CHAPITRE 25

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                                                                            [ Point de vue de Daniel ]

Je fouille le frigo à la recherche d'un truc qui se mange, quand Céline rentre enfin à la maison.

C'est pas que je m'inquiétais, mais j'aime savoir où elle est.

"-Hey beauté.

-Hey dragueur.

-Comment va Camille ?

-Au top, et Alice ?"

Pourquoi elle me parle d'Alice ? On s'en fou d'elle sérieux.

"-Bien... Elle ne t'a pas parlé de moi dernièrement ou quelque chose?"

-Quand tu m'as déposé à l'école l'autre jour elle m'a juste dit qu'elle voulait te dire un truc... mais c'est tout."

Elle voulait me dire un truc ? 

Ça a peut-être avoir avec ça, sûrement même.

"-Tu ne lui as pas demandé quoi ?

-Si, mais elle n'a pas voulu me le dire."

Si elle ne lui a pas dit... C'est que ça à avoir avec ça , c'est certain.

"-Merde, tu me passe son numéro ? je dois absolument lui parler.

-Oui m'agresse pas, tiens c'est 0491/08.81.76

-Tu me sauve petite sœur."

J'encode le numéro dans mon Gsm, et l'appelle en montant les escaliers, oui je sais, j'ai même pas le numéro de la fille pour qui j'ai des sentiments.

1 tonalité, puis 2, 3, 4, répondeur. 'Vous êtes bien sur la messagerie de Camille Dallas, veuillez laisser un message après le bip sonore'.

"-Cam, c'est Daniel, rappelle moi je t'en prie."

Je m'assieds sur mon lit, je regarde dans le vide. 

Je remarque que ma chambre ressemble à rien, et qu'on y voit même plus le sol tellement c'est le bordel.

Je suppose que c'est pareil à l'intérieur de ma tête en ce moment.

J'ai pas envie de l'appeler, parce que j'ai pas envie d'affronter tout ça. 

Mais je sais que je dois le faire. 

Et puis si j'ai raison, elle aura grand besoin de moi. 

Je ne suis pas un salaud, je ne vais pas l'abandonner.

Environ 20 minutes après, Mon Gsm vibre, Je le prends et vois un appel entrant. 

J'hésite avant de décrocher. "-Allô ?

-Je suis désolée..."La réalité me frappe en pleine face quand j'entends sa voix. 

Elle à cette petite vibration dans la voix qui me fait comprendre qu'elle ne va pas bien. 

Elle sait autant que moi pourquoi je l'appelle.

"-T'as pas à être désolée Cam!" J'essaie de la rassurer, mais au fond de moi je pense qu'il n'y à pas moyen. 

"-J'aurais dût faire attention..." On aurait dût faire attention. 

Je me pose soudainement une question ; Est-ce qu'on parle de la même chose tous les deux? 

TAKEOVEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant