Two

10 0 0
                                    




Kyle Evans

Ce qui s'était passé le premier jour se reproduisit encore le deuxième jour et le troisième et encore jusqu'à ce fameux jour. Les premiers jours elle ne recevait que des insultes, je faisais parti des personnes qui l'insultait. J'aurai aimé avoir eu quelqu'un qui me dise d'arrêter car j'allais vraiment loin dans mes paroles, même si je ne l'a connaissait pas je suis sûr qu'elle ne méritait pas tout ce qu'on lui disait.

Le deuxième jour je me souviens l'avoir évité, je disais à tout le monde que je ne voulais pas être comme elle, que je ne voulais pas lui ressembler et j'inventait aussi que ses cheveux était le résultat d'une enfant mal conçue.

J'étais la pire des pourritures avec elle...

Mes camarades de classes allaient souvent la voir pour qu'elle les aide en math en échange de quelques jours sans harcèlement, ils ne tenaient jamais leurs promesses et elle les aidait toujours. Je ne lui ai jamais demandé de m'aider car je n'en ai tout simplement pas besoin.

Les profs ne remarquaient rien de ce qu'elle vivait. Les boulettes de papier qu'elle recevait par millier en cours ne les faisaient pas réagir. Je ne sais pas ce que j'avais dans le crâne pour ne pas arrêter tout ça. Je trouvais ça drôle, quand je repense à tout ce que j'ai pus faire et dire j'ai envie de me gifler.

Je l'avais vu une fois se faire taper, c'était devant les casiers, la seule chose que j'ai fait c'était de rire. Il n'y a rien de drôle à ça mais comme je vous l'ai dit, j'étais con.

- Tu mérite de crever ! lui avais-je dit dans la cours de la récréation un midi.

- Je mérite autant que toi de vivre ! m'avait-elle répondue.

Si nous avions eu cette conversation aujourd'hui j'aurais dit que oui, que tout le monde mérite de vivre autant que moi, mais à ce moment là, j'avais dit :

- Non, tu ne mérites pas de vivre, tu es une chienne et les chiennes dans ton genre ne devraient pas vivre.

Juste après que je lui ai dit ça elle est partie, je ne l'ai plus vu de la journée et j'en étais heureux. Les populaires m'avaient même remercié car elle n'était pas venu, j'avais ris avec eux en disant que je le referais si il fallait le refaire.

Mais le lendemain, en la voyant revenir, j'étais énervé. Je pensais avoir réussi à la faire fuir pour de bon mais évidemment j'avais faux.

°°°
Environ 420 mots.
Je n'ai pas vraiment de chose à ajouter sur ce chapitre..
Love

We Don't Believe..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant