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- Maman ?! Cria un Aloïs trempé d'eau gelée, On a plus d'eau chaude ?!... Maman ?? Argg !

Le blond passa une dernière fois ses cheveux sous l'eau glacé avant de s'extirper en vitesse de la cabine de douche. Le jeune homme se pressait dans la salle d'eau, ayant paressé quelque minutes de trop dans son lit et risquant par cette faute de manquer son bus de 7h30. Il enfila son pantalon noir à la vitesse de l'éclair, et un sweat-shirt, qu'il avait sentit au préalable, prit au hasard dans le bazar de sa chambre. Il entreprit de se brosser les dents tout en mettant ses chaussures et faillit finir la tête la première dans la baignoire. Le garçon jeta un regard à sa figure, l'eau froide avait réveiller ses jolis yeux et ses cernes de la veille semblait les avoir quitté. Enfin, il passa une main dans la bataille qu'y avait pris formes dans ses mèches blondes, pour les discipliner un minimum. Une fois satisfait il quitta son reflet, non sans oublier de retirer les traces de dentifrice aux coins de sa bouche.

En bas, dans le petit salon, sa mère semblait concentrée à se préparer un café, les sourcils froncé elle s'énervait sur la machine qui selon elle ne marchait jamais seulement quand c'était elle qu'il l'utilisait.

- Ah ! Stupide machine !

- Maman, l'eau chaude ! Soupira Aloïs.

- Ah oui, elle a été coupé hier ! J'étais en retard sur les factures.

- Et me le dire aurait été trop compliqué ? S'indigna le fils, cependant il abandonna la bataille face aux sourire désolé de sa mère. Laisse moi faire, ajouta t-il en désignant la machine à café.

- Je ne comprends pas pourquoi tu y arrive et pas moi !

- Parce que sans eau ça ne risque pas de marcher, maman.

Marianne qui semblait se rendre compte de son oubli, ri bêtement.

- Ah oui, c'est vrai.

Aloïs termina la boisson chaude pour sa mère avant de lui claquer un bisou sur la joue tout en se dirigeant vers la porte.

- J'y vais je suis en retard ! Je ferais les courses après l'entraînement.

- Et ton petit déjeuner ?

- J'ai une pomme dans mon sac, répondit- il, un sourire d'excuse trônait sur ses lèvres.

- Mouais...

- Bye mom !

- Hum hum, fit la femme blonde tout en prenant une gorgé de son breuvage amer.

Aloïs traversa son quartier en courant, manquant de renversé sur son passage les personnes qu'il croisait. C'est essoufflé et transpirant qu'il monta dans le bus qui avait faillit partir sans lui. Sa carte bipée, il pris place dans le fond et ferma ses paupières pour reposer un peu sa tête, qui le lançait, durant le trajet d'une demi heure.

Trente minutes qui lui parurent trop courtes plus tard, le bus le déposait aux portes de son lycée ou des adolescents étaient groupés devant les grilles pour discuter ou fumer leurs cigarettes. Aloïs leurs passa devant, tapant dans les mains des personnes qu'il "connaissait" ou qu'il avait plus tôt déjà croisé quelques fois en soirée.

Aloïs appréciait le bruit des couloirs, il aimait se sentir entourer des autres, l'impression de ne pas être seul. C'est pour cela qu'il enchaînant les soirées et que la proximité des autres ne le dérangeait pas. C'est également le son de la foule qui l'encourage et l'acclame qui rendait à ses yeux le volley-ball, un sport essentielle à sa santé mentale. Il aperçu sa petite bande d'ami d'un un coin de la cour et partit à leur rencontre.

Retrouvez-moi sous notre chêneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant