My life with Mr.Bad Boy

Chapitre 20 : Sacrifice pour celui que j'aime

Chapitre 20

Sacrifice pour celui que j'aime.

PDV Emilie.

Je me levai du canapé et m'étirai en pensant à ce drôle de pressentiment que Noah venait d'avoir. Je me dirigeai vers la cuisine et me décidai de préparer une tasse de café. Devant la machine à café, je repensai à l'idée de repartir chez moi. Je ne voulais pas laisser Noah, mais je devais aller voir ma famille et mes amis. C'était un devoir.

"Tu n'as pas vu ma jack-"

En moins d'une seconde, le café qui remplissait la tasse était désormais sur ma main. Je poussai un cri de douleur. La brûlure me faisait un mal de chien.
Noah courut vers moi, maintint la partie blessée et la mis sous le jet d'eau. L'eau froide me fit du bien.

"Qu'est ce qui t'es arrivé tout à coup ? Je voulais juste te demander si tu n'avais pas vu ma jacket et te voilà avec une brûlure, balourde", me gronda Noah avec humour en allant chercher une pomade pour ma main.

"Tu m'as surprise c'est tout", lui expliquai-je.

"Je te surprend toujours, ce n'est pas nouveau ça", dit-il en ajoutant un sourire arrogant.

"Oui c'est ça espèce d'enfant gâté."

Il me jeta un regard espiègle puis étala une matière blanche sur ma main.

"Voilà, laisse sécher", me recommanda-t-il.

J'acquiesçai et le remerciai.

"Pourquoi tu voulais d'ailleurs ta jacket ?"

"Je vais jeter un coup d'œil au bureau pour vérifier des trucs avant de revenir", m'informa-t-il.

"Le soir ?"

"Je n'ai pas vraiment le choix."

"Ok."

Il sourit légèrement avant de me prendre par les joues pour m'embrasser tendrement. Il aperçut sa Jacket jetée juste derrières les fauteuils puis trouva les clés de sa propre voiture. Enfin, ce n'est pas cette blonde qui va l'accompagner cette fois-ci.

Je le regardai partir, pourtant il s'arrêta un instant, fit demi-tour. Il me colla un de ces brefs baisers encore, mais encore plus appuyé que les autres.
"Je reviendrai bientôt", me chuchota-t-il à l'oreille avant de partir. Un frisson immédiat me parcourût. Wow, il arrivait à faire ça sans vraiment beaucoup d'efforts.

Je vais instinctivement vers la vitre en verre qui donne sur les rues. Je le vis quelques minutes après, traversant la rue principale pour rejoindre sa voiture. Il était tellement canon dans sa son tee-shirt gris au dessous de sa veste noire ainsi que son jean qu'il avise de mettre correctement, pas comme ces mecs qu'ils le font descendre juste au milieu des fesse. Sa grande taille m'avait toujours capté, ce qui me fit rappeler que lors de nos baisers, il baissait légèrement sa tête pour me toucher les lèvres, alors que je m'appuyai sur mes orteils. Ses cheveux avaient pris un peu de longueur, ce qui n'était point perturbant, je dois avouer que ça lui valait mieux que personne.
J'avais arrêté de l'observer lorsqu'il s'est éloigné. Je me mis à présent sur un des fauteuils. Pas de téléphone pour appeler mes parents, le gang ont dû me le voler.

Je me contentai de voir l'heure à chaque fois que je me rappelai que Noah avait juste une ou deux affaires à régler, et je me disais que ces affaires prenaient beaucoup plus de temps que je ne le pensais. C'était même devenu insupportable, et des heures passèrent comme des jours pour moi, alors que je commençais à douter que Noah avait peut-être prit la route, pour quelque part, sans me le dire... Non, il ne fera pas ça.
Je posai ma sixième tasse de café sur la table basse et constatai que c'était presque quatre heures du matin.
Avait-il peut-être pris la route après tout, ou décidé de passer la nuit sur son fauteuil que j'imagine dans son bureau, ou de la passer chez une autre femme... Ou cette blonde, sa secrétaire...
Tout était possible. Je ne pouvais ni l'appeler, ni le rejoindre pour cause que j'ignorais totalement où se situait son lieu de travail.
Je me levai et me dirigeai vers la salle de bain. Je laissai échapper un grand soupir avant de me regarder dans le miroir. J'étais incroyablement moche, avec des sacs noirs au-dessous de mes yeux gonflés et de mes paupières alourdies, ainsi que mon teint qui paraissait terriblement pâle.
J'ouvris le robinet afin de me laver le visage.
Un son de porte me parvint à l'oreille.