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Lorsque Jungkook vit que son Hyung avait atteint sa destination finale, c'est a dire au pres de cette vielle femme sur l'estrade, il s'arreta de s'agiter, retenant ses sanglots fu mieux qu'ils pouvait.

"JUNG Hoseok, commença-t-elle en plongeant ses deux doigts dans les cendres, acceptes-tu de prendre cette place d'offrande en sacrifice?"

" Oui, je l'accepte"

Elle lui traça deux traits de cendres sur sa joue droite.

" Jures-tu de ne pas défiler à ton devoir?"

"Oui, je le jure."

La voix de nôtre jeune roux tremblait, comme tout son être et la jeune femme traça deux autres traits sur sa joue gauche.

" Prêtes-tu serement de fidélité a cette ville, et a cette cause?"

" S-sans hésiter."

Elle posa alors le bout de son index sur le centre de son front avant de crier à la foule:

" À présent, peuple de Daegu! Acclamez le! Remerciez le! Et priez pour lui! Car son destin est des plus funeste!"

Il fut conduit a une tente, légèrement isolée.

Hoseok se sentait atrocement mal et horriblement seul.

Il était pourtant entouré de 4 jeunes demoiselles, qui le pârait de bijoux et de milles et une choses précieuses, mais il se sentait vide..

Qu'importe les bijoux qu'on lui mettait, il  laissait jaillir ses larmes tel des torrents, faisant couleur des traînées de cendres sur ses joues hâlées.

Sa mère lui manquait, son père aussi lui manquait et surtout, Jungkook lui manquait.

Il n'avait qu'une envie, sortir de cette tente, courir chez lui et embrasser sa famille.

Mais malheureusement non, il ne pourra plus jamais le faire. Il ne pourra plus jamais revoir le sourire de Jungkook, entendre les remontrances de sa mère, lire l'inquiêtude dans les yeux de son père.

Il ne pourra plus rien faire de tout cela.







Une bonne heure plus tard, les habilleuses se retirèrent en s'inclinant, raccompagnés par la vieille femme.

Le roux se regarda alors dans la glace.

On lui avait fait enfilé un grand hanbok rouge et or, légèrement dénudé su niveau du torse; ses cheveux étaient élégamment coiffés ainsi que leurs couleurs ravivés.

Son visage avait été bichonné pour un bon nettoyage avant de parfaire celui-ci avec un maquillage qui renforça la beauté de sa peau halée.

"Nous allons devoir nous rendre au palais à présent, lui dit la shaman avec bienveillance".

Le rouquin déglutit et sortit de la tente, avant de suivre la vieille femme et l'escorte de garde.

Il manqua de tomber de nombreuses fois, tant ses jambes tremblées.

Plus ils avançaient silencieusement dans les ruelles sombres et a peine éclairées, en direction du palais, plus sa respiration se faisait rapide.

Elles étaient si grande.

Il savait que si il les passait, il n'y aurait pas de retour possible.

Et soudain, il accepta son destin et sa peur se volatilisa.

En regardant les portes battantes s'ouvrir, en ayant cette impression d'avoir vécu juste pour arriver à cette instant, il comprit que cela était depuis sa naissance.

Alors il se calma.

Et passa les ventaux serein.

Mais toujours avec l'estomac tordu par l'appréhension et le coeur serré pensant à sa famille.

La cour du palais était gigantesaue. Un carré parfait, dont l'allée centrale était bordée de garde.

Au bout de cette allée se trouvait les portes menant à l'intérieur au dessous d'un balcon ornée de banderoles.

Le tout éclairé par des torches.

Ils traversèrent l'endroit avec lenteur et lorsqu'ils arrivèrent à la fin, un homme le fit se mettre a genoux, avant de lui mettre un bandeau sur les yeux et de lui attacher les mains dans le dos.

Il inspira et expira avec lenteur.
Tentant de calmer ses craintes, de se dire que c'était juste une petite douleur avant le noir eternel.

Mais il fut tiré de ses pensées par le bruit des battants de la porte face à lui, qui se refermant, annonçait sa fin.

Il entendit alors un grand silence et un murmure de bruit de pas fit son apparition.

Le caractéristique claquement de sandales noble contre le marbre.

Et lorsqu'ils se stoppèrent vivement, il sentit un petit souffle de la poussière arriver à son visage.

Il toussa.

L'aura de la personne face à lui l'oppressait.

Le silence lui paraissait assourdissant.

L'attente insoutenable.

Il priait pour que le prince fasse vite.

Et lorsqu'une voix grave brisa le silence, il pria pout que son destin arrive au plus tôt.

"Retirer lui le bandeau et retirez-vous, tous."

Il sentit deux mains dénouer la soie, cette dernière glissant de ses yeux qui fixaient le sol.

Le peu de lumière l'aveugla avant que ses pupilles ne se dilatent pour se réadapter à la luminosité.

Le souffle était toujours là.

Autour de lui, il ne sentait plus la présence de quiconque.

Hormis cette respiration rauque et pofonde accompagné de léger crépitement des torches.

" Relève la tête" avait ordonné la voix. Une petit poussée sous le menton a l'aide de la lame d'une épée l'incitait a executer l'ordre donné.

Le jeune roux inspira lentement a plusieur reprise avant de levet le regard, forcée par l'arme.

Lorsqu'il croisa le regard de la personne face à lui, il n'eut qu'un mot à l'esprit.

Magnifique.

ₗₑ ₚᵣᵢₙcₑ ₘₐᵤdᵢₜ [ YoØnseōk/ sØpe] (reprise)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant