Sincerity [Taekook]

• Chapitre 3 • (en écriture)

Bonne lecture (oui le chapitre 2 devait être le dernier... je tiens jamais parole-)

2108 mots

20/10/2021

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La semaine était passée tranquillement, Sunoo s'adaptait facilement à l'université, ses cours avaient l'air de lui plaire. Il nous disait souvent à quel point il aimait chanter et cela me donnait d'autant plus envie d'entendre sa voix.

De notre côté, nos cours de danse commençaient lentement à devenir plus sérieux, même si nous révisions surtout les mouvements principaux de l'année dernière.

En revanche, Jimin et moi n'avions pas reparlé de Yoongi, et il avait beau essayer de me le cacher, cela avait l'air de le ronger.

Pour finir, je n'avais rien reçu dans mon casier depuis plusieurs jours.

Jimin avait bien remarqué que j'étais devenu plus distrait depuis quelques temps, mais n'avait fait aucun commentaire, ce qui me soulageait quelque peu.

Je savais que je devais lâcher l'affaire, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'y penser. Mon message avait-il été assez clair ? Je me sentais bête d'avoir pensé que je recevrais une quelconque réponse. Même si je voulais penser à autre chose, au fond de moi, j'étais un peu déçu.

Cela faisait déjà une semaine que j'avais reçu la lettre. Je n'avais pas envie d'abandonner, c'était malgré moi. J'avais donc décidé de vérifier une dernière fois mon casier. Si il n'y avait pas de réponse, je laissais vraiment tomber.

Je mordillai nerveusement mes lèvres en sortant de la salle de danse. Je longeai les couloirs jusqu'à trouver mon numéro, le 157.

J'ouvrai lentement le cadenas, les lèvres douloureuses sous mes dents, et ouvrais la petite porte en métal.

-"Bonsoir."

Je sursautai violemment et me retournai en claquant la porte de mon casier d'un coup sec. Le garçon charismatique de la dernière fois se tenait de nouveau devant moi, nonchalant, et m'observait tranquillement.

-"Le 213 n'est pas ici." Me fit-il.

-"J-je sais... Merci."

Je me retournai, prêt à partir, mais au moment où j'avançai de quelques pas, il me rappela.

-"Attends. Pourquoi tu traînes chaques soirs devant les casiers ? C'est bizarre."

Sa voix profonde me fit frémir. Je pivotai vers lui en ravalant ma salive. J'hésitai un moment, après tout, je ne le connaissais même pas. De nous deux, c'était lui le plus bizarre. De toute façon, il ne me laissa pas le temps de répondre puisqu'il fit demi-tour et parti sans un mot.

Je restai là, sans bouger, perplexe. J'avais les mains un peu moites, mais je n'y fis pas attention et les essuyais rapidement contre mon jean. Puis me souvenant que je n'avais même pas eu le temps de regarder l'intérieur de mon casier, je retournai rapidement ouvrir la porte de celui-ci.

Mon cœur fit un bond dans ma poitrine en voyant ce qui se trouvait devant moi. Du bout de mes doigts tremblants, j'attrapais le message, et ne perdis pas de temps pour le lire.