Ad Vitam [Levi X OC] [FR]

III) J'en ai assez de fuir

TW : Agression sex*elle, vi*l

Oh bordel, ça va faire la 4ème fois que je dois manger le sol depuis qu'on a commencé. Je vais jamais réussir à tenir le choc toute la soirée. Et depuis quand c'est si douloureux de se relever ? Ah bah, et de 5, j'lai pas vu venir la balayette. Bref, cette soirée s'annonce très longue...

III) J'en ai assez de fuir

**Le soir**

Pour débuter les remises à niveau au corps à corps, il a d'abord voulu travailler de "simples" techniques pour immobiliser son adversaire. Sauf que j'ai l'immense plaisir de bouffer le sol à chaque fois qu'il m'immobilise, car je cite : "Il faut que je retienne". En résumé : je bouffe beaucoup le sol.

L : "Ça fait 5 fois que tu tombes Mazen. Tu tiens pas debout ou bien ?" dit-il avec un rictus.
A : "Vachement drôle Môsieur Levi. Mais je tiens à préciser que pour ma défense, je ne dors pas." disais-je en râlant tout en me relevant.
L : "Je dirais même hilarant, et appelle moi Levi, j'ai pas 50 ans quand même. Mais, pour ta gouverne, moi non plus je ne dors pas, pourtant je tiens bien debout, moi" dit-il en envoyant une droite.
A : "T'es un monstre Levi, comment tu peux te comparer à une crevette comme moi ? Mais dis moi, c'est bien toi qui avait dis pas de familiarités au sein du bataillon, et là, tu me dis de t'appeler par ton prénom." disais-je en parant son coup et en reprenant ma garde .
L : "Va savoir." dit-il en envoyant un autre coup que je stoppais net.
A : "Aaah, qu'est ce que j'attendais ce moment pour pouvoir le sortir." disais-je à mon tour.
L : "Sortir quoi ?" dit-il intrigué
A : "Ton coup était prévisible cher ami." répondis-je en envoyant ma jambe en direction de sa tête.
L : "Et le tien beaucoup mieux, mais pas encore assez bien" dit-il en utilisant ma jambe pour me faire tomber.

Sa tentative de me faire chuter s'aboutit sur un égalité car je le fis tomber avec moi durant la chute, ce qui donna lieu à une situation assez gênante au vu de la position provoquée avec Levi au dessus de moi, et moi en dessous...
A : "Hmm, désolée, c'est un peu gênant, j'ai juste envie de mourir de honte mais bon."
L : "A ce point ?" dit-il amusé
A : "Je vais me fâcher le vieux."
L : "Oh, je t'en prie, t'es bien plus mignonne quand tu souris." dit-il avec un sourcil arqué.

Fait chier, il est doué ce con. Maintenant je souris, et en plus, je rougis.

A : "Idiot" chuchotais-je amusé en évitant son regard de glace.

Levi se redressa enfin et m'aida à faire de même, on restait donc debout en face de l'autre dans un silence des plus lourds. Mais une question me brûlait la langue depuis un certain moment, et je sentais que si je ne la posais pas maintenant, ce sera fichu. Alors, je pris une grande inspiration et tout le courage qui me restait :

A : "Levi ?"
L : "C'est mon nom, en effet"
A : "T'es con" dis-je en lui tapant l'épaule.
A : "J'ai un truc à te demander." repris-je sérieuse.
L : "Fais" dit-il avec sérieux
A : "..."
L : "Bon, t'accouches ou c'est pour demain ?"
A : "Oui, bah ça va le vieux, j'ai un peu de mal."
L : "Madame prends son temps à ce que je vois."
A : "Mais Madame vous emmerde."

Allez meuf, ça sera bientôt terminé. Une question, une simple question...

A : "T'as failli le tuer, mais pourquoi t'as pas fini le travail ? Enfaite non, comment, ou plutôt pourquoi tu t'es arrêté ?" demandais-je en fixant son regard vide
L : "Ah... Je comprends mieux pourquoi ça sortais pas..."
A : "Wouah ! Putain de merde ! J'ai cru que j'allais jamais réussir à le sortir..." disais-je en m'accroupissant et en prenant ma tête dans mes mains.
L : "T'es surprenante gamine, très surprenante..." dit-il en se baissant à ma hauteur.
A : "Et encore, t'as rien vu." disais-je en redressant assez la tête pour croiser son regard de glace.
L : "Tu veux vraiment parler de ça ?..." demanda-t-il en m'aidant à me redresser
A : "Non, mais repousser ses problèmes indéfiniment ne les fait pas disparaître. Et j'en ai assez de fuir." répondais-je.
L : "En effet, on est d'accord sur ce point..." soupira-t-il
L : "Pour être honnête, je me suis arrêté juste avant le point de non-retour, mais la limite était fine. Si je me suis arrêté, c'est justement parce que je savais que t'étais là mais le seul bruit que j'entendais était celui de mes poings qui frappaient son visage..."
A : "Je suis désolée que tu ais dû en arriver là à cause de moi..." dis-je en quittant son regard de glace en fixant le sol.