Richard mon frère

Chapitre 5 - Le Match de foot

Plus les jours passèrent, plus Richard était convaincu que son accident était dû à un étrange et imprévisible phénomène. A l'exception de la période ou sa mère le langeait pour la nuit, sa vie n'avait pas vraiment changée.
Jeudi, apèes l'entraînement de foot, il passa la soirée avec sa petite amie.
Elle l'aida à faire ses devoirs, puis allèrent au café pour rencontrer d'autres copains. Laura était amoureuse de lui et se considérait comme chanceuse d'être avec le garçon le plus populaire du lycée. Le vendredi suivant, Richard se coucha tôt en prévision du match important qui devait avoir lieu le lendemain. Il était embarrassé quand sa mère lui mit sa couche en lui parlant du match du lendemain. Le contraste de sa situation était inhabituelle. Il devait faire un effort pour s'imaginer dans sa tenue sportive et oublier la couche qui venait d'être mise entre les jambes.

Le jour se leva. Cela allait être un samedi chaud et ensoleillé. C'était le grand jour. Les "Oakwood Demons" n'étaient plus très loin de la victoire de son groupe. Belmont était une bonne équipe et le match allait être serré jusqu'à la fin, mais il était confiant quant au résultat final. Il enleva sa couche mouillée de la nuit, puis alla prendre sa douche pour enlever cette odeur de "bébé" qui l'accompagnait chaque matin. Vers midi, il alla au terrain pour s'échauffer.

Leurs adversaires étaient en très grande forme. Ils avaient été surmotivés et avaient développés une nouvelle technique de match. A la fin de la première mi-temps, le score était de quinze à dix-sept en faveur de Belmont. Au vestiaire, l'entraîneur les remotiva, puis indiqua à Richard qu'il attendait de lui qu'il redoubla d'effort. Tandis que les joueurs retournèrent sur le terrain, l'entraîneur tapota le dos de son joueur vedette.

La défense de Belmont semblait être de plus en plus forte et leurs lignes étaient de plus en plus dures à percer. Dans le dernier quart, Oakwood droppa et marqua pour ramener le score à seize points. La dernière minute allait être décisive. Richard rattrapa la balle dans ligne des 31 yards, puis couru vers la limite des 40, la dépassa et franchi la ligne des 50. Il esquiva les joueurs adverses avec une facilité déconcertante et s'envola vers la victoire. Il ne restait plus que deux joueurs à l'interception. L'un d'entre eux essaya de le plaquer, mais Richard l'esquiva in-extremis. Son coeur battait la chamade. Plus qu'un joueur à l'interception l'attendait, puis le prit en chasse, il pouvait sentir le souffle de sa respiration derrière lui, comme un félin qui coursait sa proie. Au prix d'un immense effort, il réussit à le distancer et à plonger dans la ligne de marque. Le point de la victoire. Oakwood était champion. Il était fou de joie. Il sentit également une étrange sensation d'humidité entre ses jambes. Oh non, pas encore. Richard ne pouvait pas le croire. Tout en continuant de courir, il se précipita dans les vestiaires, à la grande stupéfaction de ses copains. Quand il y arriva, suivi de prêt par ses équipiers, il se précipita sous la douche et ouvra en grand le robinet.
Il était trempé et ses copains étaient éclatés de rire. C'était la chose la plus absurde qu'ils n'aient jamais vu, mais qu'importe, après tout ils avaient gagné.

Sous la douche, une seule pensée le préoccupait. "Qu'est ce qu'il m'arrive ?
Je dois être malade. Ca doit s'arrêter. Il faut que j'aille chez le docteur. Pisser au lit c'est déjà pas très marrant, mais le faire le jour, c'est une autre histoire !" C'était un garçon choqué et effrayé qui rentra a la maison. A l'excitation de la victoire succéda l'inquiétude et surtout la honte de dire à tout le monde qu'il ne pouvait plus contrôler sa vessie, et que quelquefois il mouillait son pantalon.
La réaction des autres lui était égale, mais il devait leurs dire.

Richard passa le reste de l'apres midi dans sa chambre en essayant de trouver ce qu'il pourrait bien dire à ses parents. Apres dîner, il essaya de trouver une justification en s'occupant l'esprit avec un jeu, mais sa tête était ailleurs. Il opta pour l'approche directe, et descendit au salon pour tout dire. Il ne vit que son père. "Où est maman ?" "Elle est partie à son club de bridge. Elle a un tournoi ce soir et elle ne rentrera pas vraiment tôt." Cette réponse soulagea Richard.
Sa déclaration pouvait attendre demain. "Je suis crevé après ce match." dit-il. De retour dans sa chambre, il réalisa que c'était la première fois qu'il devait mettre sa couche tout seul. Il en prit une, l'étendit sur son lit et s'allongea dessus. La porte s'ouvrit et son père rentra. Richard n'était pas sur que son fut au courant de son 'léger problème'. Maintenant c'était trop tard. Il l'avait vu allongé, une couche entre ses jambes. "Ta mère ma demandé de t'aider à te préparer pour la nuit." Lui dit-il d'une voix embarrassée.
"Je lui ai dit que tu étais assez grand pour te débrouiller seul, mais elle a insisté. Je n'allais pas la déranger en plein tournoi pour ça non ?" "Tu sais papa, tu n'as pas besoin de le faire. Je peux me débrouiller seul." Répondit son fils. Il se sentait humilié et avait l'estomac noué quand il réalisa que son père savait tout.

"J'espère que je vais me rappeler comment il faut la faire. Je ne pensais pas avoir à le refaire depuis que ton frère avait quatre ans." "T'as pas besoin de la faire, je peux le faire seul." "Bon, maintenant allonges-toi et soulèves un peu tes hanches que je glisse, heu, ta couche entre tes jambes. C'est bien." Richard se sentait extrêmement embarrassé en regardant son père le langer. Il sentit également quelque chose d'autre, d'étrange et de surprenant. Il commençait a avoir une érection. Prit par surprise, il essaya de se contrôler sans grand succès.
Par chance, son père avait déjà remonté sa couche sur son estomac et semblait n'avoir rien remarqué, ou fit semblant. Tandis que son père attacha la couche à sa taille, son érection était totale. Dès que son père quitta sa chambre, il fut prit d'une envie folle, et il commença à se caresser a travers sa couche. Il éjacula très rapidement. Il ne pouvait pas croire que c'était arrivé aussi rapidement, mais le jeune héros du jour s'était calmé et commença à sombrer dans un sommeil profond et très certainement humide. Ce que Richard ne savait pas, c'est qu'un nouveau message avait imprégné son esprit au cours de sa dernière "mission spaciale". L'ordinateur lui avait délivré un message d'un autre type:

"ETRE LANGE PAR UN AUTRE TE PROCURERA UNE INTENSE SATISFACTION SEXUELLE."