✧ // 𝐓𝐨𝐤𝐲𝐨 𝐌𝐚𝐧𝐣𝐢𝐤𝐚𝐢 - {𝐁𝐚𝐣𝐢 𝐱 𝐑𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫}

Chapitre XXXIII - La sentence

Juge :
La sentence est de trois ans de maison de correction ferme pour le meurtre de Taiju Shiba avec réduction de peine pour preuve de légitime défense. (T/P) Shiragiku est placée en maison de correction à partir d'aujourd'hui. Un temps de visite pour les proches sera mis en place mais surveiller par les forces de l'ordre.

Je venais enfin d'avoir mon verdict... trois ans... trois ans sans Takuma... sans Baji... sans Mitsuya... sans le Toman... est-ce qu'ils ce souviendront encore de moi ? Je me leva du siège sur lequel j'étais assise au tribunal puis je m'en alla de la salle, menottée, avec des gendarmes à mes trousses... Ils m'avaient emmené dans une salle de visites... Il y'avait deux portes... Une qui m'était attribuée et une qui était attribuée aux visiteurs. La porte qui ce trouvait juste en fasse de moi s'ouvrît et aperçu un gendarme qui rentra avec Mitsuya :

Moi :
Bonjour Mitsuya...

Mitsuya :
(T/P) ? (T/P) !!!

Il courra dans ma direction et me prit dans ses bras.

Moi :
Bon bah... On ce reverra pas pendant au moins trois ans...

Mitsuya :
Comment c'est possible pour une fille comme toi de te retrouver en maison de correction alors que t'es encore plus douce que de la soi ?

Moi :
Je ne suis pas la justice malheureusement... Mais en tout cas j'ai ruiné le restant de ma vie... avec un casier judiciaire de la sorte je pourrais plus jamais avoir le métier que je voulais...

Mitsuya :
T'en fais pas, on trouvera une solution... D'ailleurs... Est-ce qu'on peut parler de ta lettre...?

Moi :
Si tu veux... mais dépêche toi... il reste plus beaucoup de temps...

Mitsuya :
Tu m'aimais vraiment ?

Moi :
Quand je suis arrivé à la réunion du Toman pour la première fois, je t'avais repéré en premier mais tu m'avais regardé un peut de travers et ça m'avait intimidé alors j'ai jamais cherché plus et je me suis tourné vers Baji avec qui c'était vraiment réciproque...

Mitsuya :
Je t'avais regardé mal ? Pourtant c'est pas mon style de faire ça...

Gendarme :
Le temps est écoulé, ça fait dix minutes.

Mitsuya :
C'est l'heure...

Moi :
Bon... comment on déroule nos adieux ?

Mitsuya :
Comme ça ?

Il mit sa main sur mon menton pour me tourner la tête et approcha sa tête de la mienne pour m'embrasser ma joue droite.

Mitsuya :
T'inquiète pas que même si c'est pas réciproque, je ne cherche pas à ce que tu m'aimes en retour, je veux juste que tu sois heureuse, ça me suffit.

Il s'en alla de la pièce avec le même gendarme qui l'avait amené. La porte était reste ouverte pour accueillir le prochain visiteur... Quand j'aperçu Baji arrivé, mon coeur était tout content mais ma tête me disait qu'il avait agit comme un con pendant l'interrogatoire.

Baji :
Salut (T/P).

Moi :
Donc comme ça tu viendras pas me voir quand je serais en maison de correction ?

Baji :
Non.

Moi :
Dialogue un peu, argumente parce que je comprends pas pourquoi tu me laisses tomber maintenant ??

Baji :
Je t'en veux.

Moi :
Mais bordel argumente !!!

Baji :
À vrai dire tu m'as sauvé la vie, je t'en suis reconnaissant mais pourquoi l'avoir tué ? regarde dans quoi tu es maintenant !!

Moi :
Je l'ai fais par légitime défense tu comprends pas ??? Je nous ai sauvé la vie à tous car si s'était passé nous qui le tuons c'était lui qui nous tuaient !!!

Baji :
Puis... Je pense pas que ce soit une bonne idée de le dire à voix haute...

Gendarme :
Tu veux dire quoi ?

Baji :
Haha, je pense pas que savoir ce qu'on fait au lit vous regarde...

Gendarme :
Chuchote lui alors !!

Gendarme (2) :
Après moi je veux bien sav...

Gendarme :
La ferme.

Baji s'approcha de mon oreille et chuchota :

Baji :
Mikey voulait faire accuser quelqu'un d'autre pour sauver ta peau mais t'as préférée gâcher ta vie et ton futur pour rien.

Moi :
Juste pour ça ?

Il recula et nous reprenions notre conversation à voix haute.

Moi :
J'imaginais que tu aurais été compréhensif mais finalement je me suis trompé.

Baji :
Mais t'es entrain de gâcher ton futur pour rien alors que y avait d'autres solutions !!! comme d'habitude tu veux être trop honnête.

Il venait de m'énerver et tout ce qu'il me disait je pensais réellement qu'il avait raison, en réalité c'est moi la conne dans l'histoire. Le toman voulait sauver ma peau et me sortir de là mais moi j'ai voulue littéralement me mettre dans une impasse que je vais payer toute ma vie.

Baji :
Puis tu as pensé à moi ? et Takuma ? Tu nous abandonnes pour tes conneries et c'est même pour ça que Mikey voulait faire tout ça pour toi !! Car il aurait refusé que tu me laisses seul !!!

Je m'approcha de lui et mit ma main sur son crâne qui était bouillant puis je pris mon autre bras pour le mettre autour de sa taille et l'enlacer. Il mit ses deux bras autour de ma taille juste après.

Moi :
Dit moi... tu fais de la fièvre ou t'as juste le sang chaud car t'es énervé ?

Baji :
Je suis énervé parce que tu m'énerves et que surtout je vais pas me réveiller à tes côtés pendant trois longues années...

Moi :
Baji... mon amour... t'en fais pas qu'après tout ça on pourra reprendre une vie normale ensemble... je compte sur toi pour me donner des nouvelles de Takuma... Si tu veux pas venir me voir écrit moi au moins des lettres pour qu'on ne perde pas le fil...

Baji :
J'avais dit ça sous l'énervement... je viendrais te voir... c'est hors de question que je te laisse dans ce trou toute seule... même si les visites ne dure pas longtemps je viendrais te voir...

Moi :
Merci Baji... Je t'en suis énormément reconnaissante...

Gendarme :
La visite est terminée.

Baji :
Mon coeur, prends soin de toi, je t'aime tellement fait pas de bêtises, revient le plus vite possible si tu le veux, tu auras toujours une place spéciale dans mon coeur et je t'oublierai jamais quoi qu'il arrive.

Il arrêta de parler car tellement il parlait vite son souffle ce coupait. Il l'embrassa langoureusement tout en me tenant par la taille. Notre baiser continua jusqu'à ce que le gendarme nous détache. Le gendarme emmena Baji hors de la salle et nous revoilà séparé encore une fois. Je m'étais écroulé dans la salle en pleurant parce qu'il me manquait déjà...

À suivre...