Chapite 1

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Comme tous les jours j'étais dans ce fichu train à attendre d'arriver à ce lycée pourri.
J'y allais seulement car c'était important, mais je peux vous assurer qu'il me prend la tête.
C'est surtout ceux qui le composaient qui me saoulent, tout comme l'être humain en lui même.
Ça n'avait pas toujours été le cas bien sûr,  il n'y avait pas si longtemps, je faisais parti des emmerdeurs.
Vous savez, celui qui se fait dégager de cours car il fout la merde, comme être le premier à bizuter les profs ou se foutre de la gueule du petit intello de la classe ?
Ça, c'était moi au collège, mais maintenant c'est seulement de l'histoire ancienne.

Je fus vite coupé dans ma réflexion par un abrutit qui m'a limite éjecté pour passer, quel gros con ce mec.
Le pire était que l'on descendait au même arrêt, donc si il avait attendu un peu j'aurai pu éviter de faire connaissance avec la vitre.
En plus c'est un connard mal polis car il ne s'était même pas excusé.

J'effectuai le reste de mon trajet tout en insultant et maudissant silencieusement ce mec, ha oui car vous ne le savez pas mais j'avais perdu ma voix durant ma dernière année de collège.
Résultat: je ne pouvais plus menacer qui que ce soit de vive voix, mais ça me permettait de passer pour un mec sympa qui reste dans son coin, c'est le seul point positif à tout ça.

Une fois arrivé, je me mis directement au fond de la salle pour le cours qui n'allait pas tarder à commencer, bah oui, je n'allais pas arriver 20 minutes en avance.
Je n'étais pas non plus désespéré, 5 minutes étaient largement suffisantes.
Jusque là, j'étais tranquille, avachi sur mon bureau en attendant que ce cours ne commence.
Malheureusement, cet instant paisible fut interrompu par un gros con.

- Dégage de ma place le dégénéré.

Après ces mots qui venaient de retentir à mes oreilles, je levai le regard afin de voir le chieur, et surprise, c'était celui qui était dans le train.
Je m'empressai de lui lancer mon regard le plus noir que j'avais en réserve.

- Qu'est-ce que tu as, t'as trop peur pour repondre ou quoi ?

Il s'est bien amusé de sa connerie, il ressemble à un gamin qui venait de recevoir une sucette.
Ça me fesait réellement chier, son attitude était merdique comme ses grands airs.
Je farfouillais dans mon sac à dos à la recherche de mon carnet et mon stylo pour lui communiquer le fond de ma pensée.
Une fois trouvé je noircis mon papier de ma réponse "Je suis muet, connard." je lui avais tendu mon mot, tout fier de moi avec un grand sourire.
Il avait rougis de colère du "connard" je pense, pourtant je suis certain que ce n'est pas la première fois que l'on doit lui dire.
Il m'attrape par le col dans un élan d'énervement et sûrement pour me casser la figure comme quoi il était sans gêne du début à la fin.

- Tu me prends vraiment pour un con toi.

Je repris mon carnet et gribouillais ma reponse "Pas besoin tu l'es déjà." oui je cherchais la merde comme toujours mais je n'arrive pas à m'en empêcher avec cet abrutit.
Quand il voulu me mettre son poing dans ma jolie petite bouille le professeur fit son apparition tout en gueulant dans la classe pour calmer tout le monde.

-Ce qui viennent foutre la merde dans ma classe sont priés de dégager d'ici.
Sinon vous fermer vos gueules et vous vous asseyez.

Il ne me lâcha pas doucement du tout en ne desserant aucunement les dents, mais il n'était pas le seul à être énervé et vexé dans l'histoire.
Puis il m'avait fait mal ce con, ce matin j'ai dû faire limite un roulage de pelle à un nid à microbe si ça se trouve j'ai même du choper la connerie de certains.
Une choses est sûre, je vais me venger à ma façon et je vais lui apprendre ce qu'est le karma.

J'attendais la fin de la mâtinée surtout qu'il s'éloigne un peu mais il a même fait mieux que j'espérais.
Il a laissé son sac avec toutes ses affaires dans la salle sans surveillance  avec seulement moi qui partais en dernier. Et là, j'ai eu une idée de génie.
J'allais ouvrir son sac puis ouvris mon pantalon afin de sortir mon engin et vidais le contenu de ma vessie dans son sac en prenant bien soin d'arroser tout se qui s'y trouver.
Par contre, je ne mis pas une goute par terre par respect pour les femmes de ménage qui n'ont pas besoin de nettoyer cette connerie en sachant que leur boulot est assez dur comme ça et qu'elles n'ont rien demandées.
Cela terminé, je pus aller me prendre de quoi déjeuner tranquillement et de très bonne humeur à présent.
Une fois nourri, je reparti dans la salle de classe mais avant même que je ne pénétre dans la salle je pus entendre l'autre casse-pieds gueuler.

- Putain, quel est le fils de pute qui as pissé dans mon sac?

Je parti m'assoir tranquillement en essayant tant bien que mal à contrôler mon fou rire et le rictus en me faisant violence.
Ben oui, je ne vais tous de même pas dire que c'est moi qui me suis amusé ça ne serait pas drôle dutout.
Mais je crois qu'il a déjà l'idée de la personne au vu du regard fou furieux qu'il me lance à l'instant.

-Toi putain, je suis sûr que c'est toi.

Je hoche la tête pour repondre négativement à la remarque, je ne mens pas totalement car je ne suis pas le fils d'une prostituée.
Il vient à ma table en tapant du poing violemment

- Je suis sûr que c'est toi, la seule fois où ça arrive c'est quand tu me cherches la merde.

Une fois de plus je suis sauvé par le professeur, comme toujours entrain de gueuler dans la classe.
Je suis même surpris qu'il est toujours de la voix pour faire son cours.

- Encore les deux même qui se querellent, allez vous asseoir et oubliez l'autre un peu.
- On réglera ça ce soir.

Ma voix, mon souhaitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant