Chapitre 16

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Le lendemain matin, Sasuke ne fut pas étonné d'entendre de puissants coups s'abattre sur la porte de son appartement et sut de suite qui allait débarquer sous peu. Il s'extirpa de son lit en secouant son compagnon.

-Prépare-toi, c'est pour toi, dit-il.

Naruto grogna et fit mine de se planquer sous les draps.

-Inutile de te cacher, tu vas pas pouvoir y échapper, fit Sasuke en le rejoignant sous les couvertures pour le chatouiller et l'embrasser.

Les coups sur la porte redoublèrent et Sasuke bondit hors du lit en emportant avec lui les draps.

-Elle va alerter tout l'immeuble ! Dit-il en se précipitant vers l'entrée alors que le blond se redressait en soupirant.

Le blond pris la peine de passer un boxer avant de se rendre dans le salon.

Pendant ce temps, Sasuke, le drap enroulé autour de la taille, ouvrait la porte avant que la furie de l'autre côté ne la défonce.

-Bonjour Sakura, fit-il d'un ton placide.

-Bonjour Sasuke fit la jeune-femme en franchissant le seuil, l'oeil aux aguets. Il est où ?

-Le salon.

Sans prendre la peine de jeter un regard au mannequin, elle se précipita vers le lieu-dit.

Kakashi qui avait accompagné la jeune-femme, pénétra à son tour dans l'appartement.

-Elle m'a tiré du lit tôt ce matin. Elle cherchait Naruto.

-On dirait bien qu'elle l'a trouvé, constata Sasuke alors que voix de la jeune-femme leur parvenait du salon.

Quand ils entrèrent dans la pièce de vie, ils virent Naruto vêtu d'un simple boxer, qui se tenait debout près du canapé alors qu'à quelques mètres face à lui, Sakura l'invectivait en lui lançant des projectiles qu'elle cueillait dans son sac à main.

-Comment as-tu pu me faire ça? Partir en plein milieu d'une conférence de presse ! (Elle projeta un paquet de mouchoirs vers lui). Tu te rends compte dans quelle merdier tu m'as laissé ? (Une bosse à cheveux atteignit le bras de Naruto). Les journalistes étaient furieux ! (Un tube de rouge-à lèvre vola au travers de la pièce et toucha le buste du footballeur qui l'accueillit stoïquement). J'ai dû me confondre en excuses ! Et promettre une interview exclusive à un journal national (elle lui envoya un à un des tampons encore dans leur emballage plastique). J'ai fait un communiqué sur les réseaux sociaux pour rassurer les fans (un miroir rejoignit les autres projectiles). Je t'ai cherché partout, chez Shikamaru (une boîte de pastilles fusa vers la tête du blond mais ne l'atteignit pas), chez Jiraya (un trousseau de clefs manqua sa cible et atterit lourdement sur le carrelage, ce qui fit grimacer Sasuke), et même chez Hinata et Kiba! (Un poudrier fit une cabriole sur le canapé). Et après je découvre que tu as posté sans m'en parler avant, un message dans lequel tu promets à tes supporters de révéler l'identité de la personne que tu aimes ! (Elle hurla la dernière phrase et lui envoya avec force son agenda que le blond parvint à arrêter de la main).

Sasuke contemplait la scène avec amusement et une pointe d'étonnement aussi. Il se demandait combien de choses Sakura allait encore pouvoir sortir de son sac.

Cette dernière, essoufflée par sa diatribe, semblait fouiller dans les entrailles de ce dernier, à la recherche de nouveaux projectiles.

-Sakura, je suis désolé. Je suis vraiment un idiot, reconnut Naruto, maintenant qu'il pouvait en placer une.

Il affichait un air profondément contrit.

-Tu peux le dire ! Tempêta-t-elle.

-Je ne voulais pas te mettre dans l'embarras. En fait, je n'y ai pas pensé.

Ne le répète à personneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant