Tirailler entre deux mondes.

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☾𖤍☽ 6 semaines de cohabitation. ☾𖤍☽

Sara : « Cal tu me saoule ! Barre-toi ! »

Cal : « Tu es chez moi alors commence pas, parce que c'est toi qui vas se barrer ! »

Sara : « Ok, très bien. »

Sara prit les paroles du jeune aux pieds de la lettre, attrapant une valise sous son lit pour y jeter ses affaires sans prendre la peine de les replier. Depuis bientôt 6 semaines, la cohabitation entre eux est très tendu ; d'autant plus que Sara a été forcé de cohabiter avec son pire ennemi. Cal s'approcha de la jeune femme, lui arracha la valise des mains et y sortit les vêtements.

Sara le regarda de travers, prête à lui mettre son poing dans la face, ce qu'il avait bien remarqué. Mais il s'en fichait, s'il la laissait partir Hendricks deviendrait fou de rage et ce n'était pas sans savoir que ça pouvait très mal tourner, en tous cas pour lui.

Elle tapa du pied contre le plancher, montrant clairement son mécontentement. Elle en avait assez de le voir toucher à ses affaires, et surtout de l'entendre la contredire, alors elle se décida à sortir, non sans violence, de la chambre dont elle avait hérité en arrivant.

La petite brune heurta violemment son pire ennemi d'un coup d'épaule, ce qui le fait tourner légèrement avant qu'elle ne claque la porte en sortant de la pièce. Cal soupira fortement. Il leva les yeux au ciel, jeta finalement les affaires de la jeune sur son lit et ouvrit la porte de la chambre, se mettant alors à crier pour se faire entendre, descendant à la cuisine pour retrouver la petite brune colérique.

Cal : « Sara... Sérieusement on va se faire la guerre longtemps ? »

Sortant un saladier, des ustensiles tel qu'une balance, des petites coupelles, une poche à douille et des ingrédients, la jeune femme ne répondit pas à Cal lui faisant comprend qu'elle tentait de se calmer en pâtissant. Et, à en croire, les ingrédients et les ustensiles sorties sur le plan de travail, il supposa qu'elle allait faire des choux à la crème, chose qu'elle aime faire et surtout manger, gourmande qu'elle est.

Sara : « Aussi longtemps que tu me colleras aux baskets. »

Malgré les paroles de la jeune, il s'installa au plan de travail, en face d'elle ; sans rien ajouter, la regardant faire, ce qui pouvait fortement l'énerver mais, après tous, il y était habitué. Elle lui lançait des regards noirs, et, malgré son énervement envers Cal, elle trouva un moment pour inspirer profondément et se détendre un petit peu.

Petit à petit, elle le détestait moins, il le savait puisqu'elle avait au moins des regards à son égard. Certaines fois, où elle était vraiment en colère, elle le jonchait du regard comme pour lui faire comprendre qu'elle le méprisait avec autant de dédain que possible.

La jeune femme mit la pâte, prête à être pochée, dans la poche à douille à l'aide d'une Marise et, sur une feuille de papier sulfurisé, dressa ses choux comme une professionnelle ; un diamètre parfait, une manière de faire parfaite. Cal souriait à cette vision, elle s'était calmée grâce à de la pâtisserie ; ce qui n'était pas commun chez les personnes impulsives, voire bipolaires, et ça le faisait toujours sourire de la voir passer ses nerfs sur son fouet.