Sauve moi... | Seamus x OC

Chapitre 14 : Cinquième année

Emma et Seamus se dépêchaient de sortir de la salle sur demande pour retourner dans leurs salles communes, ils avaient dépassé le couvre feu depuis bien longtemps et ne pas se faire prendre par Rusard ou Ombrage était leur mission la plus importante. La française avait passé une merveilleuse soirée et s'était beaucoup amusée lors de ses duels contre les jumeaux Weasleys qui s'étaient battus pour la combattre.

— Je n'arrive pas à croire que tu as battu deux septième année, déclara l'Irlandais.

— Tout est une question de timing, il suffisait de les prendre par surprise.

— Quand même ; tu es très forte en duel, en potions, en métamorphose, tu te débrouilles bien en astronomie et en sortilège... En quoi tu es nulle ?

— En beaucoup de choses crois moi, rit-elle. Bonne nuit Finnigan !

Elle lui embrassa la joue et regagna la tour ouest le cœur léger ; Luna était devant la porte et écoutait avec attention l'énigme du heurtoir.

— Je crois que vous pensez à du lait monsieur l'aigle, répondit la blonde.

La porte s'ouvrit et les deux adolescentes entrèrent dans leur salle commune.

— Bonne nuit Emma Solo, déclara Lovegood en montant dans son dortoir.

La brune resta un petit peu dans la salle commune à observer la lune à travers la fenêtre.

— Alors ?! Vous avez fait quoi ?

Emma sursauta et se retourna vers la provenance du bruit qui était en fait Hope assise sur un des canapés.

— Qu'est-ce que tu fais encore éveillée à cette heure ? demanda la française en allant s'asseoir à ses côtés.

— Bah je t'attendais.

— J'aurais pu te raconter demain tu sais.

— Oui mais non, je voulais savoir tout de suite.

— Bon alors...

Emma réfléchit, elle devait mentir. L'armée de Dumbledore était une organisation secrète, même s'ils ne le lui avait pas dit, elle s'en doutait sinon ils ne se cacheraient pas autant et puis Seamus avait employé le terme « personne de confiance ».

— On a marché dans le parc et beaucoup parlé.

— Parlé de quoi ?

— De tout et de rien.

— Vous vous êtes fait choper par Rusard ?

— Non, c'était d'ailleurs très drôle de se cacher pour l'éviter.

La française bailla et posa sa tête sur les genoux de la serdaigle qui lui caressa les cheveux. Elle était épuisée sans vraiment trouver la raison de cette fatigue, peut-être était-ce le mélange d'émotions ou la pression qui retombait un peu. Cela faisait déjà trois mois qu'elle avait quitté Anthony et depuis elle se sentait mieux et plus légère, elle ne jouait plus le rôle de quelqu'un d'autre.

— Emma, est-ce que tu es sortie avec Goldstein parce que physiquement il ressemble un peu au Antoine Fitzgerald dont tu m'as parlé ?

— Hum... Oui, je crois que ça a pu jouer pourquoi ?

— Parce que j'y ai beaucoup réfléchi et je me suis dis que tu aurais pu sortir avec Anthony parce qu'il ressemblait à Antoine...

— Tu sais, je ne t'ai pas tout raconté...

— A propos de Antoine ?

— Oui... Il y a d'autres choses à savoir sur lui... et par conséquent sur moi...