Chapitre VII : Souvenirs, souvenirs

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- Oui, je suis une poule.

- J'ai envoyé mon plus fidèle soldat te chercher.
- Hein, mais pourquoi?
- Je sais que tu es "S-R-T"
(SRT, c'est le nom que je donne quand on me demande qui je suis)

- Comment le saviez-vous ?

- Après avoir fait exploser la planète de Jildroldème, j'ai fait surveiller tous ceux qui avaient été contaminés.
- Attendez ! Quoi...Vous avez quoi ?!
- J'ai...fait...exploser...la...planète...Jildroldème
- C'est pas vrai. La planète a explosé car elle avait été trop exploitée par ses habitants.
- Oui, certes la planète était surexploitée mais ce n'était pas la cause de son extinction
- Même si la planète était surexploitée, elle ne mourrait pas !
- Mais si, elle mourait ! Et puis en plus c'est impossible de se rendre sur cette planète sans être de leur peuple ! "
Après avoir dit cette phrase, il y eut une sorte de rayonnement qui fut assez fort pour m'éblouir. Quelques secondes plus tard, un homme, blond aux yeux verts, (très impressionnant à vrai dire) se trouvait exactement au même endroit qu'était la poule. Je fus si effrayé que j'ai été pris de vomissement puis de malaise. A mon réveil je me trouvais dans une caravane mal entretenue, il y avait cet homme, l'homme poule. Soudainement il y eut cette même lumière, mais cette fois je réussis à rester éveillé. Après ça, c'était un humain, il était roux aux yeux bleus. Il me demanda ce que je voulais, je dit que je voulais seulement sortir d'ici et il m'assomma. Plus tard je me réveilla un bandeau sur la tête, de la musique (du jazz, je déteste le jazz) dans ce qui me paraissait être un casque et des menottes. J'en avais une paire au poignet et une autre à la cheville, qui étaient, je trouve, trop serrées. Quand je réussis enfin à concentrer mon attention sur ce qui se passait à l'extérieur, j'entendis une voix familière, l'homme poule ainsi que 2 ou peut-être 3 autres voix. Il y avait au moins 1 voix de femme, mais pour les autres, je n'arrivais pas tellement a les distiguer. Au moins 20 minutes plus tard, une personne entra dans la pièce, d'après sa démarche, j'en déduis que c'était la femme. Après m'avoir observée (enfin je pense), elle me retira le bandeau, c'est alors que je l'ai vue. Son visage était si pur, une peau blanche comme du coton, des yeux verts, des cheveux bruns en dégradé blond. On aurait dit une déesse, je lui demandais pourquoi ils m'avaient enlevés et elle me répondit "Tu es bien Louis Shvershyd, le S-R-T ?" Etonné qu'ils sachent mon identité alors que je changeais de nom toutes les 48 heures je me tue. Une dizaine de secondes plus tard, elle me tendit une enveloppe. Elle me dit qu'ils avaient été engagés pour m'enlever, me questionner et surtout pour me remettre cette enveloppe 28 heures après mon enlèvement puis rester avec moi tant que je le voudrais. Comme je ne connaissais pas son nom, je la surnomma Lise. Après une longue hésitation, je décidais d'ouvrir l'enveloppe. Elle contenait 2 feuilles vierges, Je n'y comprenais rien, j'étais submergé par la rage, la curiosité et par l'incompréhension. Puis dans un excès de colère je pris les feuilles et les jetai au feu, un millième de secondes plus tard des mots apparus sur le papier. Alors je verse le lait (qui se trouvait sur la table) dans le feu. Heureusement, les feuilles n'avaient pas totalement été consumées par les flammes. Le feu avait dévoilé de l'encre invisible. Sur l'une des feuilles, une cinquantaine de rectangles noirs disposés un peu partout sur le papier étaient apparues et sur l'autre ce fut une suite d'une centaine de lettres. Ces feuilles me rappelaient mon enfance. Avec ma cousine, on s'amusait à s'envoyer des petits messages codés de chiffres et de lettres. Dans mes souvenirs il fallait superposer les deux papiers et lire une lettre tous les quatre rectangles. Avait-elle repris ce codage ? Le seul moyen de le savoir était d'essayer, alors c'est ce que décida de faire. Après avoir tourné dans tous les sens les feuilles je trouva une phrase possible ça donnait le message " McAllister Francisco. abandonné ". Ça n'a aucun sens que ce que ça veut dire McAllister Francisco, un nom peut être, un lieu je ne sais pas... Hum, mais oui c'est forcément ça, Francisco c'est pour San Francisco. Lors de mon de ma dernière visite elle ne cessait de parler de San Francisco. McAllister, je ne sais pas c'est peut être un nom, un contact qui sait ou (tout à coup je me sentit tellement fébrile que je m'évanouis et commença à convulser). Ce fut un bruit si puissant que Lise et sa bande m'entendit tomber par conséquent il entra dans la caravane et me trouva au sol inconscient et entouré de sang. Paniqués, ils me portèrent et appelèrent un Uber. Deux minutes plus tard, le Uber était là et j'étais mort. Ils m'emmènent à l'hôpital. Admis dans l'établissement en urgence, Lise appela quelqu'un sûrement son employeur. J'étais inconscient, mort, mais j'étais là. J'entendais des voix me disant de rester avec eux, très certainement des médecins. Mais le plus étrange était que quand la sonnerie du smartphone de Lise retentit, je n'entendis que ça jusqu'à ce que je distingue une voix au bout du fil, une jeune femme. Cette voix me rappelait quelque chose, comme si j'avais déjà parlé à cette femme. Cela faisait maintenant 4 mois que je cherchais ma cousine, et c'est à ce moment que je me rappela de son nom "Seira". Je me souvenais de tout, j'étais autrefois un étudiant comme les autres, surdoué mais normal, j'avais sauté deux classes : la 4ème et la Première. Seira et moi étions dans le même collège et nous étions inséparables. Et puis tout à coup ça m'est revenu, notre dernière conversation.

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 13, 2021 ⏰

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