Un talent qui sauve...

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Nous étions arrivés au poste et depuis une demie heure, j'attendais dans une petite salle. C'était le genre de salle dans lesquelles on questionnait suspects dans les films ; et c'était ma première fois de m'y rendre.

Alors que je réfléchissais toujours, comme d'habitude la porte s'ouvrit. Je regardais entrer, mélancolique, les deux officiers qui m'avaient emmené ici suivit d'un troisième. Ils s'avancèrent et le troisième s'assit sur la chaise en face de moi.

- Bonjour ! Me salua celui qui était assit. Vous êtes Luca Mactavish c'est bien ça ?

Je hocha la tête pour acquiescer.

- Très bien ! On vous a retrouvé dans une scène de crime devant un cadavre. Alors on aimerait bien écouter votre version des faits.

Mélancolique, je levais la tête et les regarda :

- Je ne dissimulerais rien et je vais tout vous dire. Avant que vous n'en soyez au courant, je tiens à vous dire que vous retrouverez mes empreintes partout sur le corps de cette jeune femme et même sur l'arme du crime. Mais je n'y suis pour rien...

Je pu lire le regard emplit de questions des officiers de police.

- Je vais maintenant vous raconter ce qui s'est passé. Je passais une salle journée hier. Je venais de faire des bêtises en temps que prof et j'ai dû déposer ma démission. Et donc je n'ai plus de travail. Je rentrais dépressif, alors je suis passé dans un bar ; le bar du crépuscule. C'est là que j'ai rencontré cette femme. Elle était prostitué et m'a proposé de passer chez elle si j'avais de l'argent...

- Une prostitué vous a invité chez elle ? M'interrompit l'un.

- Joe, ne l'interrompt pas ! Dit celui assit. Continue.

- Oui elle m'avait invité.

Je sortis de ma poche la feuille sur laquelle elle avait écrit son adresse et la tendue aux flics.

- Après hésitations, j'y étais allé. C'est comme ça qu'on a passé une sacrée nuit. Le matin à mon réveil, réalisant que je n'avais rien à faire cette journée, je lui ai proposé de recommencer. Et pourquoi refuser un salaire aussi matinal, s'était-elle sûrement dit. Alors elle a accepté. Alors qu'on le faisait, un homme a crocheté la serrure et est entré. Elle a rapidement remit ses sous-vêtements, ce qui explique son habillement quand vous êtes venus, et s'était levé pour parler à l'homme. Au même moment, un autre était entré et pointait une arme sur moi. Ils me dirent de ne pas me mêler de se qui se passait sinon j'aurais un balle dans la tête. Tétanisé, j'étais resté à un coin de la pièce, le pistolet sur la tempe, et j'observais ce qu'on l'homme qui était entré en premier faisait. Il disait que cette pute était sa petite amie et donc quand il a apprit son vrai travail, il a pété les plombs. Il m'avait dit que si je restais sagement là, il ne me ferait rien parce que c'était pas comme si je couchait avec sa petite amie, mais que je couchait simplement avec une pute donc c'était pas ma faute. Alors il a pris le couteau et a commencé à la torturer...

Je m'arrêtais un instant et secoua tristement la tête comme aux bords des larmes, me cachant les yeux de mes mains.

- D... Désolé... Continuais-je. C'est juste que j'avais encore jamais vu de tortures...

Je me tus pendant un moment comme pour récupérer mes esprits avant de continuer.

- Après l'avoir torturer, il l'avait insulté et avait détalé avec son pote. Rapidement j'étais venu vers elle afin de l'aider, mais... Je ne suis pas médecin. J'avais simplement pu retirer le couteau de sa gorge mais très logiquement elle devait déjà être morte. J'avais essayé d'entendre les battements de son cœur, de savoir si elle était vivante, mais... J'ai remarqué peu après qu'elle était morte. Au fait, je m'en étais rendu compte quand j'ai réalisé que je venais d'ôter le couteau de sa gorge. Alors je suis resté là, impuissant... Et vous êtes venus...

Pas comme dans les films...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant