My lord •Ereri•

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Après un long échange de regards Crow finis par prendre la parole.

-De ce que j'ai pu comprendre vous osez prendre plaisir d'une autre personne.

-Pardon ?

-La jeune rousse avec qui vous dansiez.

Il s'approcha de mon oreille et vint y murmurer d'une voix sensuelle.

-Je pensais être le seul à pouvoir faire battre ce joli petit coeur, maître~

J'écarquilla les yeux avant de détourner la tête.

-Tch. Qui te fais croire que tu pourrais faire battre mon coeur ?

-Votre corps vous trahis, maître, regardez comme vous êtes rouges.

-Si tu veux savoir, je ne me suis pas épris de cette demoiselle, les froufrous ne sont pas de mon goût.

-Dois-je en déduire votre bord ? Si c'était le cas je le prendrais vraiment bien.

-Tch peu importe... prends-le comme tu le veux.

Il souleva mon menton de son index.

-Pourquoi ne pas le prendre par derrière ?

-Pardon ?! Tu n'es qu'un pervers, je crois bien m'être trompé à ton égard.

Je me dégagea brusquement avant de me diriger vers la grande porte vitrée.
Il me prit alors la main afin de me retenir et je dirigea mon regard vers lui, les sourcils froncés.

-HAHA MON CHER MAITRE ! Que vous êtes susceptible ! Je ne faisais que vous taquiner, ne le prenez pas comme cela.

-Comment ? Par derrière ?

J'esquissa un léger sourire en coin et il rigola de nouveau.

Après de longues heures de discussion, il fut temps de nous quitter, à vrai dire le bal n'était pas encore finis mais il se faisait tard et les gens n'allaient pas tarder à sortir prendre l'air en vu de la soirée étouffante, j'en étais presque attristé.

-Maître, votre présence m'a encore une fois été douceur, je ne peux déjà plus attendre de vous revoir, ces adieux me fendent le cœur.

-Pourquoi ne pas venir le jour au lieu de te plaindre sans arrêt ?

-Ce serait briser ces rendez-vous nocturnes magiques me trompes-je ? Et puis il ne faudrait pas que l'on m'attrape. Je sais que votre addiction pour moi dépasse toutes mes attentes mais il faudra être patient.

Il rigola et je lui frappa dans le torse, montrant mon mécontentement.

-Hahaha ! Vous voyez ? Une rose à épines aussi pure que la blancheur de ses pétales.

Il me fit un baise main et tenta de grimper sur la balustrade pour sauter à nouveau mais j'agrippa un pan de sa tunique.

-Attends !

-Oui maître ?

Je le regarda un instant avant de le lâcher.

-Ce n'est rien.. bonne soirée.

Il fut d'abords surpris mais m'adressa de nouveau ce sourire charmeur avant de monter.

-Ne me pleurez pas trop, mon maître.

Il me fit la révérence avant de sauter en piqué, il me souriait toujours pendant sa chute et je ne cherchais même plus à comprendre comment il le faisait, je suppose qu'il a un grappin ou quelque chose comme ça. Je récupéra la rose oublié à mon oreille et la regarda de nouveau en la tournant dans tous les sens, décidément... ces rendez-vous me plaisent peut-être un peu.

Aujourd'hui le prince se rends chez le compte Arlert et bien évidemment je me dois de l'accompagner.

Je m'occupe de l'habiller, celui-ci retire ses vêtements actuels pour que je puisse déjà lui passer sa chemise, son corps est assez bien sculpté je dois l'admettre mais son état n'échappe pas à mon regard, il a des cicatrices un peu partout sur le corps, certaines semblent récentes mais d'autres ont l'air assez anciennes, j'aventure ma main sur l'une d'entre elle, elle a l'air profonde.. comme si on l'avais faites avec une arme blanche.

-Je ne te dérange pas ?

Je retira immédiatement ma main. Sérieusement, j'aimerais me cacher dans un trou.

-Excusez mon égarement !

Celui-ci pouffa de rire pendant que je m'empressais de l'habiller.

-Si tu veux savoir, un prince est avant tout chevalier et les missions peuvent être dangereuses, ces cicatrices en sont la preuve, ai-je satisfais ta curiosité ?

Bizarrement son argument ne collait pas.. pourquoi aurait-il des cicatrices aussi récentes ? De ce que je sache il n'est pas impliqué dans un genre d'escapades dangereuses au point de se faire poignarder par arme blanche...si ? Je n'essaya pas d'aller plus loin et finis de le préparer.

Notre voiture attendait dehors, nous entrions alors, j'avoue que l'ambiance était assez oppressante mais je me contenta de regarder par la fenêtre pour éviter tout contact visuel gênant, les chevaux commencèrent alors à avancer et ce long trajet pu débuter.