Après lui avoir craché en plein visage et réveillé sa colère intérieure, il me balance contre le mur sans délicatesse avant de se jeter sur moi sous des cris et des pleurs. Il me frappe plusieurs fois sous les regards tétanisés des jeunes garçons un peu partout tandis que je protège mon visage comme je peux. Il s’attaque soudainement à mon tee-shirt et l’arrache avant de se relever.
- Je suis peut-être un pervers, mais toi, tu seras ma pute ! Sur ces mots, ils quittent la pièce et la verrouille. Konoe se précipite vers moi et me tend sa main que je prends avant qu’il m’aide à me relever. Je vérifie mon maillot qui est fichue et l’endroit où je vais avoir de nouveau bleu.
- Il a bousillé mon haut ce pervers de mes deux ! Je grogne en retirant le peu de tissu de mon haut qu’il me reste et le jette au sol. Je me rassois en position indienne, les jambes croisées.
- Dis, comment fais-tu pour lui faire face ? Me demande un petit garçon dans le fond de la pièce, les joues pleines de larme. Je lui fais un geste de main.
- Vient, venez tous même. Ils s’approchent tous doucement et s’assis devant moi. Je leur fais face en ressentant une immense peur, mais je la cache au plus profond de moi pour que personne ne le remarque. Quel âge avez-vous ? Je demande.
Ils me donnent leur âge, il y avait des enfants de neuf à seize ans, heureusement, aucun n’a dû faire face à des actes sexuels. En ce jour précis, j’ai décidé de lutter du mieux que je puisse en protégeant ces jeunes enfants, même s’il y a plus vieux que moi.
Chaque fois que ce pervers vient pour avoir quelqu’un pour faire le ménage, lui porter compagnie, le faire rire et autre chose futile, je me porte volontaire. Croyant m’avoir dressé, il accepte de laisser les autres, mais combien de temps cela va durer ?
Une semaine est passée depuis que je bosse beaucoup, ce soir, il est arrivé en peignoir avec des hommes. Il sait que je vais lutter contre ce geste qui va me détruire malgré moi. Ils m'attrapent les bras et m’emmènent de force vers sa chambre sous mes cris et ceux des autres enfants qui ont peur pour moi. Ils me jettent dans le lit et menotte mes poignets au barreau, moi qui ne voulais pas que ce genre de chose arrive... Il n’a pas attendu une minute et me saute dessus en retirant aussitôt son peignoir. Il me mit nue, me touche, lèche, mord partout sur le corps malgré mes insultes avant de me pénétrer sans préparation. Il m’a pénétré avec son vieux pénis ridés et écœurant… Seul Haru au droit de faire ça bordel !! J’ai crié, pleuré, je voulais m’enfuir même mourir tellement la douleur était intense et le dégoût présent que j’en ai eu des remontés… Maman, sauve-moi… Je me sens si seul et vide… salis…
Après cet acte inhumain, il me ramène dans la pièce sous le regard de tout le monde. Je reste simplement allongé sur le sol, en boule, au milieu de la pièce e, commençant à pleurer. Le plus jeune s’approche de moi et m’enlace, chose que je le laisse faire. Konoe pose sa main sur mon épaule et je pose rapidement la mienne sur la sienne en chuchotant que tout va bien maintenant. Ses images restent ancrées au plus profond de moi, ses attouchements, ce désir qui orné ses yeux et cette douleur, la pire à ressentir à mon âge… Alors que je n'ai encore rien vécue et découvert… Je me suis endormi là, lorsque qu’ils se sont mis à chanter une comptine tous ensemble en se rassemblant autour de moi, Konoe venant poser ma tête sur ses jambes.
Le lendemain, le jour suivant et cela durant une semaine, Konoe prenez ma place pour les tâches, mais chaque fois qu’il devait se vider, il m’emmenait moi de force. Je subissais la même chose chaque fois qu’il vient me chercher. Et chaque fois que cela arrivait, mon humanité disparaissait petit à petit. Un soir, il n’est pas venu me chercher, ça semblait mouvementé dehors. Nous nous doutons que quelque chose ne va pas. Dans la pièce, les enfants sont agités. Soudainement, le vieux chauve est entré dans la pièce et m’a attrapé par le bras dans une précipitation suspecte. Cette fois, je lâche prise et le laisse faire sans rebeller ou autre. Je suis une coquille vide qui ne demande que de mourir à cause de quelque chose à cause des viols. N’importe quoi, mais juste mourir.
- Ils sont venus pour toi sale mioche ! Crie-il en sortant une arme de sa poche et la pointe sur moi. Des sueurs froides aurait dû m’envahir le front, mais là, rien. J’attends juste qu’il finisse et appuie sur la détente.
- Je ne partirais pas sans les autres, tire-moi dessus si cela te fait plaisir, je n’ai plus rien à perdre. Dis-je avec une petite voix molle et lente. Il comprend rapidement lorsqu’il plonge son regard dans mes yeux vide de sentiments. Il ne peut s’en prendre qu’à lui-même, c’est lui qui a détruit toutes émotions chez moi, qui a détruit son jouet préféré. Il s’énerve et pointe l’arme vers ma tête.
- Si cela est ton choix, adieu gamin ! Dit-il en grognant. Il s’apprête à appuyer sur la détente, mais son sourire disparaît pour laisser un visage peureux.
Du sang me gicle au visage, son sang de violeur sale. Quelqu’un vient de lui tirer une balle dans la tête. Lorsque son corps tombe au sol, je découvre mon père essoufflé derrière lui. Il s’approche de moi et me prend dans ses bras. Sans vraiment observer, j’oublie qu’il est armé et que tous est sa faute… Je ressens une douleur vive venant de mon ventre après un coup de feu. Il me lâche et s’éloigne de moi en souriant victorieux. Je regarde et vois cette tache rouge se former sur mon ventre autour d’un trou béant. Je pose la main dessus avant de reculer en commençant à sourire pour la première fois depuis des jours. Je titube avant de tomber en arrière, rattrapé par Konoe qui pose ma tête sur ses genoux. Je souris toujours alors que Konoe commence à pleurer tandis que les enfants regardent la scène en pleurant aussi. Soudain mon nom est crié.
- Ren ! Haru… C’est lui… Il se précipite vers moi avant de poser sa main sur ma joue en s’asseyant. Konoe, sors les enfants d’ici, je m’occupe de lui. Konoe s’exécute et pose délicatement ma tête sur les cuisses d’Haru. Quand ils sont tous sortie, Haru se met à sangloter.
- Haru… Tu m’as beaucoup manqué…. C’est bizarre, mais je suis heureux que mon père est fait ça… En fait, je voulais qu’il le fasse… Je me sens libre… Je chuchote alors que ma respiration se saccade légèrement.
- Toi aussi Ren ! Je n’ai pensé qu’à toi et j’ai attendu ton retour… Mais ne dis pas que tu es heureux d’être en train de mourir… Tu n’as pas le droit… Sanglote-t-il, je t’en supplie, ne pars pas… ne me laisse pas seul… S’il te plait mon cœur… Je peux ressentir sa grande tristesse mais….
- Mon amour, tu sais, je t’aime énormément… Tu m’as appris le sentiment amoureux et je t’en remercie, car c’est moment avec toi… Quand tu me touchais, m’embrassais… J’étais au paradis…. Merci beaucoup…. S’il te plait, prend soin de ma mère et d’Ota… Mais prend aussi soin de toi… Je me mis à tousser du sang. Haru pris ma main et la pose sur sa joue.
- Reste avec moi Ren, je n’arriverais pas à vivre sans toi… Et ta mère…. Elle ne va jamais sans remettre ! Lutte autant que tu peux, mais ne nous abandonne pas….
- Je ne peux pas… Deux cris que je connais bien retentis. Ota, maman, approchez… Ils s’approchent, des sanglots aux lèvres. Maman, je suis désolé, mais c’est moi qui devrait t’attendre au paradis, quelle drôle d’histoire dis donc… Je t’aime maman… Merci pour tout, tu es merveilleuse… Ota, je te remercie pour tout ce que tu as fait… Si tu n’étais pas rentré dans ma vie, je n’aurais jamais compris les sentiments humains et je n’aurais jamais pu connaître le bonheur avec Haru… Merci pour tout à vous tous mais je suis si fatigué… Sans pouvoir plus lutter plus, mes yeux se ferment sous les cris de ma mère et d’Haru, Ota lui, reste silencieux, ne croyant pas ce qui se passe…
À mon enterrement, maman et Haru ne faisait que pleurer alors qu’Ota rester la tête haute. Chacun m’a fait de beaux discours qui même de là-haut, m’a fait pleurer mais… après l’enterrement, Ota s’est coupé de toute vie sociale sauf avec Haru tandis que mon blondinet a continué à vivre sa vie douloureuse à chaque pas et parole. Depuis, il n’a plus eu de relation, refusant de me remplacer…. Chaque soir, il vient sur ma tombe et me raconte sa journée, il finit toujours par pleurer et, dans ce genre de moment, j’aimerais le prendre dans mes bras en lui disant que tout va bien... Avant de partir, il cueille toujours une fleur qu’il place sur ma tombe. Ma mère a finis dans un EPSMD, un établissement médicale de santé mentale départemental, pour dépression et tentative de suicide.
Je voudrais m’excuser auprès d’eux de ne pas avoir lutté si longtemps, mais je n’ai pas réussi, j’ai lutté trop de fois, la force m’étais partie… Je ne sais pas…. Mais ma vie a été très rempli... Et, je ne me sentais pas d’avancer avec toutes ses horreurs sur mes épaules… Leur soutien n’aurait jamais pu m’aider… J’étais vide, tous étais mort en moi, rien à sauver… Alors que maintenant, je me sens léger, soulagé et heureux. Maman, Ota, Haru et même papa, de là-haut, je vous attends patiemment et un jour, tous ensemble, on se retrouvera tous ! D’ici là, essayer d’être heureux s’il vous plait.
Je m’appelle Ren, j’ai quatorze ans, j’ai était violé et assassiné par mon père.
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~Le danger de l'amour~
FanfictionRen, enfant adopté, entre en 5ème année et va faire la rencontre du jeune Haru, un 3ème année nouveau de son lycée. Des secrets dangereux va lui être caché, est-il en grand danger? Et qui est-ce fameux Haru qui lui font chavirer le cœur ? Ces petits...