YANA

CHAPITRE 2 : DISCUSSION

Yana arriva le lendemain devant le bureau de Fury, elle toqua et rentra ensuite dedans. Elle retrouva Steve, habillé d'une sorte d'uniforme bleu marine avec une étoile blanche en haut de son torse, discuter avec Fury.

- Bonjour, dit-elle en s'approchant d'eux.

Steve avait l'air énervé, le regard sévère sur Fury mais lança quand même un léger petit sourire à Yana.

- J'ai envoyé notre plus grand soldat pour éviter ça, dit Fury en continuant sa conversation avec Steve.
- La confiance en fait une armée, répondit Steve. Pas une bande de francs-tireurs.
- La dernière fois, ma confiance m'a coûté un œil, dit Fury en se relevant de son fauteuil pour s'appuyer contre le bureau de ses deux pour s'approcher de Steve.

Ils se regardèrent dans les yeux tous les deux, Steve bouillonnait contre un Fury qui était déterminé.

- Je ne voulais pas heurter votre conscience, dit Fury. L'agent Romanoff n'en a aucune.
- Je ne peux commander une équipe qui a sa propre mission, dit Steve.
- Ça s'appelle le cloisonnement. Les secrets sont protégés si personne n'a de vue d'ensemble.

Yana regarda la scène, elle était appuyée contre un mur, elle ne voulait pas interrompre leur discussion qu'elle ne comprenait pas vraiment. Qui était l'angent Romanoff ? Et pourquoi Steve n'était pas au courant de sa propre mission ?

- Sauf vous, dit Steve.
- Vous vous trompez, répondit Fury en se redressant. Je partage. Ça me rend sympa. Maintenant Yana, vous allez venir avec nous.
- Moi ? demanda Yana, surprise.
- Oui, vous. Dépêchez-vous.

Yana suivit les deux hommes en dehors de la pièce. Ils montèrent tous les trois vers l'ascenseur, quand Fury passa la porte de l'ascenseur un écran afficha le visage de Fury.

- Niveau Insight dit Fury.
- Le Captain Rogers n'est pas accrédité, dit une voix quand Steve passa.

Ava passa à son tour et une image d'elle apparut, le même message apparut à son tour.

- Dérogation du directeur. Fury, Nicholas J.
- Validé.

Yana s'appuya contre le mur, en face de Steve qui était appuyé contre une barrière, le dos à la vitre comme Fury sur l'autre mur de vitre.
Un silence commença quand l'ascenseur partit.

- Avant, il y avait de la musique, dit Steve.
- Mon grand-père a été liftier pendant quarante ans, dit Fury. Il travaillait dans un bel immeuble. Bons pourboires. Il rentrait le soir, une liasse de dollars dans sa musette. Il disait "Bonjour." Les gens lui répondaient. Avec le temps, le quartier s'est dégradé. Il disait bonjour et ils répondaient : "Magne-toi." Il agrippait sa musette.
- On l'a braqué ? demanda Steve.

Fury ricana avant de répondre :

- Chaque semaine, un voyou disait : "T'as quoi, là-dedans ?"
- Il faisait quoi ? demanda Yana qui s'était intéressé à la discussion.
- Il leur montrait. Une liasse de billets froissés et un .22 magnum chargés.

Yana et Steve hochèrent la tête et l'ascenseur commença à ralentir à l'approche de l'endroit.

- Grand-père aimait les gens, mais avec une confiance limitée.

Yana s'approcha de la vitre, ils venaient d'arriver dans un grand hangar et fut surprise de sa taille.

- Je sais, dit Fury. Ils sont un peu plus gros qu'un .22.

L'endroit était immense, des jets, avec des missiles immenses qui remplissaient pratiquement l'endroit ou des petits jets qui s'alignaient avec une bonne vingtaine d'identique sur une piste d'atterrissage. Des énormes bateaux énormément armés étaient sur le côté.