Louna où es-tu ? Tome 2

Chapitre 2

Salut, je souhaitais simplement vous prévenir que lorsque je poste les chapitres, les mots se collent plus ou moins les uns aux autres et je ne sais pas pourquoi. Je rectifie donc cela au maximum, mais c'est très long et je ne suis pas sûre de voir toutes les "fautes" que ça engendre (la mise en page que je fais disparaître aussi). 

Bonne lecture quand même.

--------------------------------------------------

Je reprends petit à petit connaissance. Je sens directement le sorbier dans les murs. Je me lève difficilement et entends des personnes arriver. La porte de la petite pièce s'ouvre sur deux hommes plutôt baraqués. Encore trop faible pour me battre, je les suis à l'extérieure. J'arrive dans un jardin où est dressée une grande table. Une trentaine de personnes est en train de manger. Il y a des adultes mais aussi des enfants et des ados de mon âge à peu près.

Amon arrivée tout le monde s'arrête de manger et se tait.

On me mène en bout de table où se trouve une dame que j'en déduit être Maria Hadoway, ma grand-mère. Elle se lève sous les regards attentifs de toute sa descendance et me prends les deux mains.

Maria :Je vous présente Louna. Je t'en prie va t'asseoir.

Les deux hommes me menèrent à une place libre se trouvant au milieu des jeunes ayant à peu près mon âge et des adultes.

J'ai une assiette mais n'y touche pas. M'ennuyant à mourir en attendant qu'enfin se repas se finisse, je joue avec mon couteau pour m'occuper un peu.

Soudain, la femme à ma droite s'adressa à moi.

?? :Tu ressembles à ton père.

Moi :Oh bah c'est bizarre ça alors, lui répondis-je avec sarcasme.

Les voir tous là en train de partager un repas tous ensemble sans aucuns remorts pour la mort de mon père me mets tellement en colère. Je sais que c'est surement la seule occasion que j'aurais de faire connaissance avec ma famille, et j'ai envie de les rencontrer mais celle de tous les tués est là elle aussi.

J'ai eu une période assez compliquée quand j'avais 15 ans. Je ne contrôlais plus ma colère, je ne voulais plus la contrôler. J'ai tué plusieurs personnes à cette période, donc je sais que si je me laisse aller et que si je laisse cette part d'ombre que j'ai en moi ressortir, je pourrais réellement tous les tuer.

?? :Je vois, répond-elle comprenant bien ce que le ton de ma réponse signifiait.

Je dois bien le reconnaître, j'ai jeté un froid autour de cette table. Remarque tant mieux, qu'ils ferment tous leur gueule !Nan Louna, calmes-toi, me repris-je.

Maria :Je comprends ta réaction mais je te demanderais de faire preuve d'un peu plus de courtoisie envers ta tante.

Moi :Vous pouvez parler. C'est vrai que la courtoisie devait être vachement présente quand mes parents sont morts ! déclarais-je avant de planter le couteau dans la table et de me lever.

Maria :Louna ! Calme-toi. Il connaissait nos traditions et les a tout de même enfreintes. Il était en couple avec une humaine.

Moi :ET ALORS ! J'ai beau avoir un égo surdimensionné, je n'irais pas jusqu'à faire tuer mon fils juste pour garder ma réputation intacte !

Tous les regards se tournèrent vers ma grand-mère.

?? :Est-ce que c'est vrai ? demanda l'un de mes oncles supposés.