Chapitre 4

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2 semaine après le fameux jeudi j'étais toujours le regard perdu dans le vide a chercher des explications que je ne trouvais guère et ça me rendais nerveuse, très nerveuse a la maison , en classe et tout.

Là maman Anne se montrait toujours présente mais j'avais toujours du mal à trouver la paix avec moi même le soir au coucher. Je ne dormais pratiquement plus. Je n'arrêtait pas de chercher des réponses dans mon esprit même si je savais que je n'aurais pas de réponse. Je fesais en quelque sorte une dépression et il ne fallait pas que quelqu'un sache qu'il y a un problème. Entant que grande actrice imitatrice j'arrivais à cacher mon mal être. C'est de là qu'est née mon comportement de toujours masquer mes douleurs. Et aujourd'hui j'en paye les frais, plus rien n'est conjuguer au passé car je n'arrive pas à passer sur mes douleurs.

Je ne fessais pas de cauchemar comme les autres victimes de viol , mon traumatisme étais différent. je n'avais rien vu , aucun visage , aucun coup violent. J'étais calmement entrain d'accompagner une gentille dame et... que dis-je gentil dame!!! La grosse blague!!
J'avais fini par comprendre que toute cette histoire d'aller chez son frère qu'elle n'avait pas revue depuis longtemps était une mascarade.
La clim ! Oh mon dieu ! 
Tout se dessinait enfin dans mon esprit. On m'avait droguer , violer puis abandonner dans une autre ville.
Par des pervers? Des ritualistes ? Des malades mentaux ? Je ne sais pas. Je ne sais même pas si c'était par des hommes !
Tout ce que je sais est que j'ai perdu quelque chose que je ne pourrais jamais retrouver et je ne sais même pas qui me l'as voler.
A qui me plaindre? Qui indexer? Qui pourra me consoler car personne ne croira car même moi je ne crois pas.
J'avais du mal à baisser ma tête et regarder mon sexe de peur de voir comment il es devenu. J'avais peur. J'étais effrayée à l'idée que je n'étais plus vierge et que je ne le serais plus jamais.

Dans la communauté musulmane , même dans la communauté africaine, la seul richesse d'une jeune fille c'est sa virginité. C'est la seule chose qu'elle puisse offrir de chère à son mari.

Moi j'étais devenue pauvre car je n'avais plus rien à offrir. On m'avait violer, voler. Je n'y croyais toujours pas.
Je m'endormais fatigué et tard car je passais toute la nuit à penser... Nabil! Pas question qu'il soit au courant ! Il ne me croira jamais. De toute façon il n'y a pas d'histoire de sexe entre nous donc je n'aurais pas de compte à rendre à qui que ce soit.

Pour faire court, j'ai commencé à évité tout le monde de peur de vouloir tout extérioriser. Ça me pesais à la gorge. J'en voulais à notre société, je ne comprenais pas pourquoi je n'avais personne chez qui me plaindre alors que j'avais été victime d'une injustice. Bref j'en étais malade.

J'ai commencé à éviter Nabil et il ne comprenais pas. Il as essayé par tout les moyens de parvenir à me parler mais c'était peine perdu. Je fuyais il courait.
Il avait fini par se décourager croyant que je ne voulais plus de la relation. Je m'étais donc éloigner des hommes tranquillement, de toute façon « ce n'étais pas de mon âge ».

Ama : destin ou sort Où les histoires vivent. Découvrez maintenant