SENS 2

inutile

C'est inutile de parler
à des gens Qui ne veulent t'écouter
C'est inutile d'aimer
Quelqu'un qui ne t'a jamais aimé
C'est inutile de s'expliquer
Avec une personne bornée
C'est inutile de courir après
l'inaccessible ou le passé
C'est inutile de devoir leur dire
Que ce qui compte est l'avenir
C'est inutile
Leurs actes stériles
De vérité,
Leurs paroles viles
Qui vrillent...

C'est inutile de sans cesse reporter
Remettre à demain nos opportunités
C'est inutile de perdre son temps
Car ce que le temps nous prend
Personne ne nous le rend...
Le temps perdu tu ne le reprends.

C'est inutile de me regarder
Comme ça les yeux écarquillés
Sans de ton regard me toucher,
C'est inutile de pleurer
Pour que tes yeux soient demaquillés.

C'est inutile de se masquer
Pour ensuite s'identifier !

C'est inutile de vivre mais
Qui sait la vie peut changer
Et c'est pour cette possibilité
Qu'on se dresse telle l'épée.

C'est inutile de te cacher
Derrière ta médiocrité
C'est si facile de la cerner
Même un aveugle la verrait.
Tu te reconnais
Toi l'employé mal formé
On aurait presque pitié
Si tu puais pas la méchanceté.
Pour ta copie c'est hors sujet
Pour leur notation C'est zéro
Dans leur cerveau le chaos.
Leurs projets des variants
Nos projets des diamants
Le noir et le blanc
Le jour et la nuit
Où ils sont je fuis
Où ils vont je ne suis,
C'est nous contre le reste du monde
Nous contre l'immonde
Qui abonde
Quand l'amour fait pénurie.

La vraie pauvreté
C'est d'avoir le cœur vide
Moi j'ai le cœur débordé
Qui peine à se concentrer
Qui survit dans l'avide
J'ai le cœur limpide
Dans l'intrépide
D'une vie torturée.

Sans son amour on ne vit
Pas, on survit.

Le temps file, on ne s'oublie
Si tout nous lie.
De notre lit
Aux esprits.
De nos cœurs
À nos douleurs
Tout nous relie?

L'amour c'est un fil invisible
De toi à moi, un lien indestructible,
C'est ce qui fait péter le fusible
Mais Qui rend invincible.
C'est ces mots inaudibles
Et non vains, indescriptibles.

L'amour :

C'est ce qu'ils ignorent
Ils vivent tels des morts
Avant la vie, nous on meurt
Et on attend l'heure
Où on pourra éclore.
Naître et être en vie,
N'être que ce bonheur
Dans nos cœurs
Qui nous unit.