J'aime un abruti

Dispute

Un garçon, d'une douzaine d'années, entra dans une maison traditionnelle de Konoha.

« Ohy ! Ch'uis rentré. »

Personne ne lui répondit, il se dirigea vers le salon, en lâchant un ''galère'' hérité de son père. Ne trouvant personne, il se résigna et décida d'aller dans sa chambre, mais en passant devant celle de ses parents, dans l'entre bâillement de la porte, il vit sa mère, assise sur le côté du lit, ses mains cachant son visage. Il n'était pas dupe, il savait que sa mère avait pleuré, les mouchoirs usagés à côté d'elle en étaient la preuve. Il ne supporta pas de la voir comme ça et décida, donc, d'entrer.

« Maman, ch'uis rentré. »

Elle sursauta et fixa son fils, ses yeux était encore rougis par les larmes, mais elle fit comme si de rien été.

« Ah, désolé Shikadai, je ne t'avais pas entendu. »

Elle lui sourit et se leva.

« Tu as faim?

_Mm... Moué un peu »

Ils se dirigèrent donc vers la cuisine, Shikadai se trouvait derrière sa mère, et il se mit à la détailler, ses cheveux blonds sandrés était attachés en quatre couettes, son père lui avait raconté qu'elle avait déjà cette coupe lors de leur première rencontre, lors de l'examen de Chunin. Lui, il ressemblait traie pour traie à son père, sauf ses yeux, c'étaient ceux de sa mère, même couleur, même forme.
Ils arrivèrent dans la cuisine, Shikadai s'arrêta en entrant.

« Tu veux manger quelque chose en particulier? »

Sa mère c'était retournée, les poings sur les anches.

« Non, le première truc qui vient. »

Il s'assit à table pendant que sa mère lui apportait un paquet de gâteau.

« Tiens.

_Merci.

_T'as beaucoup de devoir?

_Ouais, galère... »

Elle se crispa au son de ce mot, ce que son fils remarqua. Il s'empressa de prendre trois petits gâteaux et son sac, puis il alla dans sa chambre, prétextant qu'il voulait finir ses devoirs au plus vite. Quand il eut terminé, il regarda heure, il était vraiment rentré en retard. Et tout ça parce qu'il avait attendu son père, alors que ce dernier avait oublié de venir le chercher, Shikadai était donc revenu seul chez lui. Il s'allongea dans son lit et observa le plafond, moins intéressant que les nuages sois dit en passant...

« Shika! A table, on mange! »

Il se leva en soupirant et alla rejoindre sa mère dans la salle à manger. Au menu se soir somen. Il prit place en face de Temari.

« Papa n'est pas encore rentré?

_Non... Comme d'habitude... »

Rien de plus, rien de moins et ils finirent, tous deux, leurs repas en silence...

« Tu m'aides à débarrasser la table.

_Non, pas envie...

_C'était pas une question.

_Roh galè... * Cof Cof * Mmh D'accord... »

Il s'était rattrapé de justesse . Ne jamais parler comme son père, il l'avait comprit en observant les réactions de sa mère. Puis la porte d'entré claqua. Temari et Shikadai se retournèrent en sachant parfaitement qui c'était, l'As de Konoha, Shikamaru Nara.

« Tu es en retard!

_Roh ça va, fout moi la paix, Temari.

_Nara! »

Elle s'arrêta et regarda son fils un instant, il comprit et sortit en restant cacher derrière la porte, pour quand même assister à la scène.

« Shikamaru!

_Quoi encore?

_Tu n'avais rien à faire cette après-midi par hasard?

_Si! Des tonnes de dossier!

_Tu ne devais pas aller chercher Shikadai à l'école?!

_Roh, j'ai juste oublié, c'est rien...

_Comment ça ''c'est rien''?! T'as oublié ton fils!

_C'est qu'une fois de temps en temps.

_Non! C'est tout les soirs que tu l'oublies! »

Shikadai pu apercevoir sa mère faire de grands gestes en hurlant tant d'insultes, qu'il ne pouvait les énumérer.

« Tu me déçois énormément... se calma Temari

_Tu peux t'taire! Oui?! S'agaça Shikamaru »

Puis un bruit, un seul. Shikadai, caché derrière la porte, écarquilla les yeux. Sa mère était à terre la main sur la joue, et son père debout la main ouverte vers le bas. Il l'avait frappé, pour la première fois. Shikadai recula contre le mûr du couloir, il pu quand même voir ce qu'il se passait dans l'autre pièce. Temari se leva, la joue rougie, et poussa son mari.

« Abruti... murmura-t-elle »

Elle sortie précipitamment de la pièce, sans prêter la moindre attention à son fils. Elle alla jusqu'à sa chambre, prit un sac et y rangea ses vêtements.

« Qu'est-ce tu fais? »

Shikamaru, qui avait posé la question, se tenait dans l'encadrement de la porte.

« Ça ne se voit pas? Dit-elle froidement. J'm'en vais!

_Et pour aller où demanda-t-il en le retenant par le poignet. »

Elle se dégagea de son emprise et partie, avec son sac, vers l'entrer, suivit de près par Shikamaru. Elle ouvrit la porte et s'apprêta à sortir, quand son mari l'interpela.

« Temari. Pour aller où? »

Elle se retourna vers lui, le regarda avec colère et en fronçant les sourcilles.

« Loin de toi, Shikamaru. Très loin de toi. »