Patience

Chapitre 5

⚠️ Attention ce chapitre parle de drogue, je suis maître de ce que je publie, pas de ce que vous lisez ⚠️

Elle pourra y aller en bus, ou en vélo ou avoir un collègue qui vient la chercher. Nous voilà maintenant plongées dans une recherche de location.

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Nous sommes fin février et je ne me sens pas bien, je tousse beaucoup. Je me dis sûrement une petite bronchite, rien d'exceptionnel. Je vais tout de même au travail, ne voulant pas rater une journée sachant que je viens de commencer. Je dois avoir une mine affreuse puisque ma chef vient me voir

- Carina, rentre chez toi, t'es un zombie - me dit-elle gentiment - Et va chez le médecin par pitié - dit-elle en rigolant

Je finis par rentrer, je me mets en boule dans le lit, je tremble comme une feuille. Je me rends difficilement chez le médecin, le verdict est sans appel, 39,5 de fièvre, une bonne grippe. Je suis tellement mal, que je n'ai pas pu rentrer en voiture, pourtant je ne suis qu'à 10min en voiture. J'ai réussi à appeler mes parents, en pleurs, sûrement de fatigue pour qu'ils viennent me récupérer. Ils viennent me chercher et me ramener à l'appartement. Je me couche directement espérant que ça passe vite.

Je suis au lit, je vois Maya s'activer, il est près de 23h, et elle range toute la maison, je trouve ça dingue ! De temps en temps elle vient voir si tout va bien et elle disparaît aussitôt faire ses trucs. Finalement, elle se couche vers 5h ou 6h, mais elle tourne tellement dans le lit que ça m'empêche de dormir. Et comme ces derniers jours, elle me demande des papouilles car elle a mal à la tête et aux sinus.

Les jours passent et même en étant malade, je m'occupe de notre petit Lucky, qui grandit, qui demande de l'affection, de l'attention et des balades. Le rythme de Maya est toujours le même, elle se couche à pas d'heure, demandant toujours des papouilles, que je lui concède.

Ce soir-là, les douleurs de Maya sont vraiment fortes, rien ne l'aide, ni médicaments, ni même mes papouilles. Il est presque 23h, je suis inquiète et je me sens démunie. Est-ce que je dois appeler ses parents ? Le Samu ? Je continue de la masser, de lui mettre du chaud, en espérant que ça passe. Heureusement, après quelques heures, les douleurs s'estompent, et Maya finit par s'endormir, pour mon plus grand bonheur.

Après quelques jours, j'ai envie repris le boulot, nous avons fini par trouver une maison pas très loin de son boulot, mais plus loin du mien, mais j'ai la voiture alors ça m'importe peu. Et nous déménageons une quinzaine de jours plus tard.

// Avril 2019 //

Nous avons bien emménagé, j'ai commencé ma formation et tout se passe bien. Enfin... Maya a réussi à s'arranger avec Jack pour qu'il la ramène et l'amène quelques fois. C'est déjà ça.

Les sautes d'humeurs n'ont pas changé ceci dit, tout est pareil, si ce n'est pire, autant de secrets, toujours presque pas de dialogue, beaucoup moins d'attention. Je ne sais pas où ça mène mais ce n'est toujours pas terrible. Mais comme je viens de commencer un nouveau boulot, la formation, une nouvelle maison, il faut qu'on retrouve nos marques. Enfin c'est ce que je me dis pour me rassurer.

Dans une semaine nous avons le mariage de sa sœur, on s'active pour être fin prête, les tenues sont ok, le voyage est programmé. Comme chaque matin, avant de partir, je sors une tasse et une dosette de café qu'elle se fait à son réveil et ce matin, je vois une petite boîte ronde et bleue. Tiens bizarre, c'est quoi ce truc.
Ne l'ayant jamais vu, je la prends et l'ouvre. Dedans j'y vois de la poudre blanche. Mhhh. Je suis surprise et honnêtement, je ne sais pas ce que c'est. Je pense à quelque chose pour les dents (peu probable) ou de la drogue. Je prends en photo la boîte, pour me dire de penser à en parler Maya dès que je peux. Et je pars en formation le cœur lourd.