Chapitre VI : Louis, qui est Louis ?

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“      -    Louis, qui est Louis ? Et toi qui es-tu ? Dis-je à Emma
       -    Moi, qui je suis ? Je suis Emma, ta meilleure amie.
       -    Te rappelles-tu de Elisa, Mark, Denis et Isabella ?
       -    Non mais d’après ce qu’on m'a dit vous êtes mes amis, c’est ça ? 
       -    Oui, enfin non, pas Elisa. Elle c’est une fugitive et c’est aussi celle qui t’as mis dans le coma.
      -    Donc moi, je m’appelle Louis, vous, vous êtes Denis, Mark, Emma et Isabella, c’est bien ça ?
      -    Oui c’est cela, te souviens-tu du repère d’Elisa, ça pourrait aider la police.
       -     Eh… je me souviens juste du froid, d’une table en fer et d’une adresse mais je ne sais pas si c’est celle de son repère ou de mon domicile, mais la voilà : 13 rue des Abistrons
     -    ( La police venait d’arriver )  13 rue des Abistrons vous dites. 
     -    Oui c’est cela mais pourquoi voulez vous le savoir, on m’a pourtant dit que Elisa s'était pendue avant son procès, ce n’est pas le cas ?
      -    Si mais…, on se pose une question, si elle a survécu à sa chute, celle du pont elle a peut être organisé cela pour être libre, cela ne m'étonnerait pas d’elle.
      -    Et si c’est le cas et qu’elle est bien en vie, alors vous courez un grave danger.
      -    Nous allons vous mettre sous protection policière.   
      -    Non, tout va bien se passer, il sera sous ma protection, après tout je suis du FBI.
     -    Bon d’accord, mais nous allons quand même mettre 3 agents à votre disposition.
      -     C’est obligatoire, on a visionné les vidéos de surveillance et il manquait plusieurs heures de vidéo. Des personnes ont dû les effacer après être entrées. Mais grâce à notre expert informatique nous avons pu récupérer 5 minutes de l’enregistrement, une femme est venue dans votre chambre et nous avons des raisons de penser qu’il s’agit d’Elisa Chauke.
     -     Ok, mais il y aura seulement 2 agents, pas trois.”
La police venait de faire une fouille dans l’appartement et ils y avaient trouvé des corps mais ils étaient en pleine décomposition. Une fois analysés, ils ont compris qu’il s’agissait des 9 personnes qui avaient disparu il y a 5 mois de cela. Mais quand j’allai sur les lieux je me rappelai que le mur de droite celui qui se trouvait derrière le bureau en bois n’y était pas à mon arrivée, alors je le dis au lieutenant et il fait démolir le mur. Derrière se trouvait une pièce secrète, à l'intérieur se trouvait une douche, un lit, 50 000 000 euros, des plans de la banque nationale et 2 femmes qui n’avaient pas mangé depuis 1 semaine et demi, pas bu depuis 3 jours et une quinzaines d’heures. Elles étaient sur le point de mourir. Elles furent admises à l’hôpital d’urgence, il s'agissait de femmes qui avaient disparues depuis 8 ans. Pour tout le monde, elles étaient six pieds sous terre. Mais elles étaient bien vivantes et quand leurs familles les ont retrouvées, j’ai ressenti un vide en moi, je n'avais plus de mère plus de père plus de fiancée, il me restait juste mon cousin et mes amis, ce n’était pas explicable je ressentais de la tristesse, de la peine mais par dessus tout de la colère. C’était terrifiant, moi je savais qu’ils étaient morts, ils avaient été tués devant moi. Je faisais tout ça pour eux, je leur devais ça, même si nous n’étions pas en bons termes pour certaines personnes, je n’ai jamais voulu leurs morts, je les aimais. Mais au fond je ressentais la présence de ma cousine, pourtant elle avait été assassinée on me l'a appris après la sortie de mon (premier) coma. Apparemment son corps avait été brûlé et c’est pour ça que notre famille avait enterré un cercueil vide. Mais pourtant je l'avais vue à l'hôpital, à ce moment là je pensais que c’était un rêve mais dans ce rêve elle avait bu de l’eau dans un verre et une fois réveillé j’ai vu une trace de rouge à lèvre, c’était son préféré, c’était elle qui l’avait créé. Personne ne connaissait la formule à part elle et moi, je ne sais pas pourquoi mais je suis allé chez elle, dans sa chambre, une fois là-bas je cherchais des choses qui pourraient prouver qu’elle était encore en vie mais en vain. Cela faisait 3 jours que je cherchais sans relâche et soudain derrière la grille d’aération je trouvai une caméra. Étonnée, je la visionnai, dessus on la voyait, elle, je passai à la vitesse supérieure et je m'arrêtai sur une discussion avec son mari, ça avait l’air sérieux alors je l’écoutai, ils parlaient de sang, de faux suicide. Apparemment, ça faisait 2 ans qu'elle se retirait du sang de son organisme et que dans quelques jours tout ce sang serait sur le sol. Elle voulait faire croire à un meurtre. Mais, cela voulait dire qu’elle était là quelque part seule et sûrement en grand danger, bien en vie. Il fallait que je la trouve, mais le problème c’est que je ne savais pas à quoi elle ressemblait ni comment elle s'appelait, mais une chose était sûre je ressentais sa présence. Elle n’était pas loin, j’en étais certain. C’est comme si nous étions connecté par un lien, je ne savais pas pourquoi mais quand je touchais la pierre qui était au bout du collier qu’elle m'avait donnée il y a 2 ans j’avais l’impression de la ressentir, c’est comme si j’étais là, avec elle. La nuit je la voyais dans mes rêves tout comme dans mes cauchemars, c’était affreux et merveilleux à la fois mais un jour je ne sais comment je vue un femme ligotée, dans un pièce, sous terre, sur le mur il y avait des bâtons comme si elle comptait quelque chose, les jours peut être. Une fois compté, j’ai pu déterminer un nombre, 426, ça ne pouvait qu’être les jours car elle avait disparu 3 semaines avant que l’on trouve son sang dans son salon et ça faisait un peu moins d’un mois que je la cherchais, alors j'alla voir Mark, mon cousin enfin je crois. Il fallait prendre la voiture, mais je ne savais pas laquelle était la mienne alors j'ai pris la clé qui se trouvait dans ma poche, j'allais appuyer sur le bouton quand soudain une vision m’est soudainement apparue. Une femme, blonde aux yeux bleus, exactement les mêmes que les-miens, exactement. J’avais une piste, elle était dans un hangar abandonné et apparemment ça sentait les bonbons, il y avait beaucoup de bruit, cela devait être dans une fête foraine, mais laquelle. Il y avait celle de Jècim park, celle de Allinone park, celle de St Martin-De-Ré, etc... . Je pensais plus à celle de Allinone park, là bas il y a des trentaines de magasins de bonbons, de chocolat, etc réunies au même endroit, à la sortie Nord-ouest de la fête. Une fois sur place j'examinerai les alentours et c’est alors que je me fis attraper par le bras, par un homme qui m'embarqua avec lui dans la foule. Et m'injecte une sorte de poison qui me transporta hors du temps. Et à mon réveil je me trouvais dans une salle sombre et sinistre, en parcourant du regard toute la pièce et vis une sorte de silhouette au fond dans l’ombre à droite. Je ne savais pas pourquoi mais la silhouette se rapprochait, puis soudain un Cot cot codec retentit. 
“     -     Une poule ?!

Oui, Non, 18Où les histoires vivent. Découvrez maintenant