Money Mase / Mason Mount One-Shots

Enemies ?

Prompt: Des ennemis qui finissent amoureux.

Warning: Mention de violences verbales et physique.

Word count: 810

Note: Fluff à la fin

Ben et moi on est ami depuis notre plus tendre enfance. Il joue en équipe d'Angleterre maintenant donc forcément j'ai rencontré ses coéquipiers. Ils m'ont presque tous très bien accueillis. Je dis presque parce qu'il y en a un qui m'a détesté dès mon arrivée. Je ne sais toujours pas pourquoi d'ailleurs. Mais au vues des regards noirs qu'il me lance à chaque fois que je le croise ou des remarques qu'il fait à demi-mot à chaque fois que je parle j'ai bien compris qu'il ne m'aimait pas. Tant pis.

Ah oui, son nom ? Mason Mount.

Oui, oui, le Mason Mount, le chouchou des anglais, Money Mase, le fils prodigue de cette génération.

Dommage, il est plutôt mignon. J'aimerais quand même bien savoir ce que je lui ai fait pour qu'il me dévisage comme ça sans arrêt. Pas sûre que j'ai une réponse de sitôt.

Ce soir je dois rejoindre l'équipe au bar pour fêter l'arrivée d'un nouveau joueur dans l'équipe. Je me prépare donc pour la soirée et me dirige vers le bar. Je décide de marcher car ce n'est pas très loin de chez moi.

Sur le chemin, un groupe d'homme pas plus âgés que moi ont décidé de me draguer. Je les trouvent lourds avec leurs « eh mademoiselle » mais je laisse couler car je sais que la meilleure façon d'éviter ce genre de conflit c'est de se taire. Je récolte un énième « vas-y en vrai t'es moche sale pute. », mais continue mon chemin. Seulement un des hommes en a décidé autrement et m'attrape par le bras et me serre fort. J'essaie de secouer mon bras pour qu'il me lâche mais rien n'y fait, il serre encore plus fort et les larmes me montent aux yeux de douleur.

Ses amis lui demandent de me lâcher sans grande conviction mais il ne cède pas et je récolte une claque pour lui avoir résisté. Soudain les sirènes des policiers se font entendre dans la rue et il me lâche et je pars en courant vers le bar les larmes coulant sur mes joues. Quand j'arrive devant, la lumière et les filles en train de fumer me rassurent car je ne suis plus seule. Je vois qu'un groupe de fille essaie de s'approcher de moi pour savoir ce que j'ai mais quelqu'un les devance.

« T/P ? Ça va ? »

Je lève la tête et aperçois Mason, un air inquiet sur le visage.

« Oh mon dieu T/P, qu'est-ce qu'il t'es arrivé ? »

Je ne réponds pas et pleure de plus belle, j'ai seulement besoin que quelqu'un me serre dans ses bras mais je n'ose pas demander à Mason car je ne sais pas si il est vraiment inquiet pour moi ou si il fait semblant.

« Qui t'as fait ça ? » Me demande-t-il en soulevant mon bras vers lui et voyant les bleus qui se sont formés sur mon avant-bras et la marque rouge sur ma joue.

Comme je ne réponds pas il s'approche de moi et me serre dans ses bras.

Je ne peux m'empêcher de me coller à lui jusqu'à n'en plus pouvoir respirer.

Il pose sa tête sur la mienne et je sens des larmes couler sur mon crâne. Je relève la tête pour le voir pleurer également. Mais dès que je lève la tête il tourne la sienne pour cacher ses larmes.

Je pose mon front sur son torse et pleure de plus belle.

« J'ai eu tellement peur Mase. »

« Dis-moi qu'il ne t'es rien arrivé. »

« Non, je te le promets, je vais bien, j'ai juste eu peur que ça arrive mais les policiers sont arrivés à temps. »

« T'aurais pas dû venir à pied ici, c'est un quartier dangereux. »

« Je sais mais c'était pas loin. »

Il soupira et déposa un baiser sur le haut de mon crâne toujours posé sur son torse.

« J'ai eu peur qu'il te soit arrivé quelque chose. Je me le serais jamais pardonné. »

« Pourquoi tu dis ça ? Tu me déteste. »

« Au contraire. »

Je relevais la tête, surprise.

« Qu-quoi ? »

« J'ai flashé sur toi, au moment où Ben t'as présenté au groupe, tu m'as retourné le cerveau. Mais à cause de Ben j'ai pas osé donc j'ai fait semblant. »

« Quoi Ben ? »

« Bah c'est ton meilleur ami depuis toujours j'ai pensé qu'il y avait quelque chose entre vous. »

« Y'a jamais rien eu et y'aura jamais rien entre Ben et moi, Mase. »

« Alors, ça te dirait d'aller boire un verre rien que toi et moi un soir ? »

« J'adorerais ça. » Dis-je en me mordant la lèvre inférieure et en baissant la tête aux vues de la teinte cramoisie qu'avaient pris mes joues.