Au Nom d'une Voix [RÉÉCRIT & CORRIGÉ]

Chapitre 22

Agoraphobie : Peur des lieux avec beaucoup de monde où il serait difficile de s'échapper.
Phobie social : Peur psychologique du regard et de la présence d'autrui.
Timidité : Manque d'assurance ou d'audace dans la réalisation d'une action ou dans l'interaction avec d'autres personnes.

_________________________________________

Correction par Kama-chan59

Réécriture par moi-même

_________________________________________

— « Allô ? »

— Elle... Elle...

— « Quoi ? Quoi ? Boss, il se passe quoi avec Yüna ?! »

— Elle est réveillée !

— « Quoi ?! Les gars, désolé, mais on doit y aller. Excusez-nous, y a urgence. Ka Si, récupère tes affaires ! »

— « Pourquoi ? »

— « Elle est réveillée ! »

— « Qu... Noo... Noona est réveillée ? »

— « Allez, grouille-toi. »

Du bruit se fit entendre à l'autre bout du téléphone. Alexis adressa quelques excuses rapides aux personnes qui devaient les interviewer, puis sans raccrocher, enfila rapidement son manteau et son écharpe, vissa son bonnet sur sa tête, rajusta la mise de son junior et ils prirent tous les deux la fuite.

— « J'appelle les autres, ils sont à la salle. Attends-nous, on arrive. » s'exclama Alexis.

— J'ai tellement attendu...

— « Où est-elle ? »

— Ils l'ont emmenée pour lui faire passer des tests. Elle était totalement en panique et instable, mais j'ai pu la rassurer le temps qu'ils l'auscultent. répondit Shi Ji qui tournait en rond dans la chambre d'hôpital.

— « On fait au plus vite. »

Ils raccrochèrent, laissant le jeune homme complètement sur les nerfs.

Trois mois... voilà trois mois qu'il attendait qu'elle se réveille. Et les premiers mots qu'elle avait criés étaient son nom, comme pour se raccrocher à quelque chose qui pouvait la sauver.

[...]

Dans la salle blanche, Yüna commençait à perdre patience. Son besoin du chanteur se faisait de plus en plus pressant. Son cœur allait lâcher si elle ne le voyait pas, si elle ne le touchait pas.

Ça faisait une heure qu'elle était dans cette salle et qu'on lui faisait passer toutes sortes de tests, allant jusqu'aux questions étranges. Une psychologue avait même été appelé pour l'aider à se détendre, mais réticente, la jeune femme leur fit bien comprendre qu'elle avait besoin de retourner dans sa chambre, avant que cette crise ne l'emporte.

— Bon, nous allons vous remonter en chambre, mais il va falloir collaborer avec nous, Madame. C'est pour votre bien. soupira la psychologue.

Voulant économiser ses forces pour parler uniquement à Lui, elle n'adressa aucun mot au staff médical. Elle ne voulait parler qu'à cet homme, lui dire qu'il lui avait terriblement manqué, qu'elle avait eu si peur de ne jamais le revoir. Elle avait ce besoin vital d'être entourée de son aura possessive et d'entendre son cœur battre contre son oreille, tandis qu'il la tiendrait dans ses bras forts.