Chapitre 1

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La mémoire est une chose si fragile et éphémère, je veux dire que tout nos souvenirs partent un a un, et que un jour, on s'aperçoit, qu'il ne nous reste rien, toute notre vie, partie en fumée.

A ce qu'il parait, Levond était un endroit magique, un pays diversifié aussi, il y avait des forèts à perte de vus, et puis, à quelque kilomètres seulement, des chaînes de montagnes, si hautes que nul ne pouvais en atteindre le sommet.

Mais cela appartient a une époque révolus, les poètes, autrefois à chaque coin de rue, se sont tut, les peintres ont signé leur dernière toile, et les amoureux ne sont plus amoureux l'un de l'autre.

 Le pays fut divisé, vint la guerre, qui détruisis tout, absolument tout ce qui avait été construis, les villes, les monuments, la paix. Puis après ces guerres, vint le chaos, nul ne savait que faire, mais tous eurent peur, ils étaient terrifié, terrifié car des bruits se firent entendre, comme quoi, les traitres, de la guerre se cachaient. C'est a ce moment, je crois, que ce ,pays désormais divisé, perdit la dernière chose qui lui restait: la foi en l'humanité. Les gens s'accusaient, et mourraient dans des guerres in déclarer. Parfois, après un simple désaccord, une personne attaquait une autre , qu'elle avait appeler "ami". Après cela, il n'y avait qu'une option: L'exécution sans autre forme de procès de l'accusé.

Eurydice, Liriopée et Aréthuse, autrefois des noms qui étaient signent de renouveau, de liberté, sombrèrent dans l'oublis, les royaumes de lady Levond, oubliés a jamais.

Je n'ai pas connus les temps glorieux, peut de gens les ayans connus sont encore en vie, la seule personne que je connaisse est mon arrière grand mère, cependant, elle est incapable de raconter les évènements, des le début de la guerre, elle et d'autre ont fuit, vers les forets et se sont installé, aujourd'hui encore nous y vivont. j'y suis né et tout porte a croire que j'y mourrais également.

Ce village a été baptisé Dhamassa, en l'honneur du dieu Dhamus, le dieu des Ames, régnant sur la citée des morts, un lieu aussi mystérieux que connut, le seul moyen de s'y rendre étant de mourir, là bas, les ombres des défunts continueraient de danser surement sans savoir où ils sont, ni comment ils se sont retrouvés ici.

Tous connaissent cette histoire, une histoire plutôt triste qui raconte comment Dhamus fut envoyé dans cette vaste forêt qui nous protège, comment, dans son désespoir, il créa une ville pour tous ce qui, comme lui, devinrent des ombres, sans plus rien d'humain, destiné à être oublié.

Personne n'a jamais pus témoigner de l'existence de cette ville. Pourtant, les gens ont peur de cette forêt. Elle est notre seul véritable bouclier contre la guerre. Elle et le sorcier, il était déjà là bien avant nous, et surement, le sera bien après notre départ, on ne le vois jamais, toujours dans sa tour.

Je l'est aperçu, une fois, j'avais huit ans. Je jouais dehors avec mon frère, Axar, avec un cerf volant, un avec des ruban aux couleurs de l'arc en ciel, c'était un jour venteux, trop venteux, maman nous avais prévenu, mais nous ne l'avons pas écouté, trop impatient de tester notre nouveau jeu, et ce qui devais arriver arriva, le cerf-volant partie dans les airs, il commençait a prendre de l'altitude, quand, Il arriva, il pointa sa main vers le serre volant, et ce dernier revint vers nous, le vent continuais de souffler, et il revint, volant a contre vent. Cet instant la, celui ou je vis le sorcier, ou il me regarda dans les yeux, du haut de sa Toure, cet instant, je n'en fit part a personne, de peur que se soit mon imagination, mais le temp passe, son visage s'efface de ma mémoire et seul son regard me reste. Seulement aujourd'hui, 9ans plus tard, je me dis que cela n'avait rien du fruit de mon imagination.

Mais je ne plus le raconter cela s'est passé il y a neuf ans et trop de questions du type: "pourquoi ne nous l'as tu pas dis avant," ou encore " et il ressemblait a quoi," serait posée. je ne voulais pas. Rien de plus.

Puis je l'ai revus. Dans d'autre circonstance.

Nos parents. Ce jour là aussi je m'en rappellerais toute ma vie.

Il était tôt quand moi et Axar partîmes a l'école. C'était il y à quelque mois. Le soleil brillait et déjà nous pouvions dire qu'il ferais une chaleur étouffante. La journée passa. Vers midi, il y eu une agitation inhabituelle chez les professeurs. Puis peu avant la fin, la directrice vint nous voire. Elle nous emmena dans son bureau, ferma la porte. La pièce était des plus banal, son grand bureau au milieu de la pièce. Elle nous fit nous assoir.

C'est a ce moment, oui précisément àce moment, quand elle nous dit de sa voix habituellement calme de nous assoir, quand son regard croisa le mien, que je compris que quelque chose n'allait pas.

Et mon instinct ne me trompe que très rarement. Pour ne pas dire jamais.

Elle baissa les yeux, sembla chercher ses mots. Puis nous regarda de nouveau, puis nous annonça se qui fut un déchirement pour moi, la nouvelle qui me détruisit.

"Axar, Nerezza, vos parents...vos parents, sont mort d'un incendie dans l'après midi, le médecin à tout fait pour les soigner, en vain. Je suis désolée."

Je la regarda, me leva, et me dirigea vers la porte, en marmonnant quelque chose voulant dire:

"Je ne me sens pas bien"

je franchis la porte, pris a droite et me précipita soudain vers un coin.

Je vomis. ils étaient morts. ma respiration s'accéléra, une larme coula puis deux, et je compris que rien ne serait plus pareille, que jamais je ne reverrais leur visage, que jamais, je ne leur présenterais leurs petits enfants, que jamais, nous nous retrouverions pour le repas du dimanche.

Jamais.

Voila comment je me retrouvais accroupis en sanglotant, près d'une flaque de vomi. 

Les jours passèrent, et vint le jour du dernier adieu. L'enterrement se passa comme n'importe quel autre enterrement, triste. Tous le monde pris la parole pour dire quelque conneries sur le fait qu'ils étaient des gens formidables , qu'ils ne les oublieraient jamais. 

Et il arriva, il vint vers nous, je le reconnu tout de suite, le mage.

"Toute mes condoléances."

C'est tout ce qui nous dit. Puis il nous invita à le suivre, on entra dans la tour. Axar se tenait a mes coté, me serrait la main.

Il n'en ressortira jamais.

Et la reine prit le roiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant