Chapitre 2

7 1 0
                                    

Les mois ont passé. Axar semble oublier les évènements, comme tout les autres.

Cela a toujours été comme ça, on va a l'enterrement d'une personne qu'on aimait, on le pleure et on l'oublis.

L'oublis. 

C'est l'une des règles de ce village. Oublier. Oublier les morts, oublier pourquoi nous sommes ici, oublier la guerre, oublier le danger.

C'est censé nous aider à vivre heureux, en paix et en harmonie sans reproduire les erreurs passé. Des conneries. La plupart des règles de ce village sont de pures conneries.

Par exemple, l'on ne peut pas garder des souvenirs des défunts. Leurs corps sont brûler avec toute leurs affaires. Pour oublier.

Il est aussi interdit d'écrire des lettres dans lesquelles les lettres L.E.V.O.N.D apparaissent. Pour oublier. Mais c'est une conneries.

Axar semble s'y accommoder. Pas moi. 

Depuis peu, le mage, qui enfaite est un sorcier (j'ai eu beaucoup de mal a comprendre la différence, qui est que le mage, peut voire les âmes, et le sorcier peut les posséder.) enseigne la magie a Axar, ce dernier le vénérère, il passe sont temps à étudier, lire les livres de la bibliothèque, s'entrainer.
Et puis moi, je me demande vraiment ce que je fais là.
Sûrement que je ne suis ici que pour mon frère. Car l'on a pas osé nous séparer.
Je regarde le plafond. Axar dort dans le lit à côté du mien, à cette heure, j'imagine que le sorcier dort aussi, dans un lieu qui m'est inconnu.
Je me lève et sens la pierre froide sous mes pieds, je me me dirige à pas de loup vers les escaliers, je me déplace lentement dans le noir, cherchant à tâtons la poignée de la porte de sortie.
Verrouillée.
J'aurais du m'en douter.
Je n'est jamais réellement regarder ou il mettais les clés, toute tentative de quitter la tour est vouée à l'échec.

Je pourrais aussi tenter de sortir par les balcons du premier étage, seulement si je me rate, la chute me sera mortelle. 

Quitte a mourir, au temps que se soit en faisant quelque chose d'intéressent, que de mourir d'ennuis dans une tour, ou personne ne semble se préoccuper de moi.

Je repars dans le noir, en évitant les marches en bois de l'escalier qui risque de  grincer.

Je m'arrête devant la porte du premier étage. Une fois partie, est ce que je pourrais réellement revenir, surement que le mage ne voudra plus de moi, peut qu'il ne sera pas aperçu de mon absence, et puis aller si c'était pour partir pour toujours?

Tant pis.

J'ouvre la porte, et avance, toujours sur la pointe des pieds.

Le premier étage est occupé par une grande bibliothèque dont la seule lumière provient de la grande fenêtre en face de la porte.
Je m'en approche lentement, ouvre la fenêtre et regarde en bas, quatre mètres à tout casser, avec un arbre à environ un mètre de moi, si j'arrivais à atteindre une branche assez solide, peut être que j'aurais une chance. Il suffit d'avoir assez d'élan. Chose que je n'ai pas, la pièce est remplis de livres dans tout les coins, il y a une grande table au milieu, qui est aussi couverte de livres.

Mission impossible.

Mais il faut que je tente le coup, quitte à y laisser les jambes.

Je pourrais aussi tenter de m'accrocher au lierre qui recouvre la façade, mais je ne sais pas si il est assez solide.

Je remonte, toujours sur la pointe des pied dans ma chambre, que je partage avec mon frère.

Je récupère un sac, et des affaires, je jette un dernier coup regard vers Axar. Il s'est endormi en lisant un livre, surement un avec des sorts et toute le reste. Je ne peut pas juste partir sans laisser de trace. Je prend une feuille et ma plume pour marquer ces deux mots, qu'il pourra comprendre: "oublis moi".

Je m'approche lentement, pour lui retirer le livre, et remonter la couverture.

"Les sombres enchantements".

Charmant.

Je le feuillette, juste pour voire, ce livre est plutôt bien fournis, il passe par la métamorphose pour finir a ressusciter des morts. 

Maman. Papa.

Des pas approchent, je jette mon sac sous le lis, me met sous les draps et attend, j'ai le cœur qui bat la chamade, ma respiration s'accélère, et dans ce silence de mort, j'ai peur.

Peur qu'on me découvre avec se livre, peur qu'on découvre ce que j'allais faire, peur que l'on se rapproche de trop près de mon lit et que l'on m'entende respirer bruyamment, trop bruyamment.

Les pas se rapproche, je les écoutent, leurs façon de taper du talon, leurs cadence, ce n'est pas le sorcier, je reconnaitrais ces pas.

Qui?

Ils se rapprochent, ils sont dans le couloir, a moins d'un mètre de la porte.

Je tente alors l'impossible, et me glisse sous mon lit. Stupide.

Je veux dire, une cachette des plus déplorable, mais j'ai un mauvais présentiment, et je ne me trompe jamais.

La porte s'ouvre, je peux voire de lourde bottes. Surement un homme, et il se rapproche.

il passe près de mon lit, soulève la couverture et la repose. Il a dus remarquer le mot que j'avais laissé sur la commode bien en vus pour Axar. En tout cas, il ne cherche pas àsavoir ou je suis.

Puis vient le tour de mon frère. Il s'approche, comme il l'avait fait précédemment, souleve la couverture, réveillant mon frère, il le regarde un instant, aucun des deux ne dis rien.

Puis l'inconnus pris la parole, et dis a Axar ceci:

"-C'est toi."

Il allait répliquer quelque chose, mais n'en eu pas le temps, l'homme lui planta une dague dans le ventre.

J'avait envie de hurler. Mais je ne pouvais pas, ça aurait été stupide, j'aurais été la prochaine sur la liste.

Axar cria, enfin, crier n'est pas vraiment le terme, c'était un cris étouffé, de surprise peut être de peur, ou de douleur.

Je senti mon cœur se briser, cela fait si mal.

L'homme reparti, je resta la encore un peu, j'avait peur. Non, j'étais terrifier.

Quand je n'entendis plus rien, je sortis, de sous le lit, et, chancelante, je m'approcha du corp, inerte de mon frère, ses yeux bleu étaient grands ouverts, vitreux, une tache rouge sombre, se dessinait sur sa tunique, elle continuait de s'élargir.

Ou était il?

Ou était le sorcier, il savait toujours tout? il entendait tout. Pourquoi n'était il pas intervenus?





Et la reine prit le roiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant