LE SEXE SERA-T-IL TOUJOURS DE TAILLE ?

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Force est de constater que de nos jours les mœurs et les diktats sociétales intrinsèques, confrontent à un problème de taille : le pénis de l'homme. Bon nombre d'entre eux complexent viscéralement sur leurs petites tailles ; là où bon nombre de femmes, il est vrai, fantasment ou semblent ne vouloir jeter leur dévolu que sur les grandes tailles.

Concernant cet engouement apparent qu'ont une bonne partie des femmes actuelles sur le phantasme de la performance sexuelle ou de la taille du pénis de l'homme, cela résulte à mon humble avis de l'émergence et de la vulgarisation outrancière des films pornos et de certaines émissions abrutissantes de télé-réalité. C'est du genre « t'as un petit kiki et/ou t'es puceau ou pas expérimenté je te friendzone. T'as un gros kiki et/ou t'es un bon coup ou je sens ton expérience sexuel alors je te kiffe ». Pour nos parents, grands-parents ou arrière grands-parents cela ne leur venait même pas à l'esprit ce genre de scories de la mentalité ambiante contemporaine, car la société n'était pas aussi sexuée et la pornographie vulgarisée. Nos aïeux se souciaient plus de chercher l'amour, plutôt que le sexe. Les critères des femmes d'alors n'étaient pas aussi « superficiels » que maintenant, car l'environnement sociétal ne leur permettait pas de raisonner comme cela. Leurs critères de sélection étaient tributaires des mentalités ambiantes plus saines de l'époque. Moi je sais que ma mère s'est mariée avec mon père, lui a fait 3 garçons, et demeure toujours avec lui par amour ; et non parce qu'il avait un gros pénis ou pas. Sinon je ne serai pas là pour vous écrire. Et ma grand-mère maternelle pareille. Donc voilà. Les gens s'aimaient point, quel que soit « le défaut ou la qualité physique ou l'expérience sexuelle ou pas » de l'autre. Je pense même que c'était le cadet de leurs soucis (aux femmes) de savoir s'il avait un petit sexe ou pas ou s'il avait une grosse expérience sexuelle. Mais la mentalité de la plupart des femmes actuelles est viscéralement conditionnée par la sexualisation et la pornographisation outrancière de cette société consumériste décadente. Sans parler des applications de rencontre qui facilitent la superficialité des relations conjugales. Et beaucoup d'entre elles se laissent inconsciemment influencer par ces films pornos en ne cherchant et en ne désirant que ce genre d'étalon aux sexes XXL ou hyper expérimenté au lit. Comme si avoir une troisième jambe faisait tout et garantissait une vie conjugale harmonieuse. Il suffit qu'il y ait juste une épreuve et le couple est déjà fragilisé. Pourtant c'est dans l'épreuve que se jauge la solidité et l'intégrité d'un couple.

En l'occurrence, force est de constater que c'est ni le sexe, ni la taille du pénis et ni même l'argent, qui assurent une vie conjugale harmonieuse et pérenne. Cela ne fait pas tout, heureusement d'ailleurs. C'est pourquoi des hommes tout comme des femmes peinent à trouver une bonne personne de nos jours, ayant des valeurs qui vont au-delà de l'illusion sexuelle. Certaines femmes ne veulent que du sexe, mais ne trouvent jamais l'amour. Les hommes quant à eux, ne veulent que des femmes « bonnes », sans jamais trouver de bonnes femmes. L'amour est bien plus profond et plus noble que ça. Les relations conjugales basées uniquement sur la performance sexuelle absolue, ne seront vouées qu'à être aussi précoces, que certains orgasmes masculins. L'amour ce n'est pas de la baise. Comprenne qui pourra...Dans un couple équilibré le sexe n'est qu'une formalité, pas une priorité. C'est quand ça devient une priorité qu'il y a un déséquilibre. Comme si la relation ne pouvait se résumer qu'à cela.  

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