chapitre 2

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Salut salut les petits lulu, je suis désolé pour cette très longue attente mais pour des raisons personnelles j'avais dû arrêter complètement watpad.
Je n'avais malheureusement plus le cœur à écrire ou même à lire, mais c'est bon je vais mieux maintenant et je peut m'y replonger avec bonheur.
Bonne lecture à tous
                                                                        

Ces longue heures de cours se passèrent sans accro, j'étais même plutôt amusé de voir l'autre idiot me regarder pour me faire peur; comme quoi chez lui, l'évolution a manqué quelques étapes.
Je peaufinais mon plan d'évasion; non pas par peur mais juste pour le plaisir de le faire chier. Il a voulu jouer ? Et bien il va s'en mordre les doigts.
Je ne peux certes pas parler dans mon cas, mais ce n'est pas pour autant que je vais me laisser marcher dessus.
À la dernière sonnerie, je pris rapidement mes affaires pour me précipiter par la fenêtre et sauter, atterrissant sur l'arbre à peine plus bas et rejoignant l'arrêt de bus le plus proche.

Il fallait bien que je rentre un jour chez moi, surtout que je changeais de dortoir cette année ce qui fait encore un déménagement, mais pour une fois je me retrouvais tout seul avec une chambre rien qu'à moi.
Non pas que je m'en plaignais car le colocataire que j'avais l'année dernière était hyper flippant sérieusement !

Il m'était arrivé plusieurs fois de me faire réveiller par lui entrain de me regarder durant mon sommeil en me murmurant à répétition des charabias incompréhensibles.
Les premiers jours avaient été vraiment bizarre mais malheureusement, ne pouvant changer de chambre dû à un manque de place j'avais bien dû m'habituer à ça.
Mais j'avoue que j'avais tendance à faire gaffe; le problème d'être muet était qu'à la moindre merde, il n'y avait pas de possibilité d'hurler pour alerter, donc on reste dans la merde.

J'avais pris l'habitude de rédiger une lettre avant d'aller me coucher pour avertir ma mère que si l'on me retrouve mort, c'était mon colocataire qui avait fait le coup.
J'aurai bien averti ma mère par message mais le premier jour où j'ai eu la peur de ma vie et que je l'ai averti, elle a débarqué de force dans le dortoir en pleine nuit en faisant chialer le mec de la sécurité pour passer et avait ouvert la porte en criant "touche pas au petit cul de mon fils démon ! ".
Mon colocataire avait eu une sacrée pétoche et ma mère s'était faite engueulée par le proviseur en disant qu'elle n'avait pas à faire ça sinon je ne serai plus accepté en internat, et 4 heures seulement pour l'aller/retour chaque jour ça faisait mal.
Mais je pense que cet incident a joué sur la chambre de cette année pour éviter tout nouveau problème, même si j'avoue que j'ai bien kiffé ma mère ce jour là.

Une fois arrivé à mon bâtiment je rejoignis l'accueil de mon nouveau logement pour cette année afin récupérer les clés et signer les papiers qui confirmait la réception des ladites clés.
Quand je rentrais dans ma nouvelle chambre, je m'écroula sur mon lit sans même ranger mes bagages qui avaient été déposés à l'intérieur.
Oui je suis un flemmard à part pour trouver des conneries à faire;  mon intelligence ne  se révélait qu'à ce moment là. Comme vous l'aurez compris, mon but dans la vie était de faire chier mon monde comme je l'ai fait juste au paravant pour l'autre idiot qui doit bien péter un câble à l'heure actuelle.

Sur cette pensé j'entendis une voix que j'espérais ne pas appartenir à la personne à laquelle je pensais à cette instant.
Quand une insulte que j'avais entendu bien plus tôt arriva à mes oreilles, je compris ce que mon père ne cessait de me répéter au fil du temps.
"Fait très attention Naru de ne jamais t'attirer les fourdre du Karma car il n'hésitera pas à faire de toi sa pute". Ce n'était pas ouf comme leçon, surtout donnée à un gosse, mais maintenant je comprenais assez bien la métaphore.
Ce foutu Karma devait bien se marrer sur le coup; là, j'étais dans le caca et ça ne me servira même pas de leçon et ce uniquement parce que je ne savais pas faire profil bas.

Dans tout les cas, il faudra bien que l'on se voit puisque, d'après le bruit, il habitait à mon étage; il ne me manquais plus qu'à savoir où exactement. La suite en dépendra.

Quand il fut l'heure de manger je sortis pour rejoindre le réfectoire, mais mon voisin d'en face ouvrit sa porte au même moment et l'identité de ce dernier fut confirmé tout comme son emplacement.

-Te voilà le dégénéré, me dit il en attrapant mon col me soulevant presque.

Parceque oui, je ne suis pas très grand malheureusement et pourtant j'en ai bouffé de la soupe.

-Tu as quelque chose à dire pour ta défense ducon ?!

Sachant qu'il m'était impossible de parler et qu'il m'était difficile de tenir sur mes pieds avec la hauteur à laquelle il me tenait, j'étais incapable d'écrire. Soit je faisait un signe de la tête, soit je creusais ma propre tombe.
J'optais donc pour un suicide car quitte à mourir, autant mourir avec dignité – ou pas suivant le point de vu – mais j'aurais au moins fait une connerie avant de rendre l'âme.

Ni une Ni deux, j'utilisais le peu de stabilité que j'avais – c'est à dire seulement mes orteils qui touchaient le sol donc pas ouf mais faisons avec –, je le fis basculer afin d'atteindre sa bouche pour l'embrasser de façon à provoquer un effet de surprise afin de me libérer de sa poigne.
Petite erreur de calculs de ma part voire grosse erreur: je n'avais pas anticipé qu'il n'allait pas se rattraper ou même me lâcher à cette instant. Je tombais, ce dernier avec ma langue dans sa bouche car avec ce fameux effet de surprise il l'avait ouverte.
Une fois que le corps de ce dernier rencontrq le sol je me retrouvais à quatre pattes sur lui toujours accroché à ses lèvres, son t-shirt un peu relevé à cause du choc et moi la chemise à moitié déboutonnée du à sa force.
Vu le tableau et l'urgence de la situation je me dépêche de vouloir me relever. Manque de bol ce dernier en voulant me rattraper il attrapa mon pantalon qui m'a fait regretter mes préférences pour les vêtements plus larges et surtout sans ceinture quand je retomba sur ce dernier.

-Putain mais qu'est-ce qu'il se passe ici ?!

Oui, on était dans la merde, et même dire la vérité n'aidera pas avec la vue déplorable que nous donnions en cette instant: lui allongé parterre avec le t-shirt qui montre son ventre et ses abdos – qui d'ailleurs sont vraiment appréciables – avec sa main sur mon cul ; moi sur lui les fesses à l'air et la chemise presque déboutonnée faisant apparaître mes tétons. À bout de souffle bien sûr.

À votre avis quelle est l'impression que l'on donne ?
Et oui Karma a fait de moi sa pute comme le dirais mon père.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 16, 2023 ⏰

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