1ER DÉCEMBRE

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1er chapitre de ce court roman, j'espère que pour un début il conviendra à tous ^^. J'ai déjà remarqué sur mon roman que certains chapitres plus récents étaient plus lus que les anciens. Je conseille quand même de lire chaque chapitre dans l'ordre, sinon vous comprendrez pas grand chose (et ça vaut pour toutes histoires confondues).

PS : si vous voyez que le chapitre n'est pas sorti à 8h30 prévenez moi, c'est que j'ai dû oublier ou alors je dors TT

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Leur rencontre avait été des plus belles et inattendues ; une rencontre quelconque qui n'aboutirai sûrement jamais à rien. Mais ce jour-là, elle fut surprenante, déstabilisante, au point où même quelques jours après nos protagonistes n'en revenaient toujours pas.

Taehyung était un jeune écrivain à temps perdu, n'écrivant que pour le plaisir individuel et n'étant à la recherche d'aucune notoriété. A temps plein, si l'on peut s'exprimer ainsi, il exerçait le fabuleux métier de saxophoniste. On peut dire qu'il vivait de l'une de ses plus grandes passions, sa vie se berçant au même rythme que sa musique.

Plus jeune, il était tout plein d'ambitions, comme devenir pompier, infirmier. Mais la voix du cœur a rapidement pris le dessus et de ses rêves est née sa vie en tant qu'artiste.

Mettons cependant les choses au clair, il ne jouait pas dans les plus grandes salles de concert, ça aurait été beaucoup trop beau. Il se contentait de jouer à des concerts donnés en ville, ou dans des salles de spectacle plus ou moins grandes, ayant répondu présent à des groupes plus ou moins connus.

Ce n'était pas la vie qu'il rêvait d'avoir mais elle lui convenait ainsi, il était tout simplement heureux. Et depuis toujours il disait « si je ne vis pas heureux, à quoi bon vivre ». Quelle devise... En tout, on ne pouvait lui retirer son bonheur.

En plus de jouer dans ces salles, il passait dans les maisons de retraite pour jouer un petit air aux personnes âgées qui manquaient cruellement d'activités. Ça les distrayait, tous tout autant. Il prenait plaisir à voir les sourires fleurir à tout va.

En ce moment, il avait du mal à écrire, c'était difficile, les mots avaient du mal à sortir. Il avait tenté par la peinture de se ressourcer, mais rien à faire, il n'y parvenait plus. Quel malheur, quelle tragédie ! Il aimait écrire tout autant que jouer du saxophone, et ne plus savoir manier les mots semblaient chaque fois lui arracher le cœur.

Puis il l'a vu, ce jeune brun aux grands yeux de biches. Il paraissait si jeune, il lui aurait donné une quinzaine d'années, pas plus. Il l'avait regardé, contemplé, il aurait pu le dessiner les yeux fermés tant il l'avait admiré. Et quand leurs regards s'étaient croisés, alors qu'il soufflait assidument dans son instrument, il l'avait senti défaillir. Cet organe à moitié mort par ce syndrome de la page blanche palpitait de nouveau, il avait peut-être trouvé une nouvelle source d'inspiration qui lui semblait alors inépuisable.

MUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant