3. Le temps d'un verre.

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PDV Izuku : (le voici, le voila !)

[2 semaines après la dernière scène du chapitre 2...]

J'arrive au travail sans trop d'envies aujourd'hui. Nan, tous me soule et même si j'aime beaucoup mon travail, j'ai pas franchement envie de me forcer à sourire aux clients. M'enfin bon.

Pense à ton salaire Izuku. Ton salaire.

- Salut !

- Lut, me répond Shinso, occupé à nettoyer une table.

- Ochaco n'est pas encore arrivé ?

- Iida a appelé, elle est malade. On va devoir souffrir un peu parce que personne ne peux venir la remplacer.

Je soupire. Fais chier. Je veux déjà en finir de cette journée...

Je part me changer pour revenir me préparer derrière mon comptoir. J'aime bien dire que c'est le mien, j'adore être là-derrière et pas dans la salle à courir partout. Mais bon, je suppose qu'aujourd'hui je vais devoir aider un peu Shinso quand même.

J'entend la petite cloche de la porte sonner. Ah ça y est, les premiers clients arrivent.

[2 heures plus tard]

Je cours partout, débordé par l'arriver en masse des clients. Avec Shinso, on fait de notre mieux mais c'est claire qu'une troisième personne ne nous feraient pas de mal.

Aller, arrête de te plaindre Deku, travail.

En rangeant des verres, j'entent encore une fois cette satané sonnette. Je soupire, fatigué que les clients n'arrêtent plus. Mais quand je relève la tête, je suis surpris de voir notre nouveau client régulier toujours fatigué. Je regarde l'heure et fronce les sourcils quand je constate qu'il est 10h34. Bizarre.

- C'est la guerre ici ?

Je pose mon plateau pour me diriger vers lui, une fois qu'il est installé. Je lui souris, ravi de le voir.

- M'en parle pas, Ochaco est malade.

- Pour une fois c'est pas moi qu'est l'air crevé.

Je rigole à sa remarque. S'il voyait sa tête.

- C'est vrai, j'avais pas envie de travailler aujourd'hui déjà de base, et la situation n'a pas aidé.

- Personne n'est prévu pour remplacer dans ce genre de problème ?

J'hausse les épaules, peu convaincu :

- Bof, des fois on arrive à trouver quelqu'un, ça arrive que Mirio vienne dépanner mais c'est plus son taf alors bon.

Je vois Katsuki hausser les sourcils, interrogatif.

- Mirio c'est un ancien employer. Un bon ami au passage, mais il a décidé de prendre son envole pour de nouvelles aventures.

Sur mes mots, j'illustre ma dernière phrase en secouant mes mains comme des ailles près de mes épaules, avec un faux sourire ravi. Et ça n'échappe pas à l'attention du blond.

- T'a l'air vachement déçu de son départ, déduit-il en rigolant vaguement.

Je pose mon bras sur le comptoir pour m'appuyer dessus.

- C'est un de mes amis les plus proches, un peu comme mon grand frère si tu préfère. Mais cet enfoirer était bien trop utile pour que je sois ravi qu'il parte.

Je rigole légèrement et passe ma main de libre dans mes cheveux. J'aime beaucoup Mirio, et évidement je ne lui ai jamais reproché son départ. Mais j'aime bien le charrier même s'il n'est pas là.

LuiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant