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(Même lieux, l'atmosphère se fait plus fraîche, de doux fils d'airs traversent de temps en temps les chevelures des deux amants, ces mêmes assis, leur regard mutuel perdus dans celui de l'autre)

Chūya
Une connerie. Le genre auquel on repense durant toute une vie.

Dazai

(Après un court soupire)
Tu le regretteras, tu sais.

Chūya
Évidemment je le regretterai, comme je regrette de t'avoir rencontré, que mes parents n'aient pas été foutus de rester, d'pas avoir mis plus de sucre dans mon café, je regretterai tout, du doux commencement à la dure fin, je regretterai, mais jamais j'n'oublierai.

Dazai
(Camouflant un sourire)
Ça paraîtrait presque beau.

(Dans un accord commun, le roux déposa au sol le membre meurtri dans un geste doux, laissant à dazai le loisir de grogner sous la douleur, ce même voyant sous ses iris apparaître de fines étoiles colorées. Le rouquin posa en un lent geste sa, à présent froide, paume sur la joue du suicidaire, comme pour lui laisser le temps de le repousser, ou bien de s'échapper, ce qu'il ne fit pas, cependant attendri par le respecteux geste de son... Quoi à présent? Il tenta de se convaincre que tout cela n'importait que peu. Chūya caressa du bout des doigts la douce tant que fraîche peau sous son touché, faisant lâcher un soupire d'apaisement à son partenaire, et prenant, par la même occasion, la peine d'observer ses iris, il y perçu un épuisement et une peine sans nom, il compris soudain les mots qu'il avait pu lire dans un livre de sa jeune enfance ''à tout ceux incapable d'aimer, et ceux sachant à quel point vivre, épuise''. Sans plus attendre il prit d'assaut les lèvres du brun, espérant silencieusement qu'ainsi, il pourrait lui apporter quelques secondes de repos dans ce monde en feu. Il se prit à penser, qu'égoïstement, il serait alors en capacité de le sauver de ses pensées. Le brun répondi au baiser,d'abord doucement puis plus ardemment, les étoiles dans ses yeux tournaient en un balais coloré, un feu d'artifice pour futur suicidé, dumoins, il l'éspérait. Le baiser, lent et tendre, soulignait un désir trop enfoui pour paraître réel, trop profond pour être un jour compréhensible, leurs lèvres se mouvaient en de doux baisé, entrecoupés par de courte reprise de souffles, ces mêmes éreintés chez les deux hommes. Aucuns ne voulaient mettre un terme à la douce tant que violente étreinte, le retour à la réalité serait bien trop violent pour qu'aucun d'eux ne s'en remette jamais entièrement, alors ils continuaient, se débataient avec leurs respirations pour que chaques secondes d'amour subsistent dans cet environnement si sombre, si froid, ou ce genre d'émotions n'avait pas et n'auraient jamais leurs places. Ce fut le brun qui mit un therme à l'étreinte, la réalité le frappant de plein fouet, c'était terminé. Son partenaire ne mit que peu de temps à arriver à la même constatation, baissant le regard)

Chūya
(Murmurant, haletant)
Bon sang...

Dazai
(Se lève lentement, d'une démarche vacillante, il arrive au niveau de la porte, ne se retourne pas et s'y tient, d'une voix ternie par la fatigue il asséna les derniers mots sincères qu'ils s'échangeraient)
T'as le droit d'être cruel quand t'as mal.
T'as le droit d'être égoïste quand tu souffres.
Sois fort, et ne laisse jamais personne voir le vrai toi.
(D'une voix si fine que jamais personne n'aurait pu l'entendre)
Ma si cruelle merveille.

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Amère est la rêverie du fou° ᷤ ͦ ͧ ᷜ ͦ ᷜ ͧOù les histoires vivent. Découvrez maintenant