Sadique : le démon de la torture

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Je me précipita brutalement sur elle ne l'a laissant même pas le temps de réagir. Au passage, je heurta la table et la fîs tourné par la même occasion. Mais je ne ressentis même pas la douleur.

– QU'EST CE QUE VOUS FAÎTES ?!! hurla-t-elle d'une voix suraiguë et tremblante.

Je l'attrapa par le coup de ma main gauche. Je leva le couteau et le lui planta férocement dans l'épaule droit. Elle hurla encore plus. Mais j'étais comme sourd... Je la serra fortement le coup de mes deux mains, l'appuyant de plus en plus fort. Quand je sentis qu'elle commençait à perdre connaissance, je la souleva et la jeta sur la table et verre qui se cassa. Des bouts de verres lui entrèrent dans le dos et elle hurla.

– ARRÊTEZ ! Me suppliait-elle. S'IL VOUS PLAÎT, ARRÊTEZ ! PRENEZ VOTRE ARGENT SI C'EST ÇA LE PROBLÈME, C'EST JUSTE LÀ SUR LE CANAPÉ. PARDON DE VOUS AVOIR DROGUÉ ! JE VOUS EN PRIE, ARRÊTEZ !

Elle criait, pleurait et hurlait de plus en plus fort. Je la regardais les yeux grands ouverts et un sourire au lèvres. Je m'avançais tout doucement vers elle. Pleurant, elle réunissait toutes ses forces afin d'essayer de reculer en rampant. Mon sourire s'accentuant, je continuais d'avancer.

– Hhhaaaa ! Hhaa hhaa hhaa hhaa, m'étais-je mis à rire d'une manière très étrange même pour moi même. Ça fait teeelment de bien ! Enfin je n'aurai plus à supporter vos conneries d'adeptes de porno ! Hhaaaaaaaaaahahaha ! Enfin !

J'avais la voix comme brûlée. Je continuais à rire et à sourire tel un détraqué.

J'arriva sur elle et m'accroupis. D'un geste vif, j'arracha de son épaule le couteau que j'avais planté. Elle hurla encore plus fort. Je pris le couteau et le lui enfonça dans la joue droite. Je l'enfonça profondément et il transperça aussi la joue joue gauche en passant par la langue.

– HRHMUMRHAHRM !

Ces hurlements étaient à present incompréhensibles. Je retira le couteau, pas sans efforts, et le lui planta dans le sein droit. Je le retira et recommença. Je la poignarda huit fois au même endroit avec rage.

– Eh bien, dis-je les yeux grands ouverts avec un sourire quasiment démoniaque, tu ne trouves pas que là c'est vraiment comme dans les films ? Ah, non, vous regardiez sûrement trop de porno pour regarder des films d'honneur ! Haa haah ! Vous n'aviez probablement pas encore regarder ce film !

Une marre de sang se répandait, ayant comme source toutes les blessures que je lui avais infligé...

Je la retourna et lui planta le couteau à l'arrière du genou. Elle pleurait toutes les larmes de son corps et lançait des cris complètement incompréhensibles.  De toutes mes forces, usant du tranchant de ce couteau, je tirais vers le bas. Je tranchait sauvagement son mollet tandis qu'elle hurlait et essayait de bouger. Partant de l'arrière de son genou, j'avais tranché jusqu'au talon. Dans un élan de rage qui s'accumulait, je ramassa plusieurs morceaux de verres qui constituaient la table et les jeta dans l'entaille que je venais de lui faire à l'arrière de la jambe droite. Elle n'arrivait quasiment plus à bouger ; et ses cris étaient de plus en plus faibles. Je me mis à piétiner sa jambe droite. Je piétinais férocement la plaie dans laquelle reposaient les morceaux de verres. Elle hurla terriblement de douleur suite à cet acte, tel un loup qu'on abat.

– Alors, dis-je toujours avec cette expression faciale, c'est vraiment comme dans les films je trouve ; c'est vraiment parfait !

Je récupéra le couteau et le lui planta dans la gorge. J'enfonçais de plus en plus tout en remuant le couteau dans tous sens. Je retira ensuite le couteau et la poignarda neuf fois dans les bras. Juste après, je leva mon couteau toujours aussi souriant et voulu lui ouvrir le ventre ; mais je m'arrêta.

– Elle est déjà morte, murmurais-je. Tss

Je me leva et soupira. Je ferma les yeux levant la tête. J'inspira longuement puis expira. Soudain je retins mon souffle... Les yeux écarquillés et le cœur battant à cent à l'heure, je descendais lentement le regard vers le bas...

– Oh non... Murmurais-je.

Je venais de réaliser que je venais de torturer à mort une femme. Les écarquillés, je reculait frénétiquement jusqu'à un mur. Je réalisais ce qui venait de se passer. Toute la scène me revenait... Mon sourire, mon rire mon expression faciale, mon déchaînement sur elle, mes paroles... Mais qu'est ce que je venais de faire ?!

A la vue du cadavre qui gisait devant moi, je fûs saisi d'une terrible nausée. Pris de panique, ne sachant pas quoi faire, je courus tout d'abord dans la salle de bain et vomi. « Qu'est-ce qui t'a pris Luca ? Comment t'as pu faire ça ? ... Oh non ! Est ce que les gens on entendu ? Est ce que la police va arriver ? ». La police ! Dès que j'y pensa, je paniqua encore plus. Si jamais ils venaient à retrouver ce corps, ils m'auraient tout de suite. Il devait y avoir mes empreintes partout sur le cadavre... Dépassé, je m'assis par terre, les mains sur la tête. Que pouvais-je bien faire ?! J'essayais de me calmer et de réfléchir mais en vain. J'étais complètement perdu et apeuré.

Soudain, j'entendis le bruit des sirènes. La police était là. Je me leva brusquement et regagna le salon. Paniqué, je regardais le corps sachant que je ne pourrais jamais tout faire disparaitre en une fraction de seconde. Ma seule issue était de m'en fuir. Je me retourna et voulu fuir, mais me rappela que mes empreintes étaient déjà partout sur le cadavre. Ne sachant plus quoi faire, je m'agenouilla près du cadavre le visage terrorisé par ce que je venais de faire mais surtout par ce qui allait m'arriver.

Les policiers débarquèrent dans la maison.

– Les mains en l'air ! Hurla l'un en pointant sur moi son pistolet.

Je ne bougea pas. Ils entraient par la seule porte qu'avait la maison qui était un peu plus loin à ma gauche. Voyant que je ne bougeait pas, ils s'avancèrent prudemment jusqu'à moi.

– Bordel ! S'exprima le premier quand il pu voir plus clairement le cadavre. Qu'est-ce qui s'est passé ici.

Je gardais les yeux fixés sur le cadavre. Lorsque le deuxième se ramèna, il me passa les menottes et m'embarqua. Les deux flics paraissaient complètement dégoûter par ce qu'ils voyaient. Alors que l'autre m'embarquait, son collègue passait un appel ; sûrement à ses supérieurs pour cette affaire...

– Je n'y suis pour rien... Murmurais-je à l'officier. Je vous assure, je n'ai rien fait.

– Tu t'expliquera quand on sera au poste, me dit-il.

Il m'amena jusqu'à la voiture et m'y fît entrer. Je ne cessait de penser à ce que je dirais une fois au poste. Malgré que mon cœur battait à cent à l'heure et que j'étais complètement désemparé, j'espérais que je m'en sortirai d'autant plus que dans ma famille, on m'avait toujours dit que je savais dire "ce qu'il faut, quand il faut". Et aujourd'hui était le jour où j'avais le plus besoin de cette capacité...

Pas comme dans les films...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant