𝐁𝐢𝐥𝐚𝐤𝐚.

𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝗤𝘂𝗮𝗿𝗮𝗻𝘁𝗲-𝗲𝘁-𝘂𝗻.

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« 𝑆𝑒𝑟𝑣𝑖𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠, 𝑜𝑏𝑒́𝑖𝑠𝑠𝑒𝑧 𝑎̀ 𝑣𝑜𝑠 𝑚𝑎𝑖̂𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑎𝑖𝑟, 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑐𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑡𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡, 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑖𝑐𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑒 𝑣𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑒𝑢𝑟, 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑎̀ 𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡.»

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.𝐗𝐋𝐈.

| O M N I S C I E N T |

Marlon était désormais au bureau du pasteur Jean-Paul. Ils devaient parler de quelque chose qui les concerné.

Pasteur- Et tu en as parlé à Siloé ?

Marlon- Pas encore.

Pasteur - Et pourquoi Marlon ? Ça la concerne aussi.

Marlon- Je sais papa. Mais c'est juste que elle n'acceptera pas.

En effet, le couple avait l'habitude de parler de ça. Et Marlon connaissait déjà la réponse.

Pasteur- Tu sais mon fils, quand Dieu t'appelle à faire quelques, il demande pas ton avis. Je n'ai jamais voulus devenir pasteur. A aucun moment de ma vie, j'aurai imaginé que moi JP j'allais prêché et devenir pasteur. Jamais.

Marlon- Elle m'a toujours répété que la seule chose qu'elle ne voulait pas ou qu'elle ne veut pas s'est que son mari soit un serviteur de Dieu. Et en même temps je le comprends. J'ai assez vécu avec maman Sarah, j'ai vu la pression qu'elle avait sur son épaule. Elle doit toujours faire attention à tout. Et aussi j'ai pas envie que mes enfants vivent ce que j'ai vécu. Être enfants de pasteur c'est trop de stresse. Surtout à l'école, combien de fois Khenny s'est fait tapé à école par rapport à ça.

Marlon savait de quoi il parlait. Lui même étant enfant de pasteur, il devait par fois faire face à certaines choses.

La même pour son petit frère, Khenny. Juste avant de passer au lycée, ce dernier se faisait beaucoup harceler sous prétexte que son père était pasteur et que pour pas "nuire" à son ministère il ne devait ni répondre, ni se battre.

Khenny, étant un enfant très insolent et colérique par moment, était devenue un soumis, tout ça car il était fils de pasteur.

Pasteur- Mon fils arrête de fuir. Tu as commencé a modéré à l'église pour échapper à ton appel. Tu t'es dis " Nan si je modère c'est la même chose. " Non Marlon , Dieu a besoin de toi et de Siloé. Que tu le veuilles ou non. Tu peux fuir, fuis. Mais sache que tout ou tard tu  deviendra. Ta femme et toi vous avez beau fuir, mais sachez que Dieu vous rattrapera.

Marlon- Je ne fuis pas. Je ne fuis pas papa.

Dit Marlon en passant ses mains sur ses waves.

Marlon - C'est juste que je me vois pas dans ça. Je ne veux pas que ma femme et mes enfants aillent une pression sur leurs épaules. Et surtout que moi j'aime être militaire. J'ai déjà appelé l'armée pour leurs faire part de la décision. Je peux pas leur rappeler pour tout annulé.