Un passé tourmenté

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Si Morgane avait décidé de faire des recherches sur moi, elle ne risque de rien trouver, et cela vaut mieux. Les secrets que je transporte sont bien trop dangereux et douloureux pour être découverts et même partagés. Seuls trois personnes sont au courant et cela est déjà trop à mon goût. Je vais expliquer pourquoi il vaut mieux que je reste dans l'ombre et que je ne passe pas sous la lumière.

Retour dans le passé.

- Pousser l'altesse, pousser! Cria le médecin. Oh regardez c'est une magnifique petite fille. Quel nom voulez-vous lui donner?

La Reine: Arianna. Elle s'appellera Arianna.

- C'est un magnifique prénom majesté. Confirma le médecin avant qu'un événement imprévu ne se produise. Mais que se passe t-il?

Un des livres de la bibliothèque venait de traverser la salle sans aucune explication. Ayant seulement la reine et son médecin dans la pièce, cette évènement ne pouvait venir que d'une seule personne. Mais comment cela était -il possible? Personne n'avait aucune explication à cela, sauf peut-être bien la reine elle-même.

- Votre altesse, je crois bien que ...

La Reine: Personne ne doit jamais savoir cela Gaius et surtout pas Uther ou il la tuera. Je veux protéger mon enfant coûte que coûte. Je vais la laisser à des amis de confiance qui l'élèveront et s'occuperont d'elle. Il ne faut surtout pas que Uther découvre la vérité sinon il la fera tuer, et c'est hors de question. C'est pour cela que nous ferons... que nous ferons croire que mon enfant est mort né. Pourriez-vous garder cela secret mon ami?

Gaius: Vous pouvez compter sur ma discrétion votre altesse. Mais êtes vous sûre de votre choix madame?

La Reine: De toute façon il n'y à pas d'autre solution pour la protéger. Alors oui je suis sûre de mon choix. Bien maintenant nous devons la cacher le temps que je puisse la confier à mes amis, car le roi ne va pas tarder à arriver.

Retour dans le présent.

Maintenant vous connaissez le plus grand secret qui fait que je suis une menace pour le royaume. Non seulement je suis une sorcière, mais je suis également la fille de l'homme qui déteste mon espèce et autrement dit je suis la petite sœur d'Arthur Pendragon. 

Peu de temps après cela ma mère m'a confié à Gaius afin que celui-ci puisse me laisser à ses amis les Danaria. Par la suite, j'ai grandi parmi eux ainsi que les autres druides. Car oui, les amis de ma défunte mère étaient des druides mais également des médecins qui, par sécurité, cachaient leur identité. J'ai vécu et appris comme tout enfant normal et il m'a également appris à contrôler mes pouvoirs, afin de me protéger. Nôtre campement se situe à quelques miles du village d'Ildor. C'est d'ailleurs comme cela que j'ai rencontré Merlin. 

On s'est rencontrés une journée de printemps lorsque j'avais 7 ans alors que j'étais en chasse de plantes médicinales pour mes parents adoptifs. Je l'ai trouvé en train de s'amuser avec sa mère et ses pouvoirs à l'abri des regards ( sauf du mien évidemment). Je me souviens qu'il avait été surpris par ma présence en ses lieux, mais son agitation avait vite pris fin lorsque je lui ai montré les capacités que nous avions en commun. Après cela nous ne nous sommes plus jamais quittés, jusqu'à ce jour fâcheux tout juste 7 ans après. 

Vous vous demandez sûrement pourquoi est ce que je qualifie ce jour comme fâcheux? Eh bien lorsque j'eu 11 ans, mes parents m'avaient autorisé à m'éloigner un peu du campement pour que je sache me débrouiller seul. J'étais extrêmement contente, tellement, que dans la minute qui avait suivi leur réponse j'avais déjà sellé mon cheval et était prête à partir. J'avais galopé longtemps à travers la forêt, sans me rendre vraiment compte de la direction que j'avais emprunté. Arrivés à lisière entre les bois et la ville basse, j'avais surpris des chevaliers du palais en train de discuter de leur prochaine escapade. Je n'y prêta pas vraiment attention au départ et je pris soin de continuer mon chemin jusqu'à la ville. Une fois arrivé, j'ai pris soin de regarder toutes les échoppes et magasins qui se trouvent autour de moi. Ayant jamais vraiment quitté le campement sans mes parents, à part pour leur visites médicale régulière. Je savais que le moment était propice pour en profiter sans me soucier de ce qui était en train de se passer à quelque pas de là. Une erreur qui ne m'apportera que désarroi et tristesse. J'ai traversé les innombrables offices qui se situaient de part et d'autre de mon chemin, tout en émerveillant de tout ce que l'on pouvait trouver et voir dans ce type d'environnement. Le soleil a commencé à disparaître, ce qui signifié qu'il était temps pour moi de rentrer. Je me hâta à la tâche pour essayer de rentrer avant la nuit et éviter d'inquiéter mes parents inutilement. A quelques mètres du camp, le chemin était hostile et bien trop calme à mon goût. Je me dépêchais de rentrer mais le spectacle qui s'ensuivit était le plus horrible de toute ma vie. Tous, il était tous mort et étendu sur le sol; mes parents, mes amis, les femmes, les hommes et même les enfants, il ne reste plus rien. Je compris rapidement la tournure des évènements en me souvenant de ma rencontre avec les chevaliers quelques heures plus tôt. Si j'avais su, si j'étais restait pour écouter, j'aurais peut être eu une chance de les sauver. Maintenant il ne me reste plus rien. Il fallait que je parte évite que l'on ne me trouve, il fallait que je trouve un endroit ou aller le temps de préparer ma vengeance. Car je jure à cet instant, que quoi qu'il arrive, j'aurai la peau de Uther Pendragon et cela même si je savais qui il était ( mes parents m'avaient avoué la vérité quelque temps auparavant au cas ou quelque chose leur arriveraient).

Par la suite je me rendis chez mon ami qui accepta de m'héberger après leur avoir raconté mon histoire. Mais, plus les années passèrent et plus je me rendis compte qu'ils avaient du mal à joindre les deux bouts avec moi en plus. C'est ainsi que je décida de partir lorsque j'eu 14 ans afin de les laisser remonter la pente. Je ne leur laissa qu'une simple lettre pour leur expliquer la raison de mon départ précipité. C'était peut-être lâche de ma part, mais cela aurait été trop difficile de les laisser en les voyant. Je trouva par la suite des amis et même un fiancé avec qui nous avions formé une troupe de chanteurs ambulants. Est ce fut lors de notre voyage pour annoncer mon mariage à mon ami que nous fûmes attaqués et que j'en revins en tant que seule survivante. La suite vous la connaissez. Maintenant la question que je me pose est: Ai-je encore envis de tuer Uther et de venger la mort de mon peuple? Je me pose encore la question. Cela signifierait que je rendrais mon propre frère orphelin. Est ce juste? Car lui n'a rien demander et je ne connais que trop bien la sensation d'être seule et sans personne pour vous guider. 

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Voilà la suite et encore désoler pour cette longue absence.
Et si vous avez des idées, n'oublier pas de m'en faire part, car celà pourrais mettre utiles
gros bisous et au prochain chapitre

La soeur Pendragon Où les histoires vivent. Découvrez maintenant