Chapitre 11

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Les envies de femme enceinte se fesais de plus en plus présente. Je l'es cachais comme je pouvais par contre je n'arrivais pas à supporter mon bâtiment carrément. Drôle non? La grossesse et ses frasques 😂.
J'ai lu sur internet qu'il y avais des centre d'aide pour jeunes filles dans la ville d'à côté. Je ne perdit pas de temps.
Une grossesse de lamine, non merci mais un enfant ça ne me fesais pas peur. J'aime beaucoup les enfants et l'idée d'avoir le miens m'émerveillait beaucoup. Mais quand je repense a ma famille j'avais un goût très amère à la bouche. C'était trop. Trop d'émotion en même temps.

Je me suis rendu au centre d'aide. J'ai été pris en charge par Sophie. Une sage femme très gentille et qui avait compris ma situation et compris que je voulais de ce bébé.

Sophie: il nous faut tout d'abord confirmer qu'il y'a vraiment une grossesse donc on refera le test et ensuite une échographie.

Je lui fi un oui de la tête.

Lors de l'écho, on voyais deux choses trop proches qui ressemblait à des fœtus.

Sophie: ama tu vois ce truc rond qui es à côté du fœtus c'est une kyste. Il n'es pas possible que tu garde cette grossesse car la kyste est trop trop proche du fœtus, on sera obligé d'interrompre le processus de l'un qui entraînera celui de l'autre. Je suis désolé mais tu ne pourras pas garder ça et si tu t'entête, tu va sûrement la perdre la grossesse et aggraver la kyste.

J'essayais d'organiser les mots dans ma tête mais ils étaient lourd tout à coup. Encore une fois j'ai fondu en larmes. C'était trop. Trop de problèmes pour moi. Je ne plaça pas un seul mot jusqu'à mon départ. C'était soit l'enfant soit les chances d'en avoir d'autres.

Je préfère ne pas vous raconter l'ablation de la grossesse mais sachez que c'était douloureux surtout mentalement. Donc je n'en parle pratiquement jamais.

Je ne sais pas entre ça et le viol ce que j'ai du mal a consommer mais je dirais plutôt ça. J'en avais souffert. Je maudissais lamine. Mais après je me résolu à dire que tout était de ma faute. J'ai accordé trop de confiance. Mais jamais , au grand jamais je n'aurais imaginé un jour qu'il m'abandonnera à mon sort un jour.
Je n'avais personne , pas d'amis , je n'aime pas raconter mes moments de détresse. Je ne veux pas être source de tristesse pour les autres.  

Une semaine que je refusais de sortir de la maison. Ma mère s'inquiétait. Mais je la rassurait que c'est juste que je n'étais pas dans mon élément « mais tout le monde est content quand il arrive en France » me disait-elle.
Mais si seulement elle savait ce que je vivais. C'était mon secret à moi.
La vie m'avais imposé d'abandonner mon bébé. Peut importe comment il fut forgé c'était le mien même si son père était un chien. Je m'étais juré de ne plus jamais faire confiance à qui que ce soit. Plus jamais un homme ne se servira de moi. Car depuis le début on s'est toujours servis de moi. De la fameuse nuit du jeudi ou j'ai perdu mon innocence jusqu'à aujourd'hui.

J'ai pleuré mon sort pendant une semaine et après j'ai du commencer l'école. Je débutais en classe de première. Et comme je n'avais pas réellement d'amis en France, je passais mon temps à parlé dans des groupes whatsap. Puis un jour j'ai étais ajouté dans un groupe ivoirien avec un seul numéro français... une seul numéro qui allait chambouler ma petite vie à jamais...

Ama : destin ou sort Où les histoires vivent. Découvrez maintenant