Chapitre 1 - Simon

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   PRÉSENT :
Un matin, au alentours de sept heures, Victor sorti de chez lui pour rejoindre ses amis avant d'aller au collège . Ses cheveux marron cachaient les quelques faibles rayons de soleil qui passaient par là et qu'il détestait avoir dans les yeux . Comme tout les jours il passa dans la rue Sainte Éléa-Nore pour rejoindre Michael, Aarone et Léo dans la rue Gallier mais c'était un jour spécial, il ne s'arrêta pas devant l'immeuble habituel. Il continua sa route jusqu'à un vieil immeuble délabré. Là il attendait, de temps à autre il lui arriver de sentir quelques poussière et morceau de peinture sèche lui tomber sur le nez. Il avait un peu du mal à croire qu'on puisse vivre là dedans mais il le fallait bien.
Plus tard ses amis arrivèrent au point de rendez-vous, ils le virent quelques mètres plus loin et s'interrogèrent à son sujet de toutes sortes de façon, sens pour autant aller le voir. Au moment même où Michael, son ami fit un pas en ça direction , un garçon inconnu ouvrit la porte et enlaça Victor. Michael se sentit mal, son cœur le pincer et une larme chaude coula le long de sa joue.En effet il était lui aussi amoureux de quelqu'un. Et il ne supportait pas qu'un inconnu lui plante un couteau dans le cœur impunément.
Aarone et Léo intrigués s'exclamèrent en cœur :
- D'où est-ce qu'il sort celui là ?!
- Je sais pas mais... je l'aime pas. répondit Michael d'un ton ferme et avec un soupçon de sarcasme il fit un sourire aux autres qui comprirent immédiatement le second degré.
Victor se mit à avancer avec le garçon et ils discutèrent tout deux de choses qui avait l'air vraiment passionnante. Les autres les suivaient de loin en silence, aucun mot ne parvenait à leurs bouches et leurs pas étaient lourds, pareil à l'atmosphère qui régnait.
Leurs regards semblaient exprimer un sentiment inconnu entre l'inquiétude et le désespoir et on pouvait lire dans leurs yeux une légère peur, la peur de perdre leur ami pour toujours.
Arrivé devant le collège , Michael sans avoir réussi à se retenir agrippa le bras de son ami et lui dit en criant:
- On peut savoir qui c'est ?!
- C'est mon petit copain ! répondit sèchement Victor.
A se moment précis Michael se senti mal, très mal. Ses jambes étaient molle et il ne les sentis plus, son cœur le lâchât pendant une demi-seconde et sa tête tournât. Son âme était parti en un instant et pendant que l'homme qu'il aimait s'éloignait avec cet individu infâme, il se tourna vers ses amis et tomba sur les genoux le regard perdu, cette fois ce n'est pas une, mais plusieurs dizaines de larmes qui coulèrent sur ses joue. Les garçons se précipitèrent vers leur ami, mais il était trop tard, on l'avait touché en plein cœur. Ce même cœur c'était enflammé pour devenir une braise gelée et noircie. Tout les autres passèrent à côté des garçons.
Toute la journée se déroula d'une étrange façon. La volonté de son cœur crier dans sa poitrine sans pour autant être entendue. Il les regardait de loin et s'éclipsait de temps en temps pour pleurer.
La journée était longue, lugubre et pesante pourtant une fois terminé il sembla à Michael qu'elle était passée comme un éclair. Michael rentra seul chez lui et ne put s'empêcher de suivre Victor et l'autre. Mais arrivés devant l'immeuble délabré du garçon, il les vit s'embrasser d'un baisé humide et chaud.
Michael ne put se retenir. Il sauta sur le garçon et le plaqua au sol. Victor, paniqué parvint à les séparer bien que difficilement et cria:
- Non mais ça va pas ??! Pourquoi tu as fait ça ??
- Depuis quand tu es en couple avec lui ?! demande Michael
- Depuis un mois ! Mais ça ne te regarde pas ! Et puis réponds !!
- Pourquoi tu nous l'a pas dit ?
Réponds !!! S'exclame Victor avec insistance
- Pour moi il sort de nulle part et il t'embrasse, je trouve ça ... bizarre, excuse moi !
- Tu es complètement « malade » !
- Arrête! Je déteste se mot !
- Dégage !!
Michael ,triste et seul, rentra chez lui et se jeta sur son lit, au bout de quelques minutes il se mis à pleurer et il continua toute la nuit. Les souvenirs de ses parents, de Victor et de ces multiples difficultés qu'ils on surpassé ensemble . Toutes ses nuits passèrent encore et encore sans qu'un souvenir ne lui fasse pas mal. Il resta cloîtré chez lui au point d'inquiéter tout son entourage bien qu'assez restreint .
Un soir d'automne , Victor fut invité à dormir chez son copain, Simon . Michael quand à lui se lamenter dans des discussions interminables avec lui même comme à son habitude seul chez lui. La soirée se déroula bien du côté de Victor , la mère de Simon était excellente cuisinière et elle était très gentille, son père était un peut silencieux mais pas bien méchant. Pendant le repas la mère de Simon lui chuchota : « Bonne chance » Et cela lui fit froid dans le dos mais elle se mit à parler d'autre chose et fit oublier à Victor se qu'elle lui avait dit.
Au moment de se coucher les deux garçons allèrent dans leur lit et il s'enlacèrent l'un l'autre, mais très vite Victor senti la main froide de son copain lui caresser la cuisse et il lui chuchota à l'oreille :
« J'attends ce moment depuis tellement longtemps. »
Victor sentis la respiration de Simon dans son coups et commença à paniquer puis tout en s'éloignant doucement, il serra les jambes au maximum . Mais Simon ne voulait rien entendre il était déterminé à le faire souffrir, il lui écarta les jambes et réussit à glisser son buste entre elles. Simon le déshabilla. Il avait peur et il voulait tant crier mais aucun son ne sortis. Il était paralysé. Mais il ne suffit que de quelques minutes pour que des larmes parviennent à s'échapper de ses yeux . Et même en le voyant Simon n'eu aucune pitié il regarda Victor et resta de marbre, un véritable monstre se tenait devant lui. Nul pitiés pour un « malade » fous a lié.
Le corps de Victor était terriblement affaiblis, il ne reconnaissait plus une seule seconde l'homme qu'il aimait , à se moment la c'était du dégoût qu'il ressentait pour lui. Il n'avait aucune envie de cela tout se qu'il voulait c'était se sentir bien avec un garçon qui prenait soin de lui et il n'a obtenu qu'un monstre avide de péchés.
Victor le regarda, les yeux scintillant de larmes et complètement perdu. Mais malgré cela le 27/10/ 3036 à 23h48 deux action affreuse se produisirent , Simon viola Victor sens aucune pitié.
Et Michael lui se pendis à une poutre, seul, dans son salon . La corde gonflée de sang balancée et son corps humide et froid aussi . Dans le désespoir Michael persista dans un dernier instant de volonté et se démena pour enfin s'immobiliser dans un silence de mort .
Soudain on entendit un vacarme dans la chambre de Simon. En dernier recours, Victor attrapa la bouteille qui se trouvait sur la table de chevet et la fracassa contre le crâne du monstre qu'il avait fasse à lui. Il se rhabilla et sorti par la fenêtre, qui se trouvait au premier étage. Puis il se regarda dans une vitre et vue une étrange lumière verdâtres.
Michael lui se réveilla, n'était-il pas mort ?
Non, son corps était toujours là, alors pour éviter de rester là indéfiniment il se balança jusqu'à la chaise sur laquelle il était et réussi à se détacher. Il n'avait donc pas le droit de mourir. Mais pas le droit d'être heureux. On l'avait obligé à vivre dans la souffrance. Victor, était seul dans la rue. Il marchait vite en direction d'un arrêt de bus . Soudain la pluie se mit à tomber et Victor accéléra le pas. Il s'abrita sous l'abribus et attendit dans le silence. On pouvait
entendre les goutes, elles tombaient doucement et pourtant quand elles entrèrent en contacte avec la peau de Victor elles le fouettèrent sans retenue. Victor ressentais la moindre goutte comme une pierre tranchante. Sans pour autant qu'il paraisse affaibli il était affreusement blessé et perdu.
On pouvait entendre quelques voitures au loins bien que peux nombreuse et enfin le vent qui en passant faisait un bruit doux et apaisant. Au bout d'une vingtaine de minutes le bus arriva. Le conducteur le vis et s'arrêta à l'arrêt, Victor monta dans le bus. Mais le conducteur l'interpella et lui posa des questions à propos de la raison de sa présence ici à une heure pareille. Mais il ne répondit pas , les questions lui paraissait sans intérêt, il était trop occupé à cacher son œil gauche. Il était effrayé, aucun mot ne pouvait sortir, il sentait que s'il ouvrait la bouche se ne serait pas une phrase qui sortirait mais un crie. Il avait peur de lui même et il était si focalisé sur se qu'il s'était passé que les questions du conducteur paraissaient lointaines. Le bus s'arrêta devant un grand manoir , Victor descendit les pas lourds et la tête pleine de questions, vide de réponses.
Il entrouvrit les grilles du manoir malgré leur poids conséquent et se faufila entre elles. Arrivé devant la porte il toqua .
Il entendit quelques pas léger qui venait du salon et se dirigeait vers la grande porte qui s'ouvrît doucement. Le garçon qu'il cherchait sortir le bout de sa tête, puis ouvrit la porte. Là se trouvait Michael qui le regardait en se tenant le coup. Victor demanda : " je peux entrer ?". Michael acquiesça et le laissa entrer. Le hall d'entrée était dans le même état que le reste du manoir , délabré, poussiéreux et complètement en bazar. Rien n'était rangé, les placards à moitié ouverts, le porte manteau tombant sur un meuble, le tapis si poussiéreux qu'on n'en reconnaissaient plus la couleur et les tableaux tous plus bancals les uns que les autres. Michael toujours entrain de se tenir le coup lui proposa de le suivre dans sa chambre ( seule pièce plus ou moins ordonnée du manoir ). Victor était plus habitué à l'ordre de sa chambre que au chaos dans lequel son ami vivait, l'ambiance sinistre du manoir le mettait dans un profond malaise et il avait du mal à comprendre comment un tel désordre avait pue exister. Ils entrèrent dans la chambre tout deux. Et Michael se mit à tout lui déballer, il lui montrât sa cicatrice qui paressait irréel car il n'avait jamais de cicatrices, de bleu ou de marque visible de blessures et c'est pour cette raison qu'il était « malade ». C'est aussi cela qui lui valait le nom du « vampire ».
Victor montra son œil à son ami et lui dît qu'il avait fuit Simon parce qu'il avait tenté de le violer. Michael ne comprenait pas bien le rapport entre les deux mais c'était comme ça . Il lui prêta un cache-œil qui appartenait à sa mère avant de lui proposer de dormir chez lui.

Les garçons malades Où les histoires vivent. Découvrez maintenant