À C.H
Dans l'ardeur du soleil renouveau
Délicate silhouette peinte, Allegro !
La beauté de sa danse m'étourdit
Loin d'être macabre, authentique magieElle tourne et illumine le monde
L'anneau de mes pensées saturniennes
Le ballet de ses doigts fluets
Ses caresses délicieusement tracées M'ensorcellent(Ses yeux sont perçants
À leur contact tu brûles)Étoile filante d'un crépuscule de juillet
La grâce du mouvement Un rêve éveillé
Figer un instant l'extase langoureuse, Adagio !
Créons un rodéo, oublions les RoméoSes iris, de noir encerclés, hantent mes nuits
Comment expliquer que cette douce prison me ravit ?
Fougue et mystère, la reine des ombres me prend au piège
Tandis qu'elle me susurre de nouveaux sortilèges(Que je t'embrasse
Que tu m'embrases)Pièce de Ionesco, partition au verso
Quand avec ma lyre je descends de la lune, Crescendo !
Clair-obscur La silhouette ésotérique
M'adresse un sourire érotiqueEnjouée, vivifiante, vivante
Elle tisse la toile des merveilles
Sa muse lui murmure à l'oreille
Cours, saute, virevolte !(Vivons l'absurde
Rallume mes cendres)Elle est symphonie, projection, tableau
Des flammes dansent dans son regard, Forte piano !
L'aventureuse de l'œuvre d'art, mystique
Statue de marbre en mouvement, métaphysiqueAu creux
De ses reins
De ses seins
De son coeur
Le rayon de vie retrouvé
C'est elle, la jeune fille en feu !
9 mai 2020