Ad Vitam [Levi X OC] [FR]

IV) T'as bien dormi ?

? : "Sucrette ?"
A : "Mmmh"
? : "Sucrette, faut se réveiller..."
A : "Mmmmmpf"
? : "On se réveille poussin"

J'émergeais tranquillement du sommeil pour poser les yeux sur une personne à peine plus grande que moi.

A : "Magna ?"
M : "Bonjour beauté endormie."
A : "À choisir, c'est poussin, pas sucrette."
M : "T'es incorrigible."
A : "Insupportable d'après Levi."
M : "Ça marche aussi." répondit-elle en rigolant.

IV) T'as bien dormi ?

M : "Je t'ai préparé du café. J'ai toqué mais personne a répondu alors je suis rentrée, j'étais inquiète. Mais fausse alerte, je rentre et je te vois encore en train de dormir."
A : "En effet, j'ai fait un gros somme." disais-je en baillant au cornet.
M : "Tu réalises ce que t'as dit ?"
A : "Bah oui, j'ai bien dormi."
M : "Abby ?"

Je voyais bien à sa tête qu'une certaine connexion aurait du se faire jusqu'à mon petit cerveau mais je restais confuse. Je compris seulement après quelques secondes de réflexions où elle voulait en venir.

A : "Putain de merde ! J'ai bien dormi !"
M : "Fallait le temps que ça monte au cerveau dis moi"
A : "J'ai bien dormi bordel ! J'ai bien dormi Magna !"
M : "J'ai compris poussin."
A : "Attends"
M : "Quoi ?"
A : "J'ai pas fait de cauchemars..."
M : "Tu me la refais sans trembler des genoux celle-là ?!" s'exclama-t-elle.
A : "J'ai pas fait de cauchemars !!"

Je lui sautais au cou comme une gamine, et elle répondait avec la même énergie.

M : "Mais comment c'est possible ?"
A : "J'en ai pas la moindre idée mais je te préviens, on va fêter ça !"
M : "La tueuse de bouteilles est de retour ?"
A : "Va savoir, mon pauvre foie fait une crise rien qu'à la mention de ce nom. Heureusement qu'on notre matinée de libre demain matin."
M : "Bah justement, avant qu'elle arrive cette matinée, va falloir aller bosser. Au boulot ?"
A : "Quand tu veux ma poule !"

Bon, j'ai un peu menti quand je disais que je n'avais aucune idée de ce qui avait rendu ma nuit possible, voir même paisible. J'avoue que j'ai bien une petite idée dans un coin de ma tête...

On se mettait donc en route, en direction les écuries pour cette nouvelle journée de travail. Et aujourd'hui, on allait s'amuser. On allait faire sauter les 5 ans pour vérifier qu'ils savaient encore se servir de leurs pattes correctement. On les amenait au manège juste équipé de protections. On avait installé des barres au sol pour qu'ils puissent gentiment travailler, ils arrivaient déjà échauffés par les deux palefreniers qui les longeait une vingtaine de minutes. Ça permettait de gagner du temps car dès qu'on en récupérait deux, ils en échauffaient deux autres. On les laissait en groupe de 2 pour pas les séparer. L'un sautait pendant que l'autre restait vers nous et on tournait.

M : "Prêt à sauter ?"
A : "Attention, on va lâcher les fauves."
M : "On montera à combien max ?"
A : "Un mètre. Faut juste qu'ils se déverrouillent un coup."
M : "Ça roule"

Et on a fait toute la matinée comme ça en commençant par le lot de 30 pour faire le plus gros dès le matin. On passait 15 min pour 2 chevaux, ce qui nous fit à peu moins de 4h de passée pour les 30 chevaux. On dormira bien ce soir. On fit une pause le midi pour manger et boire un coup avec les deux employés aux écuries. Mais on traînait pas, on avait encore 20 chevaux à faire. Et plus vite c'est fait, plus vite on rentre chez nous. Puis on est censé passé que 2h30 pour le lot de 20, alors ça devrait le faire.

**2 grosses heures plus tard**

M : "Meuf ? Il reste combien de chevaux ?"
A : "2 normalement, le noir et le blanc, donc c'est les derniers !"
M : "Hallelujah !"

On était tellement fatiguées qu'on avait pas vu deux hommes à la porte du manège nous saluer.

? : "Bonjour Mesdames !"
A & M : "Messieurs !" disons-nous avec un point sur le cœur.
E : "Nous sommes venus voir les 5 ans mentionnés durant la réunion. Le major nous envoie. On ne dérange pas ?"
M : "Absolument pas !"
A : "À vrai dire, vous êtes juste à la bonne heure. Il nous reste 2 chevaux à faire sauter, entrez dans le manège !"
L : "Travail à l'obstacle ?"
A : "En effet, faut qu'ils sachent sauter si un tronc gêne leur route dans les forêts."
E : "Vous les travaillés par 2 ?"
M : "Ça leur permet d'avoir un ami sur qui compter en expédition."