Chapitre 19

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Ma nuit fut extrêmement courte, enfin si on peu appeler ça une nuit

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Ma nuit fut extrêmement courte, enfin si on peu appeler ça une nuit. Je n'ai dormis que quelque heures avant d'être réveiller par mon père qui m'apportai le petit déjeuner au lit.

- debout mon lapin ! Pas question que tu traines au lit toute la semaines on a un planning chargé !
- Huuuummm.
- Aller Lisa ! devine ce qu'on fait aujourd'hui ?

Je dégage ma tête de sous la couverture pour le regarder. Un grand sourire se dessine sur son visage.

- Le sapin !

Mon père a toujours adoré faire le sapin de noël, malgré la fatigue, sa bonne humeur déteint sur moi et je finis par me lever. Il pose le plateau sur mon lit et embrasse mon front.

Une fois mon petit déjeuner avaler j'enfile une tenue adéquate et descend rejoindre mes parents. J'évite soigneusement ma mère je ne voudrai surtout pas réveiller le dragon.
Mon père reviens du garage les bras chargés de cartons renfermant toute les décorations de noël.

- Vous auriez pu le faire sans moi dit je en l'aidant à porter les cartons
- Hors de question ! C'est la tradition ici.
- Depuis quand ?
- Depuis toujours voyons. On a toujours fait le sapin ensemble.
- Pour ça il faudrai déjà avoir un sapin dit je en riant.
- Léger détail ! Dit il en sortant à nouveau pour aller chercher d'autre cartons

Je me pose sur le sol ouvrant l'un des cartons. Je déballe soigneusement chacune des décorations pendant que mon père fait ses innombrables aller retour. Ma mère viens alors s'installer prêt de moi et commence à dénouer une guirlande.

- Chaque année on se prend la tête pour les enrouler correctement et chaque année on doit les démêler à croire qu'un vilain lutin viens y faire des noeuds exprès.

S'était quoi ça ? Une blague ? Je l'a regarde en haussant les sourcils et elle me sourie.
D'accord la c'est bizarre. Je fait semblant de ne pas remarquer et continue mon déballage.

- Je suis désolée Lisa.. je ... je pense que te voir devenir une jeune femme épanouie loin de nous me fait un peu peur. Je sais que tu te démène pour te débrouiller seule et j'espère que tu sais que je t'aime. Dit elle en posant une main sur mes cheveux délicatement.
- Je sais oui... dit je les larmes aux yeux.

Ça fait des semaines que j'attend un mot gentil de sa part. Une bulle d'amour nous entour à cet instant me réchauffant le cœur.

- Bien. Va te changer maintenant ce pull est ridiculement trop petit pour toi.

Et la bulle éclate. Je lève les yeux au ciel et me lève pour aller me changer.

Après avoir écumer les serres de là régions nous sommes enfin rentrer avec un sapin. Nous avons passée la journée à décorer toute la maison. La bonne humeur de mon père est réellement contagieuse même ma mère y a succombé et je l'ai vue sourire pour la première fois en plusieurs semaines. J'en oublie presque la discussion que j'ai surprise entre mes parents. Je sais que je devrai leur en parler mais je n'ai pas envie de gâcher ce moment ni ces retrouvaille. Ma mère a l'air de vouloir mettre de l'eau dans son vin et a part les quelques piques concernant ma tenue ou ma façons de m'assoir elle ne dit plus rien.

Le soir même je me couche en étant satisfaite d'avoir passer une bonne journée avec mes parents. J'espère de tous coeur que cette semaines ressemblera plus à cette journée qu'à celle d'hier. Cependant une ombre viens noirci ce tableau. Tom ne m'a pas rappeler aujourd'hui. Je ne veux pas passer pour la fille collante et surtout après la petite dispute que nous avons eut hier, je voulais juste lui laisser le temps de se calmer et de m'appeler. L'envie me brûle les doigts quand je prend mon téléphone en main et que je cherche son nom. Il est presque 23 heures. Peut être qu'il dort.

Avant de faire une bêtise je bifurque sur le nom de Scott. Celui ci décroche au bout de la deuxième sonnerie. Un bruit de fond l'entoure et je ne comprend pas ce qu'il me dit. J'entend qu'il se déplace et l'ambiance autour de lui se fait plus calme.

- Lisa ! Laisse moi deviner je te manque déjà ?
- Pourquoi est ce que tu as parler de Josh à tom ?
- Oups... je pensais que tu lui avait dit excuse moi. J'ai bien vu qu'il avait l'air contrarié hier en partant.
- Non je ne lui avait pas dit.
- Pourquoi ?
- Je ne voulais pas qu'il s'inquiète inutilement. Il a d'autre chat à fouetté tu ne crois pas ?
- Tu sais je ne suis pas très doué en relation amoureuse mais je suis presque sûr que si deux personnes s'aiment elles sont là l'une pour l'autre dans les bons comme les mauvais moments peut importe ce qu'il se passe.
- Depuis quand es tu aussi philosophe ? Dit je en riant.
- Arrête de te foutre de moi connasse ! Pour une fois que je suis sérieux. Tu n'auras plus le droit à mes élans philosophiques !
- Pardon pardon dit je en me calmant. Aaah... j'ai grave merder je crois.
- Un peu mon neveu. Tu n'as plus qu'à te rattraper et comme il faut !
- Je sais... merci Scott.
- Aller à plus bebe !
- À plus.

J'admire un certain temps la photo de Tom sur mon téléphone et finit par m'endormir.

Les jours passent et je n'ai toujours pas reçu d'appel de tom. Je lui ai envoyée plusieurs message auxquels il a répondu très succinctement. Difficile de se réconcilier a distance.

La veille de noël, je me prépare sans grand entrain. Tom me manque affreusement, même mes deux molosses me manque. Je prend conscience petit à petit que je suis attachée à ma vie à Londres bien plus que je ne le pensais. J'aime énormément mes parents mais je suis pressée de retrouver ma petite vie là bas. J'enfile le pull de noël affreux que mon père me force à porter tous les ans pour ses photos de famille et descend rejoindre mes parents.

Le dîner se passe bien, comme d'habitude ma mère s'est surpassée pour nous préparer un merveilleux repas. Mes tantes et oncles on également fait le déplacement pour l'occasion. La maison est emplie d'un brouhaha qui me permet au moins de ne plus penser à tom. Je me laisse porter par la soirée, discutant avec tout le monde riant des blagues de mon père.

Vers la fin du repas j'aide ma mère à tout débarrasser. Lorsque j'apporte le reste des assiettes dans la cuisine je surprend encore une fois une conversation entre elle et ma tante.

- Tu doit lui dire Isa !
- Pas aujourd'hui... Fred ne veux pas gâcher les fêtes.
- Me dire quoi ? Dit je en entrant dans la pièce.
- Ton père a une nouvelle lubie ! Il veux partir vivre en Suisse !
- En suisse ?
- Oui tu y crois ça ! Dit elle en sortant de la pièce
- Justement non ! Je n'y crois pas du tout ! Dit moi ce qu'il se passe maintenant !
- Lisa ! Je t'interdit de gâcher les fêtes tu entend ?

Ma mère et moi nous fixons du regard sans nous lâcher, ma tante un peu gênée de la situation s'éclipse discrètement. Ma mère est têtu mais je le suis autant qu'elle, je ne lâcherai pas je veux savoir.
Mon père arrive alors dans la pièce.

- Lisa s'il te plaît... dit il en posant ses mains sur mes épaules.

Je lâche ma mère du regard pour me plonger dans celui de mon père. Pour la première fois de ma vie je n'y vois pas de joie et de bonheur. J'y vois de la tristesse et de la peur. Je fronce les sourcils les larmes me montant aux yeux.

- Je ... j'ai un cancer Lisa.

C'est comme ci le monde venait de me tomber sur la tête. Mes yeux s'embuent de larmes, mes oreilles bourdonne, ma tête tourne. Je vois les lèvres de mon père bouger mais je n'entend pas ce qu'il dit. La respiration coupée je me dégage de son étreinte et courre jusqu'à la porte d'entrée. Comme par hasard, il neige. Je tombe au sol, la neige mouillant mon pantalon et m'effondre en larmes.
Quelque minutes plus tard les bras de mon père m'entoure, il pleure en silence avec moi avant de me relevé et de me conduire a l'intérieur. Minuit sonne.... Joyeux noël Lisa.

Professeur Hiddleston Où les histoires vivent. Découvrez maintenant