Plaisir malsain|•TK

反射 • Hansha « 3 ».5

•Reflexion •Réflexion

Assis contre une montagne de personnes s'agglutinants les uns contre les autres sur le canapé à l'étage, je réfléchis depuis déjà une bonne vingtaine de minutes -donc depuis que j'ai quitté ce sombre garage- vigoureusement seul, à tout ce qui venaient de ce passer...

Sincèrement, je ne sais pas ce qu'il m'a pris. Je l'ai embrassé, et à de nombreuses reprises. Je l'ai fais, et je l'ai regretté quelques secondes plus tard. Je l'ai embrassé, ensuite j'ai adoré. Puis je lui ai demandé de regréer ce geste abject sans la moindre hésitation, comme si c'était ce que je voulais faire, mais à la fois pas. Cette envie nouvelle avait enviée mon être tout entier jusqu'à me pousser à le faire, contre ma raison qui elle me suppliait d'arrêter ce massacre.

J'ai eu honte à un moment, je me suis sentis étrange. Pas effrayé, ni inquiet pour une fois mais plutôt désemparé. J'avais l'impression d'être perdu, trop cette impression de perdu et à la fois pas. C'est pour cela que je me suis demandé encore une fois si ce que je voulais, était raisonnable ou non. Je me suis sentis différent, trop comparé à d'habitude. Je semblais pour une fois à l'aise, dans un espace confortable, douillé dans lequel je pouvais me laisser aller ; dans lequel je pouvais me laisser bercer par les mots indescriptibles de mon partenaire ; dans lequel le monde paraissait plus simple, plus divin qu'à sa racine.

Après ce baiser, j'ai remarqué que mon corps était pour la première fois réceptif à quelqu'un. Et que pour la première fois c'était doux, et voulu.

Cette sensation étrange qu'il m'avait offerte gentiment était si délicate, si agréable, si nouvelle que je croyais avoir plus réfléchis que profité du moment. Je pensais être sous hypnose, concrètement je n'étais plus du tout maître de mon propre corps. J'étais à la fois moi-même ainsi qu'une autre personne. C'était comme si j'avais pris le contrôle de mon corps, mais le contrôle d'une nouvelle conscience... J'ai même cru que j'allais tomber dans les pommes à un moment donné. Mon cerveau était tout simplement ailleurs, alors que mon cœur lui avait choisit de rester là, si près de moi, cela faisait pourtant des décennies que je n'avait pas pu le ressentir de la sorte. Ou peut-être que si, avec Jaebum...

Je ne peux l'expliquer, mais j'avais comme l'impression que mon âme s'était envolée trop loin de mes os, de ma chair ainsi que de mes organes qui ne cessaient pas de se resserrer. Je n'avais pas pensé une seule fois à ce fameux Bum. Comment était-ce possible ? Je n'en avais pas la moindre idée, et je ne trouve toujours pas l'idée alors qu'à présent je semble plus apaisé.

Maintenant seule avec ma conscience, alors qu'auparavant j'étais accompagné dans cette sensation, nos émotions et notre échange inoubliable, je ressens encore ses touchés. Je peux sentir encore ses lèvres rien qu'avec les yeux fermés, sentir mon coeur qui peinait à suivre rien qu'avec une unique pensée. Je ne sais pas si j'ai réussi à avoir ce que je voulais, ou si je suis fatigué d'être seul... Mais au moins je suis sûr que j'aime être à ses côtés.

Je n'ai pas ressentis ces étranges picotements comme j'en ai l'horrible habitude. J'ai pu sentir une sorte de crainte, de frayeur, d'angoisse à l'idée de ne pas lui plaire. En revanche je n'ai pas eu cette effrayante peur de lui, celle qui me terrorise. Cette peur immense qui brûle souvent tout mon ventre d'une manière désagréable. Non, j'ai pu avoir mieux que ça : j'ai eu confiance en lui, en ses gestes, en ses mots, en sa personne, en se qu'il est et entièrement cette fois. J'ai été confiant, satisfait et surtout je crois... être sous l'emprise de son charme charismatique ainsi que mesquin.

Je ne sais pas si ce moment était drôle pour lui, ou intense comme pour ma part. Mais cela m'est franchement, égal. Ou peut-être pas...

« — Tu comptes rester là à ne rien faire pendant combien de temps ? Me demanda subitement Kihyun, debout face à moi, un verre à la main me faisant alors sortir de mes pensées.