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Les fauteuil roulant ont été inventé comme moyen de torture du diable lui-même, Adaline en était sûr et certaines a cents pour cents.

Une semaine seulement après sa sortie de l'hôpital, elle juré haut et fort qu'elle allait bannir à vie ce genre de choses immonde.

Elle ne pouvait pas non plus prendre de potions pour réparer les dégâts a ces jambes car ce serait trop suspect que ses blessures se résorbe aussi vite et elle se connaissait trop bien, elle se lèverai par accident ou bougerais ses jambes.

Donc, elle endurait tant vien que mal la douleur avec le peut d'analgesique qu'elle pouvait prendre car si elle prendrais la dose prescrite par le médecin, elle serait sûrement entrain de dormir tout le temps et elle naimait pas ça, elle se sentait nauséeuse et groggy.

Donc la voilà, dimanche une semaine plus tard et elle avait envie de tout balancer de rage.

Une mine reforgné s'installa sur son beau visage, elle se regardait actuellement dans le miroir, Enzo du l'accompagner et l'aider car elle ne pouvait pas le faire elle même et elle détesté ça.

Elle détesté ne pas pouvoir se lever seul car ses jambes la faisait souffrir, elle détesté être accompagnée pour se laver, descendant les escalier elle même, elle détesté être dépendante

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Elle détesté ne pas pouvoir se lever seul car ses jambes la faisait souffrir, elle détesté être accompagnée pour se laver, descendant les escalier elle même, elle détesté être dépendante.

Elle détesté les bain et pourtant avant elle pouvait y passer des heures, elle détesté ne pas mangé ce qui lui plaisait car son estomac ne pouvait pas le supporter.

Elle cligna des yeux quand elle se retrouva soudainement en face d'Enzo sur le lit, lui essuyant une larmes qu'elle n'avait pas sentit couler.

"Tu es triste " dit-il simplement en lui embrassant les joues et le front.

"No-" il l'a coupa en secouant la tête et en prenant ses joues en coupe.

"Chérie " fit-il doucement " sur une échelle de un a dix, a quelle point es tu triste et ne me mens pas"

Elle va presque dire 7 mais sa réponse flotte encore dans ses poumons comme dans du sable mouvant.

Elle hausse les épaules.

Une partie d'elle est déjà en train de chercher une excuse, qu'elle ne va pas si mal pour une fois.

Elle rajoute 1, 2 ou 3 quand les nuages sont de sortie.

Elle est juste du genre à se plaindre, elle est comme ça faut pas lui en vouloir.

Hier elle se moquait d'une journée classée 4, est-ce qu'elle est pour autant devenue un 2.5 ? 

Le bon gros 7 de la crise de panique de jeudi dernier pique encore un peu.

Un jour normal plein de secousses 3.9 font oublier le presque 8 de la veille.

Mais demain, si elle a vraiment une journée difficile, aujourd'hui aura l'air ridicule.

Et si, et si demain est un bon vieux 8.9 ?

Un de ces jours où des flammes rugissent partout en elle mais elle est coincée entre le miroir et le cendrier, à moins que ce soit son propre reflet.

Un de ces jours où sa peau et tout l'air qui la touche est étranger.

Comme s'il y avait trop de tout. Assise dans la douche ; peux pas manger ; comme la marée qui ne vient pas, ou qui vient pendant la nuit et elle se réveille et elle doit apprendre à ne pas se noyer.

Ce genre de journée.

Pas touche aux 9 et 10.

Ceux-là elle les garde pour ceux qui souffrent vraiment.

Elle a pas d'excuses.

9 et 10 sont là pour les cortèges funéraires, les larmes des familles, pour les vrais problèmes, pas les siens.

Et parfois ça va. Elle est habituée.

C'est pas triste, c'est juste fade comme quand le décodeur marche plus.

Fade comme quand elle ne comprend pas les émotions qu'elle ressent.

Rien ne fonctionne mais ça ne la dérange pas plus que ça.

C'est pas triste, c'est la routine. Tout le monde est comme ça non ?

En veille. Ouai.

Peut être 5.

Le milieu. On ne se suicide pas mais on ne se fait pas d'illusions non plus.

Ne souhaite pas répondre.

Ça pourrait être pire ça pourrait être mieux.

J'ai besoin d'aide mais je veux pas t'inquiéter même si j'ai besoin que quelqu'un s'inquiète parce que je peux pas m'inquiéter pour moi-même.

Peut être 5.

Mais c'est peut être trop.

Ou pas assez.

Et dans ce cas…

“Sur une échelle de 1 à 10” répète-t-il en laissant une pause silencieuse. “Et sois honnête s'il te plaît”

"Je vais bien, je suis forte " dit-elle mais même a ses propres oreilles cela sonne faux.

"Amour " souffla-t-il en la prenant délicatement sur ses genoux.

"Je sait que tu es forte, la femme la plus forte et la plus courageuse que que je connais mais Addy, forte ne veut pas dire que tu ne doit jamais te laissé pleurer quand tu en ressens l'envie-"

Elle détourna la tête mais Enzo la guida doucement pour que ses yeux reste plongé dans le sien.

"Etre forte ne veut pas dire que tu ne peut pas faire voir les grimace de douleur sur son visage quand je sait pertinemment que tu a mal, forte ne veut pas dire tout ça mon amour " il pris lune de ses petite mains et embrassa ses jointures.

"Forte, c'est que même quand tu glisses, tu t'accroches à n'importe quoi, à n'importe qui, pas pour remonter, pas forcément, mais pour ralentir la chute." Adaline l'avait tellement fait, être forte mais seul et ne se permettant jamais de compter sur quelqu'un de peur que si elle faisait preuve de faiblesse, tout s'effondre.

"Forte, ça veut dire que tu continues à vivre. Forte ça veut dire être fragile, avoir des faiblesses, mais essayer de faire avec. Forte ça veut dire que les larmes coulent, mais que tu t'efforces de les essuyer d'un revers de la main." Enzo fit justement cela en repérant une larme seulement couler de ses si beaux yeux.

"Forte ça veut dire être un peu enfant, encore, et avoir besoin de promesses et de secrets. Forte ça veut dire hurler quand il le faut, et se taire, quand on l'a trop fait. Forte ça ne signifie pas être invincible. Forte, ça veut dire humaine, ça veut dire fière. Juste ça.”

" Alors je le répète Mi amor," dit-il sérieusement " sur une échelle de 1 à 10"

Elle inspira un bon coup en essayant et en échouant de retenir ses sanglot " 7" dit-elle "7"

Elle pleura dans l'épaule de l'homme qu'elle aime, libérant toutes ses frustration et ses douleurs, Ho elle savait que rien n'était terminé, que rien n'allait s'envoler comme par magie ironiquement mais cela lui faisait tellement de bien.

Demain, demain elle mettrais un visage courageux pour ses enfants et ses élèves mais pour aujourd'hui, elle se permit de lâcher prise.

Mon nouveau monde, Ma nouvelle vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant