chapitre 6

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FLASHBACK

~~ il y a 2 ans ~~

Depuis environ 3 semaines, les vacances d'été ont commencées et nous nous sommes rendis chez ma tante Caroline en Californie pour passer l'été avec elle. Chris avait supplié nos parents toute la journée pour aller à cette fameuse fête, la BigParty organisé par un groupe de ses amis assez peu fréquentables.

Après les avoir convainqus, je décida moi aussi de m'y rendre. Je m'y suis rendu avec Lily, une jeune anglaise que je venais de rencontrer.

On s'était amusée durant toute la soirée.

Après 3 heures passées ici, je sortis prendre l'air.

Je décida d'appeler mes parents afin qu'ils viennent me chercher. Mais c'est là que je l'ai vu, cet homme d'une trentaine d'années, il se dirigeait vers moi.

- Hey salut toi, je t'ai vu tout à l'heure te déhancher c'était très plaisant à voir mon sucre d'orge.

- Mais vous êtes malade ou quoi vous n'avez pas honte de me dire ça?!

- Pas du tout mon sucre d'orge d'ailleurs, les femmes disent souvent que je suis ... quoi déjà ah oui un "psychopathe", je ne comprends pas très bien pourquoi. Tu sais je peux te montrer quelque chose, ça se passe dans une chambre ou même dans un coin de la rue enfin tu dois comprendre où je veux en venir...?

- Ne me touchez pas!

- De toute façon, tu n'as pas le choix mon sucre d'orge!

Il m'empoigna le bras avec une telle force que je me pû me débattre, il m'emmena dans une ruelle très sombre.

Je criais et pleurais de toutes mes forces...tandis que lui, m'embrassait le coup, et descendais de plus en plus bas...

Il soulevait mon tee-shirt mais j'essayais de le tirer vers le bas. Il allait me giflait lorsque mon frère apparu.

- Lâches la tout de suite espèce de taré! Cria t-il en le frappant d'un coup de poing dans le ventre.

Je dois avouer que la boxe lui avait servit. On courrait jusqu'à la voiture de mes parents qui étaient garée juste devant soudain, un coup de feu me surpris.

Lorsque je me tourna, l'inimaginable arriva, je ne pouvais pas en croire mes yeux, Chris était à terre, ensanglanté. Je ne sentais plus mes jambes et me laissa tombée à terre, je ne bougais plus, j'avais eu une absence.

Mon père et ma mère, accoururent en direction de mon agresseur mais deux autres coups de feu me sortirent de mon absence...

Je repris mes esprits et vis mes deux parents à terre, tout mon monde s'effondra, je criais de toutes mes forces.

Je n'avais plus aucune raison de rester sur cette terre, j'attendais simplement mon tour. 

Mon agresseur s'avança vers moi, son arme toujours braquée sur moi et dis:

" On se retrouvera mon sucre d'orge".

J'aurais préféré qu'il me tue.

Les passants se rassemblaient autour des trois corps inertes et la sirène de la police se fit entendre.

Je n'avais pas remarqué que le criminel était partit.

Quant à moi, je m'étais évanouie, et en me reveillant, j'étais à l'hopital.

J'ai mis plus d'un mois pour surmonter cette extrême douleur... Mais avec le temps elle s'estompaittout en laissant une trace dans mon esprit.

Après être sortie de l'hôpital, ma tante Caroline a décidé s'occuper de moi, elle a démissionné de son emploi en tant que rédactrice dans un petit journal et a déménagé ici en Pensylvannie où elle avait résidé durant sa jeunesse.

FIN DU FLASHBACK

Après avoir reçu ce message qui m'a rappelé de douloureux souvenirs, ma première réaction fût de fermer la porte à clé et baisser tous les rideaux. J'allais contacter Caroline et l'informer de ce message mais une vibration dans ma poche me distraya.

Inconnu: Je constate en voyant tes volets fermés que tu te souviens de moi finalement, tu sais de quoi je suis capable alors je te conseille de ne pas contacter la police ni ta chère tante Caroline, dieu sait ce qu'il pourrait lui arriver"

Il était donc là, tout près de moi, je ne pouvais pas prendre le risque de tout raconter à Caroline ou à mes amis...

Je devais donc attendre l'arrivée de Caroline pour me sentir en sécurité.

Cependant, je savais qu'elle finissait tard...

Je monta à toute vitesse dans ma chambre et me faufila sous la couverture .

Mes paupières commençaient à se faire lourdes lorsque j'entendis la poignée de ma porte d'entrée se baisser. De nombreux coups à la porte se firent entendre... Et si c'était lui?

L'histoire de SpencerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant