ₗₑ ₚᵣᵢₙcₑ ₘₐᵤdᵢₜ [ YoØnseōk/ sØpe] (reprise)

°6°

Hoseok resta tout d'abord figé après le départ de Taehyung, extrêmement désemparé.

Sa peur était extrêmement forte et tout son corps tremblait.

Il voulait pourtant ne pas empirer la situation et finir par ouvrir.

Dans la pièce spacieuse filtrait par les rideaux les rayons du soleil de l'après midi, éclairant au centre de la pièce un grand lit sculpté en bois. Il y reposait parmi les draps de soie bleu nuit couvert d'arabesque dorées, le prince, endormi.

Mais curieusement, pas paisiblement.

Son visage était crispé et n'arrêtait pas de bouger.

Malgré sa terreur, le nouvel arrivant murmura:

" Monsieur?"

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Le soleil éclairait doucement les jardins du palais, baignant deux jeunes enfants dans une douce lumière de fin d'après midi.

Le plus vieux marchait calmement dans les allées du jardin appréciant le calme des lieux et s'émerveillant devant les fleurs, ses longs cheveux blonds chutant en cascade sur ses épaules.

Le plus jeune quant à lui, contrairement à son ainé, vagabondait partout poursuivant des papillons et gambadant à tout va, son hanbok et ses mèches rousses virevoltant de toute part.

" regarde grand frère! Oh et ça aussi! Et ça! Waouh!

-Min Lu-Han fait attention ce sont des roses elles ont des épines."

Le plus petit recula quelque peu des fleurs pourpres et arqua un sourcil.

" C'est bizarre pour de jolie fleur..."

Son frère avança calmement et s'accroupit à sa hauteur.

"Tu sais elles sont un peu comme la vie Lu Han. Belle mais cruelle. Cruellement vraie"

Le plus petit fit mine de réfléchir et lâcha, la mine hagard.

"J'ai pas compris"

Le blond pouffa et l'enserra de ses bras.

" Désolé petit frère, je te réexpliquerai la prochaine fois."

Mais soudainement la scène bascula, la position des deux garçons restant la même mais leurs physiques grandissant et murissant.

Ils étaient à présent dans un couloir, c'était la nuit. Il faisait si sombre.

Une lame qui se réfléchissait a la lumière de l'astre lunaire.

Du sang qui coulait, recouvrant le plancher.

Des sanglots, des larmes, de la douleur...

Et une phrase...

" Pardonne moi petite frère... Pardonne moi... Il n'y a pas d'explication."

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