VI

176 3 0
                                    

Je souris en guise d'accord et puis me lève avec Justine, je préviens mes parents en leur expliquant en quelques mots ma discussion avec Brunetta puis me dirige vers la voiture quand Justine se réveille.

*
*
*

- Qu'est-ce qu'on fait la dans la voiture de ma mère ? me demande-t-elle encore dans les vapes.

- Je te ramène chez toi...

- Et ma mère elle rentre comment si tu prends sa voiture ?

- Elle m'a donné ses clés, dis-je en souriant.

- Et elle va rentrer comment ?

- Ton frère et Camille la ramèneront.

- Mmh...

Je souris quand elle fait ça ça veut dire que dans quelques secondes elle s'écroule de sommeil et je ne montre pas quelques secondes plus tard elle est enfoncée dans son siège et plongée dans un sommeil profond. Je roule doucement jusqu'à son appartement. 

Arrivés sur place, je me gare sur la petite place qui fait face à l'appartement. Je coupe le moteur et tends ma main vers sa joue que je caresse pour la réveiller doucement.

- Ju'...

- Hmmm.

Elle remue légèrement puis tourne la tête vers moi.

- On est arrivé.

- J'ai pas envie de sortir je suis crevée.

- Je vais te porter.

Je me détache puis vais lui ouvrir la porte pour la prendre. Au préalable, je prends dans son sac ses clés puis la prends à bras.

- Allez fainéante on va aller au lit.

- Tu peux parler, commence-t-elle à dire en rigolant avec des larmes aux yeux, c'est pas moi qui suis en congé actuellement je reprends le boulot lundi !

- Et alors toi aussi parfois tu as une semaine de congé et je dis rien.

- Pour ça faudrait qu'on se parle, me dit-elle alors que je sens dans mon cou sa tête se poser tout en sentant une sensation d'eau.

- Hey pourquoi tu pleures ?

- Il sera pas là...

- Qui ne sera pas là et pourquoi ?

- Papa, il sera pas là mardi...

Et elle s'effondre en larmes dans mes bras alors que j'ouvre la porte de son appartement. Ca me fait bizarre de pénétrer dans son intimité alors que je ne suis plus avec elle. Je regarde un peu le salon et reconnait notre ancien canapé. Je souris puis me reconcentre sur elle qui pleure de plus en plus.

- Tu me dis où se trouve ta chambre ?

- Comme chez maman au bout du couloir !

- Allez on va y aller petit bouchon...

- Je suis pas un petit bouchon.

- Oh que si tu es mon petit bouchon !

J'ouvre la porte de sa chambre et vais la poser sur le lit mais elle ne me lâche pas. Ses larmes coulent toujours alors je décide de m'asseoir avec elle dans les bras.

- J'avais oublié que tes bras étaient confortables.

- C'est officiel tu en tiens une belle là !

Et si [EN PAUSE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant