Cœur noir

Chapitre 3

J'allais devoir m'accrocher pour survivre. Mais j'y arriverais. J' étais Iris Jordan, et je n'avais jamais baissé les bras...

                                  ☯

༄2 jours plus tard༆
Ça y'est, c'était le grand jour. J'allais partir à Alcaria. J'étais stressée comme pas possible. En plus, je m'étais levée à six heures car monsieur Miller n'avait pas précisé l'heure à laquelle il devait venir me chercher...
Pour partir , j'avais décidé de faire simple en matière de vêtements : une chemise blanche, un pantalon de costard bleu marine ainsi que la veste assortie. Chic et sobre. En chaussures, je portais des converses basses blanches. Un petit peu de mascara et de rouge à lèvres, et j'étais prête. Mes cheveux descendaient naturelle dans mon dos. Pas de bagages, je savais que je n'en aurai pas besoin. Une dernière vérification dans le miroir et hop, j'étais prête ! Par nostalgie, je passais une dernière fois dans ma chambre. Dire que ce soir j'allais dormir dans un endroit que je ne connaissais même pas ! Tout ça me faisait peur. Je savais que je n'avais pas les épaules pour tout ça...
Je refermai ma porte et descendis les escaliers. Mon oncle et ma tante m'attendaient en bas. Ils avaient tenus à me dire au-revoir même si nous ne nous étions pas reparlé depuis notre discussion houleuse d' il y a deux jours. Ils m'embrassèrent tout les deux et ma tante me complimenta sur ma tenue.
Enfin, je sortis de la maison et m'assis sur le perron pour attendre monsieur Miller. Je regardais le paysage. Je me demandais dans quel pays se situait Alcaria. Quitter la Grèce me faisait mal. J'y avais vécu pendant sept ans. Et c'était là où avait grandi ma mère...

Monsieur Miller vint me chercher à 7h 45. Il était à bord d'une gros suv noir aux vitres teintées.Le cliché total du grand méchant.  Il baissa la vitre, et sans plus de cérémonie, me fit signe de monter à bord. Après quelques secondes d'hésitations, j'ouvris la portière arrière. A l'intérieur, deux gorilles assis de chaque côté de la banquette arrière. Ils m'attrapèrent par les bras et m'assirent violemment sur le siège. Je poussai un cri de surprise et de rage.

- Hé ! Ca va pas non ? Je sais m'asseoir toute seule merci bien ! m'écriais-je

Monsieur Miller, qui conduisait, me regarda par le rétroviseur.

- Désolé Iris, mais c'est le protocole. Au cas où tu aurais envie de nous fausser compagnie, dit-il sans aucune émotions.

Je levai les yeux au ciel mais ne répondis rien, je savais déjà que je tout ce que  je dirais serait retenu contre moi. Non mais sérieux, j'avais l'impression d'être dans une série pourrie.