Les désastres de l'amour

8.

| Le lendemain |

Bokuto se leva plus tôt que d'habitude, il était environ 5h du matin, il s'assit sur son lit et prit son téléphone qui vibrait depuis longtemps, une conversation de groupe. Il soupira et appuya sur les notifs des messages.

✨Les gays les plus beaux✨

Kuroo :

C'est bon, Bokuto est en ligne. On t'a pas dérangé Bokuto ?

Bokuto :

Il est juste 5h du mat mais tranquille.
bref, il se passe quoi ?

Daichi :

Oikawa s'est disputé avec son copain et il ne sait pas comment s'excuser.

Bokuto :

Je peux avoir plus de détails ?

Oikawa :

J'ai appelé Iwa-chan en lui disant qu'il me manquait et que j'étais désolé de l'avoir menacé de rompre avec lui. Il m'a demandé des explications mais j'ai rien pu lui dire vu que je devais lui parler de ton trauma et que si je lui disais tu allais m'en vouloir. Et après il m'a sorti la phrase chiante des filles jalouses : une amitié est plus importante que moi du coup il a raccroché.

Bokuto :

Ce que je te conseille de faire c'est lui laisser du temps puis tu t'excuses.

Oikawa : 

Ok cimer Bokuto ! T'es un homme en or !

Bokuto  éteignit son téléphone et se recoucha, aujourd'hui était une journée agité, très agité.

| Le lendemain |

Bokuto entra dans son garage et l'ouvrit, il regarda la vue quelques secondes et quand il allait se retourner il aperçut Akaashi courir.

-Akaashi !

Ledit Akaashi se stoppa et regarda la personne qui l'avait appelé.

-Bokuto-san ?
-Salut ! Qu'est-ce qui t'arrive pour que tu cours comme ça ?
-Je suis en retard pour le lycée.

Bokuto jeta un vif regard à sa moto et une idée lui vint en tête.

-Tu veux que je te dépose ? il montra sa bécane du doigt. J'ai un deuxième casque.

Le brun sembla hésiter mais le temps pressait et c'était sûr que entre courir et partir en moto, le plus rapide était la moto. Il hocha de la tête et s'approcha du bicolore, celui-ci lui tendit un casque et il sortit la moto du garage pour ensuite le fermer. Kōtarō s'assit en premier sur la moto puis Keiji le suivit en s'asseyant derrière lui.

-Mets tes mains autour de ma taille si tu ne veux pas tomber.

Keiji exécuta ce que Bokuto lui avait dit et Kōtarō démarra, il savait très bien dans quel lycée était Akaashi vu qu'il y a été pendant une année avant de partir à l'étranger et revenir au Japon pour l'université.

-Au fait, commença le bicolore, pourquoi t'étais dans ma rue alors que normalement tu dois prendre deux bus pour venir dans ma rue.
-J'ai dormit chez un ami.

L'universitaire ne dit rien, une once de jalousie se propageait en lui, peut-être que si il avait été là ce weekend, Akaashi aurait dormit chez lui. Il soupira et se reconcentra sur la route. Keiji, lui, se demandait si il avait dit quelque chose de mal pour que Bokuto ne réponde pas. La fin du trajet avait été silencieuse et arrivé au lycée Akaashi brisa le silence :

-Merci, grâce à toi je ne suis pas en retard pour le lycée. il descendit de la moto et enleva son casque. J'espère que tu ne seras pas en retard pour l'université.
-T'inquiète, j'ai encore le temps.

C'était un mensonge, bien-sûr qu'il allait être en retard mais il s'en foutait tant qu'Akaashi n'était pas en retard rien n'était important, même un retard.

-Tiens. le brun lui tendit le casque que Bokuto lui avait prêté.
-Non c'est bon garde le, tu me le rendras la prochaine fois qu'on se voit.

Cette fois c'était Akaashi qui ne répondit rien et Bokuto partit après l'avoir salué de la main.

Maintenant Akaashi en était sûr, il avait dit quelque chose qui n'avait pas plu à Bokuto mais quoi ? Bon c'est pas grave, il allait voir comment ça se passe avec lui la prochaine fois qu'il le voit.

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Est-ce que j'ai oublié de publier hier ? Totalement.