Chapitre 36

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CHAPITRE 36

Il serre son poing, je le comprends quand même. J'attrape sa main et il se détend un peu

Aidan : non, tout va bien

Christophe : c'est étrange

Aidan : non, c'est juste que tout se passe bien.

Christophe : ça arrivera bientôt at......

Aidan : ...tu es grand père

Christophe : quoi ?

Aidan : on a eu une fille

Christophe : de mieux en mieux, elle à quel âge ?

Aidan : 3 ans

Christophe : et toi t'en a...27...

Aidan : ...26...

Christophe : c'est trop jeune quand même

Aidan : pourtant avec maman...

Christophe : ...ne parle pas de ta mère

Aidan : elle au moins elle serait fière de moi ! Elle serait fière car j'ai réussis à fonder ma famille ! Toi tu n'as fait que nous détruir

Christophe : nous ?

Aidan : oui ! À l'heure qu'il est notre fille demande pourquoi elle n'a jamais rencontré ses autres grands parents ! Et je vais devoir lui dire que ma mère est morte et que mon père n'assume pas son rôle !

Christophe : attends...tu pleures ?

Aidan : évidemment, tu te rends compte de rien. Quand maman était malade tu partais et tu ne revenais que le lendemain matin. Et moi...avec Béa...on se débrouillait...on laissait maman se reposer et on se débrouiller. Parce que notre père est incapable de s'occuper comme il faut de nous...

Oh non, Béa aussi à du souffrir de ça. Je m'en veux de ne pas avoir vu ça depuis le début. Je sens une main contre ma joue, je relève la tête et voie Aidan qui pleure, mais avec un sourire

Aidan : tu sais quoi...ne vient plus de notre vie...et laisse Béa tranquille...sinon je n'hésiterais pas à te poursuivre en justice pour harcèlement

Il raccroche et me prends dans ses bras, en pleurant, mais on dirait qu'il est heureux

Moi : je n'ai pas écouté à la fin...il a dit quoi ?

Aidan : ma mère...elle n'a jamais eu de cancer...elle est en vie

Moi : ......quoi ?

Je le ressers plus contre moi en pleurant sur son épaule

Aidan : il faut que j'aille voire Béa

Moi : oui vas-y

PDV Aidan :

Je cours prendre mes clés, démarre et je vais chez ma sœur. Je me gare en face de sa maison, tient, une voiture est garé dans sa cour, et ce n'est pas la sienne. Je vais à la porte et je sonne

Béa : j'arrive !

J'attends 5 petites secondes, elle vient m'ouvrir, les cheveux en bataille, et un mec sort, en reboutonnant ça chemise. Elle me fait entrer et je vais m'assoir sur une chaise

Moi : c'était qui ?

Béa : euh..., je...

Moi : ton mec ?

Béa : lui ? Bien sûr que non

Moi : ......ma petite sœur à des plans culs ?

Béa : ...et merde oui, toi aussi t'en avais

Ma folle histoire d'amour TOME 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant