Orpheline, brisé mentalement, obligé de vivre entouré des personnes qui la rabaisse et la maltraite mentalement et physiquement, Sophia fait ce qu'elle peut pour ne pas plus sombré dans la dépression et revêt chaque weekend le masque d'une poupée...
Comme tout les vendredis soirs elle se prépare, maquillage, lentilles de contact pour agrandir ses pupilles, perruque, robe moulante et talon haut, pour d'autres ce préparé ainsi serait pour se sentir belle mais pour elle c'est pour le travail, ces lentilles et son maquillage épais sont son attirail de combat, elle doit plaire à sa clientèle qui la veux toujours plus fausse d'ou le nom que le patron du club lui a donnée "la poupée noir" , une jolie poupée toujours souriante et charmeuse qui ne montre jamais ces émotions quelque soit la situation, le métier oblige, elle doit tenir compagnie aux clients qui payent pour elle pendant quelques heures et montré ces véritables pensées à des personnes qui l'a voient comme un jouet n'apporte jamais rien de très bon.
Elle se regarde quelques minutes dans le miroir carré de sa petite chambre et la femme qui s'y reflète est sa totale opposée, elle touche le miroir comme pour toucher la femme à l'allure irréaliste, la touche sur la surface lice et froide de la glace la fait sourire, cette sensation d'incompatibilité entre la belle image et la froideur du verre, c'est exactement ce qu'elle veut faire ressentir à ceux qui la regarderait et admirerait son corps se mouvoir pour leur bon plaisir sans pour autant la toucher plus que nécessaire, elle ramasse son sac et sors de la petite pièce exigu qui pourrait faire devenir n'importe qui claustrophobe,
le son des talons hauts frappant frénétiquement le sol revêtu de dalle de céramique blanche alertes les véritables propriétaires de la maison ou elle n'est qu'une intruse de sa sortie imminente.
Devant elle une femme aux yeux marrons et à la peau laiteuse la dévisage, seul ces cheveux très bouclé montre qu'elle est métissé, elle regarde aussi la femme sans émotions, comme ci elles étaient des étrangères l'une pour l'autre, personne ne croirait qu'il s'agissait d'une tante et de sa nièce, elle essaye de la dépasser mais est vite stopper par la prise sur son bras,
T - passe par l'arrière ! Dit Isadora en la toisant de haut en bas avec mépris,
S - tu as peur que ton mari me saute encore dessus en me voyant tata ? Dit elle d'un air lasse sur son visage inexpressif,
T - je ne me répéterai pas...
S - si tu as tellement peur pour ton mariage laisse moi juste partir de cette maison je n'attend que ça,
La tension entre les deux était presque palpable, la plus jeune n'émettait toujours aucune forme d'émotions et celà faisait déjà bien longtemps qu'aucun membre de cette famille n'avait vu autres émotions d'elle que la peur et le dégoût,
T - tu es exactement comme ta salope de mère une voleuse de mari, si mon idiot de frère ne t'avait pas récupérer il serait encore en vie, Dit sa tante en resserant sa prise sur son bras, elle leva les yeux et observa le visage de sa tante devenir rouge en se disant heureuse d'avoir hérité du teint foncé de sa mère et en repensant à son père qui lui manquait tellement,
S - tu as peut-être raison pour le fait que je ressemble à ma mère tata mais je ne te permettrais pas de traité papa d'idiot,
Sophia devenait plus froide quand en parlait de la seul personne qu'elle aimait et qui n'était plus et même sa tante savais qu'appuyer sur ce sujet ne ferai qu'attisé le feu,
T - passe par l'arrière et vas faire ta pute si tu veux mais ne te montre pas devant ma famille comme cela!
Sophia retira son bras de la prise dure et fis marche arrière, finalement elle serait encore obligé de sauté sa fenêtre pour sortir de cet enfer appelé maison car contrairement à ce que sa tante pensais son pervers de mari l'attendait généralement à l'arrière de la maison pour essayer de lui parlé mais elle réussissait toujours miraculeusement à s'échapper, sa vie était un immense jeu du chat et de la sourit, elle ne voulait plus jamais ressentir cette peur et ce dégoût de soi qu'elle avait ressenti la première fois qu'il l'avait agressé et surtout la pression que celle qui était sensé la protégé lui avait mise pour qu'elle ne révèle jamais ce qu'elle avait subi à 15 ans, seulement 1 ans après le décès de son père.
***
Sophia Rahona Jones 17 ans lycéenne en classe de terminale dans un lycée prestigieux de Londres et fille unique du défunt fils cadet de la famille Jones une famille bourgeoise, tout le monde pourrait pensé qu'elle était choyé et protégé depuis sa naissance mais la réalité de sa vie était un peu plus compliqué.
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Sophia , 17 ans , lycéenne et escorte...
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